«Nous assistons à une augmentation de la
violence contre les chrétiens et de la misère causée par l'injustice mondiale
et la mauvaise gouvernance». C’est ce qu’ont dénoncé les délégués du SCEAM et
du CCEE réunis à Nairobi au Kenya. Ils ont affirmé leur engagement à construire
des «ponts qui non seulement relient nos continents, mais qui nourrissent la
croissance et l'épanouissement de nos diverses communautés dans la foi,
l'espoir et l'amour à marcher ensemble».
-Jacques Ngol, SJ - Cité du Vatican
«Nous reconnaissons les changements
profonds et l'instabilité croissante dans notre monde, y compris les conflits
en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient», ont relevé les évêques. À ces
changements et cette instabilité, s’ajoute «une augmentation de la violence
contre les chrétiens et la misère causée par l'injustice mondiale et la
mauvaise gouvernance». Pour les délégués du SEAM et du CCEE, au milieu de ces
défis alarmants, «notre foi dans le Seigneur ressuscité reste inébranlable». Le
Christ est celui qui nous apporte la paix et l'espoir, offrant un phare de
lumière et de certitude au milieu de la tourmente et de l'incertitude qui
caractérisent notre époque.
Faisant un retour sur le déroulement de
la première session des travaux du synode sur la synodalité, les responsables
religieux ont fait savoir qu'ils embrassent «les perspectives européennes et
africaines: l'identité ecclésiale diverse de l'Europe favorise un voyage
ecclésial profondément à l'écoute et discernant, mettant en lumière la
transparence et le dialogue, tandis que les aspects culturels et sociétaux
spécifiques de l'Afrique mettent l'accent sur les valeurs communautaires et
l'inclusivité». Dans ce sens, ils ont assuré attendre avec impatience la
deuxième phase qui aura lieu en octobre 2024, cette session qui sera une
occasion pour «approfondir notre relation et mettre en œuvre des actions
concrètes qui reflètent notre unité en Christ».
Enfin, le communiqué a souligné une
attention particulière que proposent les évêques du SCEAM et du CCEE «aux voix
et aux contributions des jeunes dans un monde de plus en plus numérisé». Ils
ont par ailleurs affirmé «la nécessité de leur implication active dans la vie
et la mission de l'Église», reconnaissant «leurs perspectives uniques et leur
énergie». Pour eux, en écoutant attentivement les expériences et les idées de
ces jeunes, tout en les guidant dans la foi, «nous nous engageons à une
compréhension et une réponse plus profonde à leurs besoins».