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venerdì 12 gennaio 2024

TERRE SAINTE: ECOLES SOUS LE CHOC

Il existe une centaine d’écoleschrétiennes en Terre Sainte dont une trentaine enseigne le français. 

Toutes ont fermé leurs portes au lendemain
 des événements du 7 octobre.

 

-        -  Mireille Broussous

 

Depuis les massacres du 7 octobre dernier perpétrés par le Hamas en Israël et la riposte israélienne à Gaza, le fonctionnement des établissements chrétiens en Terre Sainte – une centaine en tout - est totalement bouleversé. Les quatre écoles de Gaza ont, bien sûr, fermé leurs portes. La magnifique école catholique des Sœurs du Saint Rosaire (photo ci-contre), a même été détruite par des bombardements courant novembre. A cette institution, symbole de la présence chrétienne à Gaza, mais aussi du travail de l’Église catholique latine dans le domaine de l’éducation, s'ajoutent une cinquantaine de maisons de familles chrétiennes, entièrement démolies.

 A Bethléem, les établissements n’ont toujours pas rouvert et n’utilisent que le distanciel. Ailleurs, comme à Taybeh en Cisjordanie, ils décident au jour le jour. Quand ils le peuvent, ils assurent les cours en présentiel. Dans le cas contraire, ils optent pour des cours en ligne. À Tel Aviv, l’école des frères lassaliens de Jaffa de donne pas de cours dans ses propres locaux mais à côté d’un abri anti-bombe… « Les enseignants ont aujourd’hui affaire à des élèves très traumatisés notamment à Ramallah. Ils doivent faire preuve de beaucoup de tact et de douceur et échangent avec eux sur la situation », affirme Alice de Rambuteau, coordinatrice du Réseau Barnabé qui connaît parfaitement la région.

 Créé il y a seize ans et coordonné par la direction diocésaine de Paris, le Réseau Barnabé soutient les établissements chrétiens de Terre sainte et accompagne la diffusion de la langue et de la culture françaises dans une trentaine d’établissements. Bien sûr, il suit la situation de près même si les volontaires français qu’il accompagne d’habitude ont dû rentrer début novembre dans l’hexagone à la demande du consulat général de France à Jérusalem. Régulièrement, Alice de Rambuteau prend des nouvelles des 80 enseignants de français présents en Terre Sainte et se préoccupe plus encore de la dizaine de professeurs enseignant dans l’un des quatre établissements chrétiens de Gaza. « Nous savons que la coordinatrice de français a pu partir au Caire et qu’une enseignante est restée chez elle. Les logements des 8 autres ont été détruits. Elles ont rejoint des membres de leur famille », indique Alice de Rambuteau.

 Comment apporter de l’aide aux établissements chrétiens présents sur place et surtout à ceux qui y enseignent ou y étudient ? « Il faut prier pour eux et garder un lien fort pour leur signifier que nous ne les oublions pas. Je reçois beaucoup de messages d’établissements catholiques français qui veulent les soutenir. Via notre Réseau, ils peuvent leur adresser des messages internet ou même des cartes de vœux et courriers car des vols ont repris entre Paris et Jérusalem », souligne Alice de Rambuteau. Ceux qui souhaitent donner de l’argent peuvent le faire via l’Œuvre d’Orient. Si un établissement souhaite faire un don précisément à un établissement de Gaza, il peut le faire via le Réseau Barnabé.

 La coordinatrice garde le lien et montre l’exemple. Elle est en train de mettre en place un camp d’été en Terre sainte, qui sera animé par des enseignants d’établissements catholiques français. « On ne sait pas encore s’il pourra avoir lieu mais nous le programmons. Si la situation s’améliore, nous prendrons les billets d’avion en avril. Nous verrons bien… Il faut avoir le goût de l’aventure sinon il ne se passe rien. »

 Enseignement Catholique- France

martedì 16 giugno 2020

PROTEGER LES ENFANTS, UNE TACHE POUR TOUS EN CE TEMPS DE CRISE SANITAIRE


Parmi les victimes de la Covid-19 figurent les enfants et les adultes vulnérables, confinés parfois avec leurs agresseurs. Madame Béatrice Mumbi, coordinatrice du comité de Protection des enfants et adultes vulnérables de la Conférence des Jésuites d'Afrique et de Madagascar, JCAM, en parle et appelle à une implication proactive dans la lutte contre les pratiques abusives.

Benedict Mayaki, SJ -Cité du Vatican

Au cours des derniers mois, de nombreux pays du monde entier ont imposé des mesures de confinement obligatoires pour freiner la propagation de la Covid-19. Les activités économiques et sociales ont été et sont encore paralysées. Des millions de personnes ont ainsi perdu leur emploi. Plusieurs autres personnes sont encore sur le choc de la perte inattendue des membres de familles, amis et connaissances. Le monde est toujours sous pression face aux effets de la pandémie dont certains émergent encore.
Confiné avec son agresseur
Force est de noter qu’un bon groupe de personnes ont été victimes des violences et d'abus domestiques. Beaucoup d'entre elles étaient et sont, peut-être encore, enfermées chez elles avec leurs agresseurs, partenaires ou des parents. De nombreux rapports des médias indiquent une hausse des violences domestiques et d'autres formes d'abus pendant cette période, en particulier sur les femmes et les enfants.
Alors que la plupart des pays fournissent des services d'aide aux victimes d'abus, de nombreuses organisations religieuses, caritatives et non gouvernementales complètent les efforts des gouvernements en proposant des options de soutien alternatives. Dans cette cohorte d’organisations se profile le bureau de protection des enfants et adultes vulnérables géré par la Compagnie de Jésus en Afrique.
Les jésuites africains et la protection des personnes vulnérables
Dans un entretien avec Vatican News, la coordinatrice de ce bureau, Madame Béatrice Mumbi, a évoqué l'importante tâche de protection des enfants et des adultes vulnérables, en particulier dans des situations extraordinaires telles que celle de la crise sanitaire actuelle. Elle a expliqué que la politique de protection des enfants du JCAM consiste à promouvoir le bien-être des enfants dans les apostolats dirigés par les membres de la Compagnie de Jésus. « Il s'agit de reconnaître qu'il y a beaucoup de violence dans les familles et dans la société, et ainsi travailler à les réduire en veillant à ce que les victimes puissent avoir accès à des services de soutien ».
Une préoccupation bien plus grande
Mais, Madame Mumbi a fait également remarquer que leur travail de protection ne se limite pas à la seule protection des enfants. « Les enfants n'existent pas seuls, ils vivent dans des familles et dans des communautés », a-t-elle déclaré, ajoutant que « dans la mesure où les familles doivent veiller à la sécurité des enfants, nous nous préoccupons également des familles et des femmes ».
Augmentation des abus pendant le confinement
Répondant à une question sur l'augmentation du taux d'abus pendant le confinement, Madame Mumbi estime que cela est dû en partie au fait que les victimes d'abus sont enfermées dans le même espace que leurs agresseurs. Elle explique qu'avant les restrictions, les victimes pouvaient échapper aux abus en allant vivre chez des voisins. Mais, pendant le confinement, observe-t-elle, les victimes d'abus n'ont pas vraiment d'alternative : elles n'ont nulle part où aller lorsque des abus se produisent.
La pauvreté et l’augmentation de la violence
Mme Mumbi attribue également l'augmentation des abus pendant le confinement à une perte de revenus, en particulier pour ceux qui dépendent de l'argent provenant d'emplois manuels ou informels. Elle souligne que le stress économique résultant de la perte de revenus a conduit un grand nombre de personnes à recourir à la violence pour résoudre de petits conflits, ce qui a inévitablement touché davantage les femmes et les enfants.
Adapter la protection de l'enfance à la situation de pandémie
Le principal point de contact de la JCAM avec les enfants est l'école, l'église et les institutions. En raison de leur fermeture, Madame Mumbi a fait savoir que son bureau a réorienté ses services vers la fourniture de produits alimentaires et de biens pour les familles confrontées au risque de famine en raison de la perte de revenus. Ces efforts visent à amortir l'effet sur les familles qui ont perdu leurs moyens de subsistance et, d'une certaine manière, à éviter le stress économique qui conduit à des abus au sein des familles, a-t-elle expliqué.
Soutenir le travail de protection de l'enfance
Mme Mumbi encourage tout le monde à s'impliquer dans la protection des enfants et des adultes vulnérables. Elle constate avec tristesse que, bien souvent, les gens agissent comme s'ils ne voyaient pas les situations d'abus ou font comme si cela ne les regardait pas. Dans ce sens, la coordonnatrice du bureau de protection des enfants et adultes vulnérables des jésuites en Afrique et Madagascar, pense que « le public doit s'opposer de manière proactive aux pratiques abusives, en intervenant en cas d'abus ».  Et de conclure : « nous sommes tous nés avec la dignité ordonnée par Dieu et si nous apprécions tout le monde et respectons la dignité de chacun - y compris les enfants et les personnes vulnérables, alors nous commencerons à créer une culture qui permet aux enfants de mener une vie sans violence et sans abus ».



domenica 1 settembre 2019

BIOETIQUE ET ENSEIGNEMENT DE DU CHRIST

Vincent Dollmann *


Dans le cadre de la révision des lois bioéthiques en France, Mgr Dollmann a indiqué quelques repères donnés par l’enseignement du Christ et a appelé les personnes croyantes et de bonne volonté à entrer dans la civilisation de la vie.  Ce message s’adresse également à tous ceux qui sont engagés dans une mission éducative.


La Vierge Marie chante le Magnificat, la louange au Seigneur, en indiquant comme raison première : « parce qu’Il s’est penché sur son humble servante ». Marie évoque ainsi la profondeur de la relation personnelle avec Dieu et la dignité extraordinaire que l’homme en tire. Dieu ne cherche jamais à rabaisser, mais toujours à élever dans la communion de vie avec lui.
Pour cela, Dieu cherche des cœurs humbles qui savent tout recevoir de lui et qui se placent sous son regard. D’ailleurs Dieu ne regarde pas au-dessus ni autour de lui, puisque rien ne le dépasse et rien, non plus, n’est son égal. Il ne peut regarder qu’en dessous. Marie l’a compris en ayant gardé cette place durant toute sa vie terrestre.
Elevée dans la gloire de Dieu, elle est pour toute l’humanité un incessant appel à laisser l’orgueil et la volonté de puissance de côté, pour se placer sous le regard de Dieu qui seul fait grandir et entrer dans la vie et le bonheur sans fin. Or c’est là une conversion difficile dans notre société où Dieu n’a plus le droit de cité. L’homme moderne vit comme si Dieu n’existait pas. Mais ne doit-il pas admettre aujourd’hui les limites et le non-sens d’une telle position. Ainsi malgré l’accélération des progrès scientifiques et techniques, le monde moderne est incapable d’éradiquer la faim et la misère d’une grande partie de la population mondiale.
Seul Dieu peut changer les cœurs, seul Dieu peut guérir notre intelligence et notre volonté pour les orienter vers les biens de la vie et du bonheur. La Vierge Marie dans son Assomption vient soutenir notre confiance en Dieu et notre obéissance à sa Parole.
En cette année de la révision des lois bioéthiques, nous vivons un moment décisif pour l’avenir de notre société. Nos responsables politiques préparent des lois touchant à la famille, mais aussi à la vie humaine de sa conception jusqu’au seuil de sa mort. Saurons-nous à la suite de la Vierge Marie témoigner de la valeur inestimable de la vie et de la nécessité de la protéger pour le bien commun de notre société et l’avenir de notre pays ?
Eclairés par la démarche de Dieu qui a choisi une famille pour permettre à son Fils Jésus de venir sur terre et encouragés par la rencontre entre Marie et Elisabeth, les deux cousines enceintes, le temps est venu d’affirmer :
Non à tout projet qui fragilise la famille et déconsidère le rôle du père et de la mère.
Mais, oui au soutien des jeunes couples qui désirent accueillir et éduquer des enfants.
Entraînés par le chant de la Vierge Marie qui proclame un Dieu ami des humbles, ne devons-nous pas dire :
            Non à tout projet qui se focalise sur les droits des adultes à l’adoption et à la procréation, oubliant les devoirs, voire le bien de l’enfant.
Mais, oui à la possibilité d’offrir à chaque enfant un père et une mère et de lui permettre de se structurer dans une relation d’altérité, selon les repères des sciences de la psychologie.
Contemplant la destinée de la Vierge Marie, première à recevoir pleinement la vie du Christ Ressuscité, nous devons affirmer :
Non aux idéologies égalitaires et relativistes qui font croire que tout se vaut et que tout se discute.
Oui au respect de toute personne, mais également de toute famille qui lui offre un cadre précieux.
Oui à l’égalité de l’homme et de la femme, mais dans le respect des différences voulues par le Créateur.
Riches du trésor de la foi et éclairés par l’espérance de la Fête de l’Assomption, nous ne pouvons pas nous désintéresser des enjeux liés aux projets de loi concernant la famille et la vie humaine. Ce qui touche la personne humaine, la vie en société, touche notre foi ; car nous croyons au Christ Sauveur de tous les hommes et de tout l’homme. Plus largement, ce respect de la vie des personnes humaines est fondamental, si nous voulons bâtir une société juste et fraternelle et œuvrer pour la sauvegarde de la création. Plaidant pour une écologie intégrale, le Pape François aime à répéter dans son encyclique que « tout est lié ». Cette prise de conscience est salutaire pour notre société prête à sacrifier les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité pour servir l’idole du désir individuel.
Lors des Etats généraux de la bioéthique l’an dernier où de nombreux chrétiens se sont exprimés, les citoyens ont pu découvrir la pertinence de la réflexion chrétienne. Le débat parlementaire des prochains mois doit devoir en prendre compte et éviter que des lois soient votées pour des intérêts de confort ou d’enrichissement. Face à la dictature du désir individuel qui devient la norme intransigeante de la vie en société, nous avons comme chrétiens un devoir de vigilance en alertant nos élus et en priant pour eux. Par notre persévérance dans la prière, nous pouvons laisser l’Esprit de Dieu agir en nous et à travers nous. Nous trouverons ainsi la lumière et la force pour promouvoir l’enseignement du Christ et de son Église.

Dans cette eucharistie, le Seigneur Jésus se fait Pasteur et Serviteur. Par l’Esprit-Saint, il se donne pour que grandisse en nous et à travers nous, son Règne de vie et de bonheur. 
Ce Règne, Dieu notre Père le veut de toute éternité pour notre humanité, comme nous le chantons avec Marie : « Il se souvient de son amour à jamais ». 
Marie, Notre Dame de l’Assomption, Notre Dame de Grâce en est le signe vivant et veut nous faire entrer dans la civilisation de la vie.

  Vincent Dollmann 
Archevêque de Cambrai, Assistent Ecclesiastique de l'UMEC-WUCT

Homélie pour la fête de l'Assomption à la Cathédrale Notre-Dame-de-Grâce de Cambrai.






mercoledì 7 agosto 2019

RD CONGO - CAMP DES ENFANTS


La Pastorale Salésienne a organisé le Camp Missionnaire des enfants du 06 au 09 juillet 2019 à Kafubu pour transmettre aux enfants l'esprit missionnaire dès l'enfance. Ils ont vécu cette expérience sous le thème : "Je suis la servante du Seigneur" pour suivre l'exemple de la Vierge Marie dans le service et donation pour les autres.  A la fin de la messe, chaque enfant a reçu un cahier et ainsi nous disons merci au président, Guy Bourdeaud'hui, et à UMEC-WUCT,  pour son attention à nous les enfants de la RD Congo. 

martedì 7 agosto 2018

LE BICE LANCE SON NOUVEAU PROGRAMME DE LUTTE CONTRE L’ABUS


Anne-Laurence Lacroix, Directrice des programmes au BICE, nous en dévoile les grandes lignes.

Quel est le bilan du programme de lutte contre l’abus qui s’achève ?
Anne-Laurence Lacroix : L’évaluation a mis en évidence des résultats très positifs dans les 17 pays partenaires. Le programmede lutte contre l’abus développé par le BICE a permis d’accompagner directement, au cours de ces trois années, plus de 11 000 enfants victimes de maltraitance. Par ailleurs, 20 000 enfants ont été sensibilisés à la lutte contre les violences de tous types. Et, dans la même période, plus de 1 500 professionnels ont été formés afin d’assurer une meilleure protection et prise en charge des victimes.

En quoi va consister la nouvelle étape du programme de lutte contre l’abus ?
ALL : Le nouveau programme s’inscrit dans la suite directe du précédent. Il sera mené jusqu’en 2021 en Amérique latine et en Europe CEI. Il ciblera toutes les formes de violences, en particulier de nature sexuelle, commises dans le cercle de confiance de l’enfant.
En Amérique latine, nous allons continuer à travailler avec nos partenaires qui appliquent déjà la méthode « Grain de sable ». Cet outil permet d’apprendre aux enfants, à partir de films, à repérer les situations à risque, à y réagir de façon adéquate et à faire appel, si besoin, à des personnes de confiance identifiées. On appelle ces personnes les « adultes relais ». C’est la formation de ces derniers qui va être renforcée pour qu’ils se sentent à l’aise s’ils doivent par exemple faire un signalement. Au total, nous espérons, avec le nouveau programme, assurer une action de sensibilisation et de prévention auprès de plus de 5 600 enfants et 21 000 adultes.

Vous allez également former les professionnels à l’audition des enfants victimes…
ALL : Oui, nous allons former des professionnels au protocole de NICHD (National Institute of Child Health and Human Development) en Arménie et en Ukraine. Nous avons déjà contribué, dans ces pays, à l’installation de deux salles adaptées à l’audition des enfants. Le protocole de NICHD permet aux personnes chargées de recueillir la parole des enfants d’obtenir des témoignages de qualité tout en respectant leur dignité. Nous avons appris de nos interventions précédentes qu’il est nécessaire de former et d’accompagner des opérateurs chargés ensuite de transmettre la méthode à d’autres professionnels. Nous veillerons à ce que ces professionnels ne restent pas seuls face à des situations de violence intrafamiliale.

Quel est le rôle spécifique du BICE dans ce programme ?
ALL : Le BICE en est l’initiateur et le soutien. Nous définissons les activités conjointement avec nos partenaires. Puis, nous les accompagnons, par exemple en les aidant à assurer une évaluation continue de l’impact de leurs actions. Nous sommes également moteurs pour créer des synergies entre les partenaires. A travers les rencontres régionales que nous organisons, ils peuvent ainsi échanger points de vue et bonnes pratiques.



mercoledì 2 maggio 2018

France. L'ECOLE, C'EST POUR TOUS LES ENFANTS!


Une campagne de sensibilisation à la scolarisation des enfants à besoin éducatif particulier s'appuie sur une édition spéciale de Mon Quotidien distribuée dans 40000 classes de CM2 et sur un site Internet qui propose des ressources et des coopérations avec des personnes en situation de handicap pour conduire des séances de sensibilisation en classe.
« L’école, c’est pour tous les enfants ! » le titre de l’édition spéciale de Mon Quotidien, journal d’information dédié aux 9-13 ans  et dédiée à la scolarisation des enfants handicapés sonne comme un slogan. Ce pourrait être la devise de l’école parisienne de la Porte d’Ivry où il a donné lieu à un débat en classe avec les acteurs associatifs qui ont participé à la rédaction du numéro et Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.
« Chacun son talent ou son handicap plus ou moins caché ! » affirmait en substance cette classe de CM2 où la différence allait si bien de soi que les visiteurs étaient bien en peine de deviner quels élèves l’auxiliaire de vie scolaire était chargée d’accompagner. « Les différences, elles sont partout car chacun est unique... » …  « Et heureusement car si on se ressemblait tous, si on pensait tous pareil… on s’ennuierait, on inventerait rien »« Et puis, cela permet aussi de s’entraider, d’aller plus loin… un peu comme dans les dictées négociées où on compare nos textes pour se corriger mutuellement nos fautes. »
Intarissables sur le sujet, les élèves avaient nourri leur réflexion à la lecture de Mon Quotidien, support de la campagne de sensibilisation annuelle conduite en partenariat avec l’Apajh, l’APF, l’Unapei et le CCAH qui a été distribué dans 40 000 classes de CM2. Une année charnière où l’enjeu est « d’ancrer cet accueil positif et bienveillant du handicap en classe en vue des années collèges, plus difficiles », a explicité Sophie Cluzel.
En effet, si l’inclusion scolaire est désormais inscrite dans le code de l’éducation et que les effectifs d’enfants handicapés accueillis à l’école qui ont presque doublé en dix ans, il reste une « marge de progression importante en matière de continuité des parcours scolaire des élèves à besoins éducatifs particuliers », a témoigné Jacques Biringer, délégué national APAJH, tandis que Luc Gateau, président de l’Unapei évoquait les « 20 000 enfants sans solution éducative ». Les acteurs éducatifs, s’ils ont salué l’effort d’accompagnement des élèves à besoin éducatifs particulier se sont interrogés sur cette demande en constante hausse, dans lequel ils voient aussi un indice du fait que la culture inclusive reste à consolider.
Pour ce faire, leur campagne inclusive s’appuie également sur un site Internet proposant des outils de sensibilisation à l’accueil du handicap : témoignages vidéo, dessins animés –notamment de la série Vinz’ et Lou-, affiches thématiques et leurs livrets pédagogiques qui offrent de précieux supports pour conduire des débats en classe. Ce site se veut aussi une plateforme de mise en relation entre les enseignants et les acteurs associatifs pour co-construire des séances de sensibilisation. L’authenticité des échanges, la multiplicité des questions des enfants aux intervenants du 22 janvier illustrent tout l’intérêt d’associer des personnes porteuses de handicap à ce travail. Des coopérations encouragées aussi par Sophie Cluzel. La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a notamment plaidé pour des collaborations accrues entre l’école et le monde médica-sociale en pleine mutation.



martedì 5 aprile 2016

ONU: 31ÈME SESSION DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU : LES RÉSOLUTIONS RELATIVES AUX DROITS DE L’ENFANT

31ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU


Lors de la 31ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui s’est tenue du 29 février au 24 mars 2016, plusieurs résolutions relatives aux droits de l’enfant ont été adoptées.
QU’EST-CE QUE LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ?
Le Conseil des droits de l’homme est le plus important organe de l’ONU chargé de la promotion et la protection des droits de l’homme, et notamment les droits de l’enfant, partout dans le monde.
Il se réunit trois fois par an au siège des Nations Unies à Genève. Il examine la situation des droits de l’homme dans chaque pays, mais s’occupe également de questions thématiques – comme le droit à l’éducation – ou de la situation de populations particulièrement vulnérables.

RÉSOLUTIONS ADOPTÉES :

-        INTERNET ET LES NOUVEAUX RISQUES DE VIOLENCES ENVERS LES ENFANTS

-        EDUCATION ET FORMATION AUX DROITS DE L’HOMME

-     PRÉVENIR LA TORTURE DES ENFANTS DURANT LES GARDES À VUES ET LA DÉTENTION PROVISOIRE

-     LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LES SITUATIONS DE RISQUE

-        EXPERT INDÉPENDANT POUR LE MALI


                                     Voir: