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domenica 27 luglio 2025

BATISSEURS DE PAIX

 


UNION PANAFRICAINE DE BATISSEURS DE PAIX

Panafrican Union

 of Peace Builders

S/C CIPCRE, B.P. 1256 Bafoussam, Cameroun Tél. : + 237 694 03 30 42


FACE A LA RÉCURRENCE 

DE LA VIOLENCE, 

L’UPABP PROPOSE UNE VOIE DE LA PAIX

Lettre de l’Union Panafricaine de Bâtisseurs de Paix (UPABP) sur les guerres en cours dans le  monde en général et en Afrique en particulier.

C’est un truisme d’affirmer qu’aujourd’hui notre monde croule sous le poids des conflits, des guerres ouvertes ou larvées. Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest de la planète, le bruit des bottes, les  déflagrations des tirs de canons, le tonnerre des avions de combat, le vrombissement de véhicules  militaires et les sifflements de missiles, la destruction de la vie humaine, la défiguration de l’architecture  urbaine et le saccage des écosystèmes, expriment à souhait la violence qui s’est emparée des êtres  humains. Cette dérive destructrice a pour causes principales l’envie, la cupidité, la convoitise, la volonté  de puissance de nations, voire de groupes ethniques sur d’autres, etc. 

Comment comprendre cette violence  devenue endémique ? Comment préparer la paix pour se protéger de la guerre ? L’Union Panafricaine de  Bâtisseurs de Paix (UPABP) insiste pour un changement de paradigme.

1 - Un monde qui a perdu la raison

L’humanité se comporte comme si elle avait perdu la raison. On n’entend que des appels à la  guerre partout. Les nations les plus puissantes sont devenues les plus belliqueuses : les Etats-Unis, la  Russie, la Chine, l’Union Européenne, Israël, Inde, Pakistan, etc. Et au lieu de négocier la paix, ce qui  serait plus sage, les autres nations recherchent aussi, fabriquent ou achètent des armes sophistiquées, y  compris nucléaires, soi-disant pour se protéger. On prépare la guerre pour se protéger de la guerre, comme  si on avait oublié qu’on récolte précisément ce qu’on a semé !

Résultat ? Le monde est à feu et à sang. L’Afrique est très impliquée là-dedans : d’après WBW,  25 sur les 45 pays où est présente une guerre qui fait au moins 1 000 morts par an se trouvent en Afrique1.  L’Est de la RDC tient une bonne place dans ce palmarès macabre : ce pays martyr saigne depuis plus de  trente ans et la guerre n’y a pas cessé malgré un accord de paix récemment signé à Washington entre le  Rwanda et la RDC. On peut en effet négocier et même signer des accords dont on sait pertinemment qu’ils  ne seront jamais mis en pratique car ils servent un tout autre objectif : temporiser pour pouvoir s’armer  ou se réarmer.

Les journalistes et les réseaux sociaux rapportent les faits de guerre comme des commentateurs  de match de football, félicitant les services de renseignement israéliens, ukrainiens ou rwandais, pour leur  « excellent travail » en Sibérie, en Iran ou en RDC, épiloguant sur les incursions touarègues au Mali et au  Niger et les conflits interethniques dans de nombreux pays en Afrique. 

Entretemps les morts se comptent par centaines de milliers et même par millions en RDC. Les  familles sont brisées et séparées. L’économie des pays en guerre se délite, suivie par des troubles sociaux. Des lanceurs d’alerte et d’autres bonnes volontés appellent à retrouver un peu plus de raison à travers  d’innombrables lettres adressées aux responsables par des institutions des Nations unies et des Eglises.  L’UPABP se joint à ces cris d’alarme pour proposer une démarche spécifique.

2 - Recadrage : profiter des catastrophes pour épanouir la vie

La guerre et les fléaux qui l’accompagnent2sont tellement récurrents que si l’on veut arrêter cette  récurrence, il faut d’abord lui donner un sens. Pourquoi ces catastrophes à répétition ? A quoi servent les  catastrophes dans nos vies ? Nous choisissons de penser qu’elles servent d’épreuves pour nous aider à  faire l’expérience d’une vie à l’épreuve de la mort, c’est-à-dire l’expérience, au cœur du relatif, de la 

1 https://worldbeyondwar.org/militarism-mapped/.

2 Voir notre Lettre à l’humanité sur la construction de la paix face aux fléaux majeurs de notre temps, mai 2022.

Vie comme elle est censée être : absolue, sans contraire et éternelle. Pour intégrer cette vérité qu’il n’y a  que la vie, que même la mort n’est qu’un révélateur de la vie (« révéler », c’est dévoiler, enlever le  voile), il faut passer par le feu, c’est-à-dire traverser les catastrophes et « passer outre, vivant ».

La vérité, c’est que pareille conscience de la vie ne s’éveille que lentement, de catastrophes  surmontées en catastrophes surmontées. Notre culture et notre éducation, quel que soit par ailleurs le  terroir où nous sommes venus au monde, ne nous prédisposent guère à entreprendre la vie déjà conscients de cette vérité. Le commun de ceux qu’on appelle à tort « mortels » (c’est seulement en passant outre la  mort qu’on se rend compte que justement, personne n’est mortel !) sait rarement au départ que « passer  outre, vivant » est une règle du jeu de la vie. Voilà pourquoi souvent « on y reste », à mijoter dans son jus  au cœur et au creux des catastrophes, au lieu d’en profiter pour épanouir la vie.

Mais comment « profiter des catastrophes pour épanouir la vie » ? En utilisant la loi des  contraires3: quand il fait froid, vous augmentez la chaleur ; quand il fait chaud, vous augmentez la  fraicheur, etc. Alors quand il fait guerre à l’extérieur, vous augmentez la paix à l’intérieur. La guerre  apporte avec elle les niveaux de conscience inférieurs, destructeurs de la société : la honte, la culpabilité,  l’apathie, le chagrin, la peur, la colère, l’avidité, l’orgueil. La loi des contraires nous invite à leur opposer  les niveaux de conscience supérieurs, bâtisseurs d’une société en équilibre : le courage, la neutralité, la  bonne volonté, l’acceptation, la raison, l’amour, la joie, la paix et l’illumination.4

Tant que nous ne comprenons pas cette loi des contraires qui transforme ce que nous appelons « le  mal » en « provocation » (appel en avant) du bien, nous n’arrêterons jamais la récurrence de la violence  dans notre monde. Nous continuerons à la condamner des lèvres tout en l’exerçant à notre tour de toutes  les façons : en pensée, en émotions, en paroles, par action et par omission de venir en aide à personnes en  danger à Gaza, en RDC et ailleurs. 

3 - Préparer la paix pour se protéger de la guerre

Face à la récurrence de la violence dans le monde, l’UPABP enseigne comment préparer la paix  pour se protéger de la guerre. Elle ne s’indigne pas, ne condamne rien ni personne – sachant pertinemment  que chacun, compte tenu de son modèle de réalité, croit être dans son bon droit ! Elle ne s’adresse pas  qu’à quelques-uns, va-t’en-guerre invétérés ou bâtisseurs de paix patentés. Elle s’adresse à tous ceux qui  ont des oreilles pour entendre, pour rappeler à l’humain sa qualité de créateur. Elle désire montrer le  chemin qui va du triangle dramatique « victime - bourreau - faux sauveur », triangle récurrent, au triangle  dynamique « créateur - challengeur – coach », la dynamique de la souveraineté5de chacun d’entre nous.  Car c’est en cultivant sa souveraineté qu’on met, d’abord pour soi-même, un terme à la récurrence de la  violence : on cesse alors de la subir et de l’exercer en retour, même en pleine guerre, par la magie du  recadrage. Quand la souveraineté de chacun est enfin reconnue et cultivée consciemment, cela contribue  à l’arrêt de la récurrence de la violence dans la société.

Il s’agit d’une démarche exigeante, que les bâtisseurs de paix qui y sont formés sont censés mettre  à la portée de la population. Elle n’interfère pas avec les autres démarches qui essaient d’arrêter le carnage.  Elle leur fournit le soubassement qui leur manque et leur apporte la clef de la mise hors-jeu de la violence  dans la gestion de nos conflits. Nous présentons ici quatre outils qui sont enseignés à l’Université de Paix  en Afrique, le Campus dont les Lauréat.e.s sont les membres de l’UPABP : la Bonne Puissance la  créativité consciente, les ingrédients de la posture juste et les fondamentaux de l’éthique des liens.

(1) La Bonne Puissance

La Bonne Puissance est la maturité de l’humanité dans l’être humain. Elle coïncide avec l’éveil  de sa divinité intérieure. Ce n’est pas une question de religion, mais de spiritualité qui est une fonction  naturelle de l’être humain, fonction que les manipulateurs de l’humanité essaient de supprimer depuis le 

3 Neale Donald Walsch la définit ainsi dans ses Conversations avec Dieu : « Faute de ce que tu n’es pas, ce que tu es  n’est pas ».

4 Voir l’échelle des niveaux de conscience dans David R. HAWKINS, Cartographie de la conscience, une échelle de  conscience éprouvée pour la réalisation de votre plein potentiel, édition Ariane, 2022, pp.55-71.  5 Lire David EMERALD, Le pouvoir de TED (The Empowerment Dynamic – La dynamique de la souveraineté), 2016.

commencement. Car ils savent qu’un être humain conscient de sa transcendance devient indomptable,  raison pour laquelle ils tentent de toutes leurs forces de gommer cette transcendance en imposant  matérialisme et transhumanisme. 

La conscience de la transcendance anime la Stabilité qu’on obtient en se souvenant de sa véritable  identité de SOUL (Single Outflow of the Universal Life - âme - Emanation Singulière de la Vie  Universelle - Energie Vitale) et qui apporte assurance en éradiquant la peur de mourir; l’Energie qu’on  récolte grâce à la pratique de l’art de vivre en ses sept domaines (respiration, alimentation, détente,  autoguérison, relation, pensée, réalisation de soi) apporte joie et force de vivre, et protège contre la  résignation ; l’Union qu’active la reconnaissance du fait que « nous sommes tous UN à la racine de notre  être - l’Energie Vitale, quelle que soit par ailleurs notre moralité », apporte accueil inconditionnel d’autrui.  Elle nous projette directement au-delà de l’ego en désactivant l’exclusion automatique de l’autre que l’ego  a la fâcheuse tendance à considérer d’abord comme un concurrent, voire un ennemi.

(2) La créativité consciente

Le travail en profondeur sur nous-mêmes passe également par la prise de conscience de la  créativité que sont nos croyances, première force qui attire les expériences que nous traversons. Prenons  toujours le temps d’ausculter nos croyances et de nous débarrasser de celles qui sont fausses, surtout celles  qui essaient de nous enfermer dans le matérialisme ou, à l’autre bout, de nous pousser à l’évasion hors du  monde tel qu’il va. Nous sommes en effet là pour bâtir le paradis sur terre en y manifestant la Gloire du  Dieu dont nous sommes chacun une individualisation unique.

Nos pensées sont la deuxième force qui concocte les expériences que nous traversons. Alors  surveillons notre mental pour le vider des pensées mortifères qui ne viennent pas de nous mais de notre  socio-culture. Apprenons à nous servir de notre propre entendement au lieu de suivre comme des  moutons de Panurge les injonctions et mandements d’« autorités » extérieures.

Nos émotions sont la troisième force qui donne vie aux expériences que nous traversons. Car les  émotions sont magnétiques et attirent ce qui leur ressemble, c’est-à-dire ce qui vibre à leur fréquence. Les  niveaux de conscience inférieurs nourrissent des émotions de basse fréquence qui nous attirent des  expériences indésirables ; les niveaux de conscience supérieurs nourrissent des émotions de haute  fréquence qui nous attirent des expériences réjouissantes. Alors développons des émotions de grande  fréquence là où des émotions de basse fréquence tendent à nous enfermer dans des pièges mortifères.

Nos paroles sont la quatrième force qui donne forme aux expériences que nous traversons. Alors,  comme on dit, tournons sept fois notre langue dans notre bouche avant de proférer ce que nous disons  ou écrivons sur les réseaux sociaux. Qu’il ne sorte de notre bouche comme de notre plume que des  bénédictions. Car chaque malédiction que nous proférons retombera également sur nous !

Nos actions sont la cinquième force qui crée les expériences que nous traversons. Alors cessons  d’agir machinalement et soyons présents à nos attitudes et comportements.

Enfin, nos réactions sont la dernière force qui met en mouvement les expériences que nous  traversons. Alors apprenons à passer de la réaction à la création. Car quand nous réagissons, nous ne  sommes pas maîtres de la situation, tandis que quand nous agissons, nous sommes aux commandes  car l’initiative vient de vous.

(3) Les ingrédients de la posture juste

C’est la posture juste qui permet d’exercer la Bonne Puissance en temps réel. Adopter la posture  juste c’est :

(3.1) Etre enraciné dans les jambes et dans la Conscience Divine à l’intérieur de soi qui, d’après  Lettre du Christ 1 (www.christsway.co.za), est « croissance, nutrition et nourriture,  guérison, protection et satisfaction des besoins, dans un système de loi et d’ordre ».

(3.2) Etre redressé dans sa colonne vertébrale et dans sa souveraineté individuelle, laquelle  consiste à obéir d’abord à son âme et à dire non à toute autorité extérieure qui voudrait nous  faire sortir de notre nature intrinsèque de « caregiver » - « donneur de soin » afin de nous  amener à quelque œuvre de maltraitance ou de meurtre.

(3.3) Ouvrir son cœur, c’est-à-dire d’abord adopter l’assise juste : comme dit Thierry Janssen,  ancien chirurgien et psychothérapeute belge à qui est emprunté le concept de posture juste6,  « je me pose, je me dépose, je me repose », puis « j’ouvre mon cœur, j’écoute le silence à  l’intérieur et je deviens le silence ».

- Je me pose : « Je prends une pose dans le temps et une posture dans l’espace ». - Je me dépose : « Je focalise mon attention sur les mouvements de ma respiration ». - Je me repose : « Je veille à relâcher toute tension dans la mâchoire et j’expire la bouche 

légèrement entrouverte. Je me laisse traverser par le souffle. Je ne retiens rien ». - J’ouvre mon cœur : « Je profite de chaque inspiration pour augmenter le volume de ma cage  thoracique, comme si un ballon gonflait à l’intérieur de ma poitrine. Ouvrir le cœur  « physiquement » et « énergétiquement » est nettement plus puissant que n’importe quel bon  sentiment ». 

- J’écoute le silence à l’intérieur : « Je profite de l’apaisement du mental pour porter mon  attention sur ce qui est au-delà de son activité ordinaire. Au-delà des sensations, des émotions  et des pensées, j’écoute le silence qui est toujours là, tout au fond, à l’arrière-fond. »

- Je deviens le silence : « Impression de dissolution dans un océan de paix et de lumière. Joie  intense. Larmes à la fois des souffrances traversées et du bonheur révélé. Infinie gratitude.  Béatitude. Paix. Sérénité. Sensation d’unité à l’intérieur et à l’extérieur. Plénitude. Absorption  dans ce qui est. Sentiment d’union à tout ce qui est. Acceptation. Illumination. Eveil. »

(3.4) Être centré, ce que les Japonais appellent cultiver le Hara, “centre vital de l’être humain”.  Ce centre est le cœur de la posture juste qui, note KG Dürckheim, « représente la seule voie  d’accès vers une stature qui exprimerait, à l’encontre de toute division dualiste, l’unité de  l’Être. Parce que, pour y parvenir on doit se libérer de toute emprise exercée par le petit moi  qui produit des crispations localisées, la situation qui se crée est celle d’abandon de l’Ego. »7

(3.5) Être fluide dans la solidarité universelle : cela signifie qu’il n’y a plus de blocage dans la  circulation de l’énergie interne dans le système énergétique. La fluidité énergétique est  l’antidote de la rigidité qui apporte la violence dans les conflits. Grâce à elle, nous passons de  la logique de la guerre à la logique de la danse et transformons nos conflits en « confluents ».  Cela nous permet de profiter de nos conflits pour « devenir ensemble plus puissants » comme  deux cours d’eau qui se rencontrent et dansent ensemble pour s’harmoniser avant de continuer  ensemble leur chemin vers l’océan. Nous coulons tous de et vers l’océan de la Conscience  Universelle ! Imaginons les belligérants en RDC, en Ukraine, en Palestine, en Iran, etc.  dépassant leurs rigidités respectives pour « danser intelligemment leurs conflits », au lieu de  continuer à « se battre comme des demeurés »8et devenant « ensemble plus puissants » grâce  à la reconnaissance et l’assouvissement l’un par l’autre des besoins de chacun.

(4) L’éthique des liens

La paix à laquelle nous aspirons, est recherche d’harmonie à quatre niveaux existentiels : la paix  avec soi-même, avec son semblable, avec son environnement et avec la transcendance. Chaque acte posé  doit s’intégrer dans cette dynamique qui, à la fois, doit nous pousser à :

- Transcender les souffrances que nous subissons et nous repentir des blessures que nous  infligeons aux autres à travers la prise de conscience et la reconnaissance du dommage causé  à autrui, l’engagement à réparer ou à compenser ledit dommage, la maitrise de soi et le  renoncement à la vengeance, au ressentiment, à la rancœur et à la haine ;

- Nous engager dans la réparation des liens sociaux brisés, le rétablissement des victimes dans  leurs droits, leur déculpabilisation, leur réhabilitation dans le groupe ou dans la communauté ; - Restaurer les liens brisés entre l’Homme et son environnement ;

- Entretenir la présence du divin dans nos vies.

6 Thierry JANSSEN, La posture juste. Comment inventer un monde en harmonie avec soi, les autres et la nature, éd.  L’iconoclaste, Paris, 2020, p.57-65.

7 Karlfried Graf DÜRCKHEIM, Hara. Centre vital de l’homme, éd. Le courrier du livre, Paris, 1974, p.214-220. 8Il faut déshonorer la guerre, car il n’y a pas en elle d’intelligence de la vie : que de la stupidité.

Ce travail sur soi dans ses quatre dimensions, nous devrions l’enseigner à nous-mêmes, dans les  communautés ecclésiales, les organisations de la société civile et dans les établissements scolaires avec  pour objectifs de semer les graines de la paix dans les consciences afin que, de proche en proche, elles  germent et fleurissent et par effet d’entrainement, ouvrent des perspectives pour un meilleur vivre  ensemble.

Conclusion

Face à la récurrence de la violence dans le monde, l’UPABP propose une voie de la paix fondée  sur un nouveau paradigme qui repose sur quatre piliers : la Bonne Puissance, la créativité consciente, la  posture juste et l’Ethique des liens. Pour nous, chacun.e est invité à expérimenter cette démarche, en  commençant par rentrer à l’intérieur de soi-même car c’est là que se trouve la porte de sortie de la violence  actuelle. Une telle approche, à la fois pédagogique et thérapeutique, souligne l’importance cruciale des  changements personnels pour provoquer des changements plus larges dans le monde et le transformer.  Elle s’inscrit dans la dynamique de la non-conformité par rapport au monde et de la transformation telle  que mise en exergue dans Romains 12 : 2 : « Ne vous conformez pas au siècle présent ; soyez plutôt  transformés par le renouvellement de l’esprit afin de discerner ce qui est bon, agréable et parfait ».

Dans un siècle de fer et de fureur où la violence dicte sa loi, l’UPABP nous invite à nous éloigner  des pratiques et valeurs mortifères qui règnent autour de nous pour nous transformer par la Bonne  Puissance, la Créativité consciente, la Posture juste et l’Ethique des liens, outils de base que nous avons  patiemment forgés pour contribuer à l’arrêt de la récurrence de la violence dans le monde. Ce travail  commence au-dedans de nous. Il est d’abord individuel. Puis il devient social par sa logique interne. Car  c’est ensemble, dans la concertation et le consensus, que nous allons transmuter nos horreurs en splendeur.

Aussi appelons-nous toutes les bonnes volontés : responsables politiques, administratifs,  traditionnels, de la société civile, confessions religieuses, familles, etc. à examiner de près la présente  proposition pour se l’approprier en vue de sauver nos sociétés de cette violence qui les détruit. De cette  manière, nous induirons des changements significatifs et positifs dans notre conscience et construirons  ensemble une paix juste et durable. 

Fait à Bafoussam, le 16 juillet 2025

 Pour l’UPABP

Le Président du Conseil d’Administration et d’Animation

Rév. Dr. Jean Blaise KENMOGNE, PhD, Fondateur et Directeur Général CIPCRE


martedì 30 gennaio 2024

UNE CULTURE DE FRATERNITE'

 Les évêques d'Afrique et d'Europe créent des ponts pour «une culture de fraternité»

«Nous assistons à une augmentation de la violence contre les chrétiens et de la misère causée par l'injustice mondiale et la mauvaise gouvernance». C’est ce qu’ont dénoncé les délégués du SCEAM et du CCEE réunis à Nairobi au Kenya. Ils ont affirmé leur engagement à construire des «ponts qui non seulement relient nos continents, mais qui nourrissent la croissance et l'épanouissement de nos diverses communautés dans la foi, l'espoir et l'amour à marcher ensemble».

 

-Jacques Ngol, SJ - Cité du Vatican

 «Alors que nous nous trouvons à un moment crucial de notre monde, nous, les évêques d'Afrique et d'Europe, nous unissons pour cultiver une culture de fraternité» afin de créer «un avenir plus harmonieux et prospère». C’est ce qui ressort du communiqué, rendu public par les évêques délégués du symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) et du conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), réunis du 23 au 26 janvier 2024 en séminaire à Nairobi au Kenya. À l’issue de cette rencontre, les prélats de deux continents ont produit un communiqué final à travers lequel ils ont soulevé quelques sujets. Les évêques appellent à plus de coopération entres les églises d’Afrique et celles d’Europe pour relever les défis majeurs auxquels est confronté notre monde dans l’esprit synodal.

 Un monde face à l’instabilité

«Nous reconnaissons les changements profonds et l'instabilité croissante dans notre monde, y compris les conflits en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient», ont relevé les évêques. À ces changements et cette instabilité, s’ajoute «une augmentation de la violence contre les chrétiens et la misère causée par l'injustice mondiale et la mauvaise gouvernance». Pour les délégués du SEAM et du CCEE, au milieu de ces défis alarmants, «notre foi dans le Seigneur ressuscité reste inébranlable». Le Christ est celui qui nous apporte la paix et l'espoir, offrant un phare de lumière et de certitude au milieu de la tourmente et de l'incertitude qui caractérisent notre époque.

 Se prononçant sur le chemin synodal les évêques ont reconnu l’importance de ce changement qui vise à «aligner l'Église sur les défis du 21ème siècle». Ce chemin de réforme engagé par l’Église ont-ils rappelé «préconise la décentralisation, une collaboration accrue avec les évêques, et répond aux divers besoins culturels et pastoraux, en particulier ceux pertinents pour l'Afrique». C’est un changement de paradigme qui marque une «nouvelle ère pour la curie, se concentrant sur le service et incarnant la vision d'une Église synodale, enracinée dans la communion, la participation et la mission», ont-ils poursuivi.

 Un regard sur le déroulement du synode sur la synodalité

Faisant un retour sur le déroulement de la première session des travaux du synode sur la synodalité, les responsables religieux ont fait savoir qu'ils embrassent «les perspectives européennes et africaines: l'identité ecclésiale diverse de l'Europe favorise un voyage ecclésial profondément à l'écoute et discernant, mettant en lumière la transparence et le dialogue, tandis que les aspects culturels et sociétaux spécifiques de l'Afrique mettent l'accent sur les valeurs communautaires et l'inclusivité». Dans ce sens, ils ont assuré attendre avec impatience la deuxième phase qui aura lieu en octobre 2024, cette session qui sera une occasion pour «approfondir notre relation et mettre en œuvre des actions concrètes qui reflètent notre unité en Christ».

 En terme de propositions, les évêques membres du SCEAM et du CCEE ont affirmé leur désir de bénéficier de part et d’autres d’un «échange sain, missionnaire et pastoral entre les conférences de l'Europe et de l'Afrique». Ceci vise une intégration des valeurs telles que «l'esprit communautaire et la famille dans la vie paroissiale». En outre, ils préconisent un «programme d'échange de prêtres sain entre nos continents». Cette collaboration, ont-ils justifié, «s'étendra à la formation et au discernement communautaire, menée dans un esprit d'humilité et de respect mutuel entre nos Églises».

 Une attention aux jeunes

Enfin, le communiqué a souligné une attention particulière que proposent les évêques du SCEAM et du CCEE «aux voix et aux contributions des jeunes dans un monde de plus en plus numérisé». Ils ont par ailleurs affirmé «la nécessité de leur implication active dans la vie et la mission de l'Église», reconnaissant «leurs perspectives uniques et leur énergie». Pour eux, en écoutant attentivement les expériences et les idées de ces jeunes, tout en les guidant dans la foi, «nous nous engageons à une compréhension et une réponse plus profonde à leurs besoins».

 Vatican News

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lunedì 7 novembre 2022

UNE THEOLOGIE DE LA SAGESSE

 


Penser une «théologie

 de la sagesse» africaine


Dans son message adressé aux participants au deuxième Congrès Panafricain sur la Théologie, la société et la vie pastorale, le Pape François a appelé les théologiens africains à élaborer une théologie de la sagesse, inspirée de l’héritage ancestral. Pour le père jésuite Emmanuel Bueya, une telle Théologie africaine peut se baser sur des éléments de la culture africaine comme l’Ubuntu, la Maât, le partage et bien d’autres.

  - par Stanislas Kambashi,SJ et Christine Kinghombe – Cité du Vatican

 À l’occasion du deuxième Congrès panafricain sur la théologie, la société et la vie pastorale, organisé à Nairobi, au Kenya,  le Pape François avait adressé aux participants un videomessage dans lequel il appelait à penser une «Théologie de la sagesse».

Dans une interview accordée à Vatican News, le père Emmanuel Bueya, jésuite originaire de la RD Congo et professeur des relations internationales à Hekima Peace Studies à Nairobi, estime que la «Théologie de la sagesse» peut être comprise comme «un retour aux traditions qui nous offrent une manière d’être dans le monde»La sagesse, a-t-il expliqué, nait souvent d’une réflexion sur l’expérience. «L’Afrique et son histoire comportent une expérience de bonheur et de malheur, qui ont pu engranger une certaine sagesse qui peut être éclairante pour les populations qui avancent».

Cela étant, la Théologie de la sagesse n’est pas à mettre en opposition avec la «Théologie académique». C’est plutôt «une théologie du peuple», qui cherche à revenir vers la population. Pour le jésuite congolais, une telle théologie «comprend l’expérience quotidienne de la survie et de la foi. La patience dans les épreuves et la confiance en Dieu sont toujours présentes au cœur de l’histoire ; car quel que soit la durée de la nuit, le soleil finira par apparaitre…».

La «Théologie de la sagesse» et ses implications

Cette théologie dite de la sagesse implique que l’africain ou un autochtone ne doit pas être considéré comme «une personne à qui venir aide», car il a en lui un potentiel qui bien souvent est minimisé en rapport «l’autre». La «Théologie de la sagesse» a pour effet, comme dans la démarche du synode, la rencontre et la reconnaissance de l’autre, comme étant un être humain, capable d’initiatives et de réflexion, avec qui on peut construire ensemble une communauté conviviale et heureuse.

Pour l’africain, la théologie de la sagesse implique également le respect de ses traditions et la pratique de ses valeurs éthiques, a indiqué le père Bueya, qui a expliqué qu’il s’agit d’une démarche où l’Ubuntu est considéré comme la racine cardinale; ou comme dans la sagesse de  l’Egypte pharaonique avec la Maât où la justice est harmonieuse. Dans cette dynamique, l’africain sera capable de «sortir des sociétés post-coloniales, déstructurées, avec des économies gangrenées par une injustice et des violences de tout genre… pour entrer dans une dynamique où le royaume de Dieu cesse d’être une utopie, mais devient un projet de vie au quotidien parce qu’en tant que chrétiens, c’est cela notre vocation. », a ajouté le père Bueya.

La valeur de l’être humain, une donnée essentielle de la «Théologie de la sagesse»

Outre l’Ubuntu et la Maât, la théologie de la sagesse peut s’appuyer sur d’autres éléments comme l’humanité, que le philosophe congolais met en contradiction avec l’idéologie capitaliste amenée par le néolibéralisme. Le père Bueya a évoqué le cas de son pays la RD Congo, où les richesses naturelles sont pillées par les multinationales, au détriment de la population et de l’environnement. «Je suis du Congo et quand je regarde comment les multinationales saccagent nos richesses, transforment la population en instrument pour le gain, pour l’appât, c'est là où il faut profiter de cette sagesse pour faire comprendre que le plus important c’est l’être humain», a-il-ajouté.

Reconnaitre en l’autre un frère, un ami, implique des valeurs telles que l’hospitalité, le respect de la différence qui est une richesse pour que dans la complémentarité, l’on soit en mesure de promouvoir l’autre dans toute sa diversité et sa richesse. Le prêtre congolais a aussi souligné l’importance du partage, en indiquant qu’à «l’église on parle souvent de l’agapé; et c’est au sein de cette agapé que cette theologie peut s’épanouir car les hommes vont main dans la main, comme dit le psalmiste».

L’apport de la théologie de la sagesse à la société africaine

Pour le père Bueya, la théologie de la sagesse apportera aux sociétés africaines un changement de paradigme. En effet, l’accent ne sera plus mis sur les institutions mais plutôt, sur la personne spécifique à sauver, dans sa situation concrète. Une deuxième dimension, a-t-il poursuivi, est le changement dans la manière de concevoir le monde. Aujourd’hui, ce n’est plus l’homme qui est au centre comme à l’époque de Protagoras. «Maintenant, on se rend compte qu’on doit quitter l’anthropocentrisme pour entrer dans une dimension de la nature, qui n’est plus considérée comme une chose à conquérir, mais comme une mère qui nous porte, qui nous nourrit. Et c’est de la sagesse africaine, qui est porteuse d’une philosophie de la participation. Je ne suis pas un corps, je suis mon corps; le monde n’est pas un habitat qu’il faut transformer à sa façon, mais plutôt un co-être avec lequel il faut vivre. La théologie de la sagesse est ainsi une théologie africaine en amont de tout autre courant de pensée », a expliqué le père Emmanuel.

Appel à la conscience des jeunes

Le père Bueya a invité les jeunes africains à entrer dans cette dimension où le dialogue devient un facteur important pour le développement des nations. Au-delà de toutes les idéologies, a-t-il fait observer, l’homme africain cherche des bonnes conditions de vie. La meilleure vie n’est seulement ailleurs au point de risquer sa vie dans la traversée du désert ou de la Méditerranée ou encore dans toute sorte de migration. Le jésuite congolais est convaincu qu’avec toutes les richesses qu’ont leurs pays, les africains peuvent s’en sortir mieux qu’ailleurs.

Il a en particulier appelé les jeunes de la RD Congo, d’où il est originaire, à se mettre ensemble, en unissant leurs atouts et expériences, afin de construire un pays prospère et beau.

 Vatican News

 

lunedì 29 agosto 2022

L'AFRIQUE ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE


 L’Afrique face à la lutte contre le changement climatique

Bien qu’émettant le moins de gaz à effet de serre au monde, l’Afrique subit pleinement les effets du changement climatique. Les secteurs clefs pour l’économie et la sécurité alimentaire en paient le prix. Youba Sokona, vice-président du Giec, Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, fait le point sur la situation.

 Entretien réalisé par Myriam Sandouno - Cité du Vatican

L’Afrique émet moins de 5% des gaz à effet de serre de la planète, mais elle reste fortement exposée aux effets néfastes du changement climatique. Canicules fréquentes et plus longues, sècheresses, inondations et cyclones, ces phénomènes ont déjà touché des millions d’Africains et menacé leurs moyens de subsistance.

Entre 2020 et 2021, selon la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Afrique a enregistré 131 catastrophes liées à des conditions météorologiques extrêmes et au changement climatique. Le continent voit également son PIB amputé de 5 à 15% en fonction des pays, selon un rapport de la BAD daté de mai dernier.

Dans sa lutte contre le changement climatique, l’Afrique rencontre quelques difficultés liées à un «manque d’appui sur le plan financier, technique et institutionnel», affirme Youba Sokona, vice-président du Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, soulignant que le continent dispose de «peu de moyens et de capacités limitées».

Selon le rapport de la BAD sur les perspectives économiques africaines en 2022, l’Afrique a besoin d’un financement de 1.300 à 1.600 milliards de dollars pour faire face de manière efficace au changement climatique. La prochaine Conférence des Nations-unies sur le changement climatique, la COP27, dite «COP africaine» se réunira en Égypte du 6 au 18 novembre prochain.

Vatican News


lunedì 21 marzo 2022

LE MONDE A SOIF DE PAIX


 MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS,

SIGNÉ PAR LE SECRÉTAIRE D'ETAT PIETRO PAROLIN,

À L'OCCASION DU 9ème FORUM MONDIAL DE L'EAU

Au nom du pape François, je voudrais exprimer mes plus cordiales salutations à tous les participants réunis pour le 9ème Forum Mondial de l’Eau, autour du thème La sécurité de l’eau pour la paix et le développement. Il convient de souligner l’importance de cette question, tant sont nombreux les défis actuels et futurs la concernant pour notre humanité.

Notre monde a soif de paix, de ce bien indivisible qui nécessite l’effort et la contribution constante de chacun et qui repose notamment sur la réalisation des besoins essentiels et vitaux de chaque personne humaine.

La sécurité de l’eau est aujourd’hui menacée par divers facteurs, notamment, la pollution, les conflits, le changement climatique et l’exploitation abusive des ressources naturelles.  L’eau constitue pourtant un atout précieux pour la paix. De ce fait, on ne saurait la considérer simplement comme un bien privé, générateur de profit mercantile et sujet aux lois du marché.

De plus, le droit à l’eau potable et à l’assainissement est étroitement lié au droit à la vie, qui est enraciné dans la dignité inaliénable de la personne humaine et constitue une condition pour l’exercice des autres droits humains. L’accès à l’eau et à l’assainissement constitue en réalité un « droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes ». Par conséquent, le monde a « une grave dette sociale envers les pauvres qui n’ont pas accès à l’eau potable » [1], mais aussi envers tous ceux pour qui les sources d’eau potable traditionnelles ont été polluées au point de les rendre dangereuses, détruites par les armes et rendues inutilisables, ou encore taries suite à une mauvaise gestion forestière.

Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes se voient privées d’un accès à l’eau potable et/ou à l’assainissement. Pensons à toutes les conséquences concrètes que cela peut avoir en particulier pour les patients dans les centres de santé, pour les femmes en travail, pour les prisonniers, les réfugiés, les déplacés.

J’adresse un appel à tous les responsables et dirigeants politiques, économiques, aux diverses administrations, à ceux qui sont en mesure d’orienter la recherche, les financements, l’éducation et l’exploitation des ressources naturelles et de l’eau en particulier, afin qu’ils aient à cœur de servir dignement le bien commun, avec  détermination, intégrité et dans un esprit de coopération. [2] 

Soulignons de plus, qu’ « affronter les questions liées à la pénurie d’eau et à l’amélioration de la gestion de l’eau, en particulier par les communautés, peut aider à créer une plus grande cohésion sociale et davantage de solidarité » [3], à initier des processus [4], à tisser des liens. De fait, l’eau nous est un don de Dieu et un héritage commun dont il convient d’assurer la destination universelle pour chaque génération.

Par ailleurs, il est un constat selon lequel « les eaux douces, aussi bien en surface que souterraines, sont largement transfrontalières. [Par conséquent], si des pays s’accordaient davantage pour collaborer au sujet de l’eau dans divers endroits du monde, ce serait une grande avancée pour la paix. (…) Des mécanismes rodés de coopération en matière d’eaux transfrontalières constituent un important élément de paix et de prévention des conflits armés. » [5] A ce propos, comment ne pas penser au fleuve Sénégal, mais aussi au Niger, au Nil et aux autres grands fleuves qui traversent plusieurs pays ? Dans toutes ces situations, l’eau doit devenir un symbole d’accueil et de bénédiction, un motif de rencontre et de collaboration qui fasse grandir la confiance mutuelle et la fraternité.

Rappelons « qu’à l’origine de celle que nous appelons la nature dans son sens cosmique, il y a un dessein d’amour et de vérité [, et que] le monde n’est pas le fruit d’une nécessité quelconque, d’un destin aveugle ou du hasard » [6]. Gérer l’eau de façon durable et avec des institutions efficaces et solidaires ne constitue donc pas seulement une contribution à la paix ; c’est aussi une façon de reconnaitre ce don de la création qui nous est confié pour qu’ensemble nous en prenions soin.

Le Pape François vous assure de sa prière pour que ce Forum Mondial de l’Eau soit l’occasion de travailler ensemble à la réalisation du droit à l’eau potable et à l’assainissement pour chaque personne humaine, et pour qu’il contribue ainsi à faire de l’eau un véritable symbole de partage, de dialogue constructif et responsable en faveur d’une paix durable, parce qu’édifiée sur la confiance [7].

  Cardinal Pietro Parolin

Secrétaire d'État de Sa Sainteté

Vatican News  

MESSAGE DU PAPE