Les avancées technologiques de ces dernières années ont accéléré le développement des réseaux sociaux et favorisé son expansion sur toute l’étendue de la planète. Un réseau social doit s’entendre comme un réseau qui permet à de nombreuses personnes de communiquer à travers internet, exemple : WhatsApp, Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat etc. De manière générale, les adolescents sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, et les jeunes de moins de 16 ans plus particulièrement, ils adorent la dynamique des réseaux sociaux. Au vu des avantages mais aussi des inconvénients liés à l’utilisation des réseaux sociaux pour ces jeunes, la question s’est posé de savoir s’il faut interdire l’accès des réseaux sociaux aux jeunes de moins de 16 ans ?
       D’une part,
les avantages des réseaux sociaux sont nombreux, c’est ce qui attire les jeunes
de moins de 16 ans. La possibilité de communiquer est en tête de liste des
effets positifs des réseaux sociaux. En effet, ils leurs permettent de rester
en contact à tout m oment et de communiquer entre eux, ce peu importe la distance
qui les sépare ; mais aussi de se créer une véritable  popularité 
(traduit  par  le 
nombre  de « likes »  ou    «
j’aime »  obtenus)  et  une
reconnaissance  auprès  de 
leurs  amis  ou 
non  au travers  de 
publications  de  photos 
et  de  contenus (faire  étal 
de  leurs  talents 
d’orateurs,  musiciens, sportifs,
citoyens, créateurs de mode etc.). Tout cela crée un véritable sentiment
d’appartenance à une communauté de personnes. Ensuite, à travers les réseaux sociaux,
ils  peuvent s’informer de ce qui se
passe à travers le monde grâce aux vidéos qu’ils reçoivent ou grâce au « bouche
à oreilles » (informations circulant d’un utilisateur à un autre) sur ces
réseaux. 
      D’autre
part, les jeunes de moins de 16 ans sont les plus affectés par les dérives des
réseaux sociaux    car plus  fragiles 
et  sensibles.  En 
effet,  les  informations (audio,  vidéos, 
textes) relayées  sur  les 
réseaux sociaux ne  sont  pas 
toujours  positives,  mais 
parfois  infâmes. 
     L’absence  de 
contrôle des  informations
transmises  sur les réseaux sociaux
favorisent la pullulation des images et 
vidéos  à  caractère 
obscène  qui  peuvent 
heurter  la sensibilité de ces
jeunes. S’il est vrai que la plupart des adultes et même adolescents d’un
certain âge ne sont véritablement 
pas  choqués  par 
certaines  images,  la donne 
est  différente  pour 
les  plus  jeunes 
qui  se  trouvent 
dans  la  phase 
délicate  de  puberté.  
      En  outre  le harcèlement  dont ils peuvent  être 
victimes, les réseaux sociaux c’est de l’argent et du temps. Pour avoir
un forfait internet permettant d’utiliser ces réseaux, il faut dépenser de l’argent
; or quand on sait que ces jeunes ne sont pas pour la plupart autonomes,
trouver continuellement les fonds pour se « connecter » devient une équation
difficile pour eux. 
     L’addiction à ces réseaux chez les jeunes de cette tranche
d’âge est fréquente, parce qu’ils ne savent pas « où, quand et comment ? » les
utiliser. Leur utilisation est faite de manière abusive, par exemple, un jeune
peut facilement passer près de 16 heures/jour (24 heures) sur son téléphone de
nuit et de jour, ce qui est nocif à la longue pour sa santé. 
 

 
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