Visualizzazione post con etichetta RD Congo. Mostra tutti i post
Visualizzazione post con etichetta RD Congo. Mostra tutti i post

sabato 4 settembre 2021

L'UMEC-WUCT MISSIONAIRE en RD CONGO


 LE SOURIRE DE L’UMEC  MISSIONNAIRE TRANSFORME  LE MONDE

 

Notre organisation de l’UMEC au niveau de la RD Congo est dans la joie de vous exprimer sa reconnaissance pour tout ce que UMEC Mondiale fait pour nous assister.

 Au mois d’Août 2021, le Père Albert Kabuge, Salésien de Don Bosco a reçu le matériel (cahiers, bics, fardes, tasses cov,…) que vous avez envoyé.

Votre geste nous montre que nous pouvons faire ensemble la Mission et avec tout ce que nous avons reçu nous avons envoyé dans les deux Associations ADEPESIDI et BETHANIE et dans d’autres milieux périphériques.

Ainsi les enfants de la Rwashi, de Kinke, de Fungurume, de Malambwe, de Kapolowe Mission, et  de Kipushi ont senti votre présence. Pour nous ce geste nous invite à conclure que le « Sourire de l’UMEC transforme le monde. » Continuons à répandre ce sourire autour de nous pour le bien des nos enfants et nos jeunes afin qu’ils soient bien éduqués.

 Par cette occasion, nous tenons à remercier tous les membres de l’UMEC qui nous accompagne et en particulier le président Guy qui se donne corps et âme pour les expéditions vers notre ville Lubumbashi.

Que Dieu vous protège et vous bénisse pour cette joie que vous transmettez parmi nous.

A. Kabuge





domenica 13 dicembre 2020

RD CONGO - COVID-19 : INFORMATION ET COMMUNICATION


Technologie de l'Information et de la Communication pour l'Education RDC COVID-19


Marc-Marie Mutangala



Abstract

The situation that has arisen in the DRC in the management of the crisis in the field of education during the period of lockdown has prompted me to reflect on the potential that technologies offer today. This could sensitize members of the government, officials of structures offering different training courses to take different options to ensure the training of their learners in the different social situations of this country where it is difficult to bring the learner and the tutor together. How to have a different but effective management to organize the training without exposing the learners and the trainers to danger? This question is really topical in the DRC, not only for the last pandemic, but because of all these epidemics that the country is often managing in silence, because of the insecurity that is experienced in several areas of this country and also because of the impossibility of governments to set up training and education spaces in several parts of the country. This can be a motivation and a tool to be exploited to really carry training modules where there is a lack of schools and teachers, but where young Congolese also have the right to be trained. So this disclosure article presents the technological possibilities of today and the education situation in the DRC according to a 2014 report from RESEN.

 

La situation qui s'est vérifié en RDC dans la gestion de la crise dans le domaine de l'enseignement pendant la période de confinement m'a poussé à réfléchir sur les potentialités que les technologies offrent aujourd'hui. Cela pourrait sensibiliser les membres du gouvernement, les responsables des structures offrant différentes formations à prendre des options différentes pour garantir la formation de leurs apprenants dans les différentes situations sociales de ce pays où c'est difficile de réunir l'apprenant et le tuteur. Comment avoir une gestion différente mais efficace pour organiser la formation sans exposer au danger les apprenants et les formateurs ? Cette question est vraiment d'actualité en RDC, pas seulement pour la dernière pandémie, mais à cause de toutes ces épidémies que le pays est en train de gérer souvent en silence, à cause de l'insécurité qui se vit dans plusieurs aires de ce pays et aussi à cause de l'impossibilité des gouvernements à ériger des espaces de formation et d'enseignement dans plusieurs contrées du pays. Cela peut être une motivation et un outils à exploiter pour vraiment porter des modules de formation là où manque école et enseignants, mais où les jeunes Congolais ont aussi droit à être formés. Alors cet article de divulgation présente les possibilités technologiques d'aujourd'hui et la situation de l'éducation en RDC selon un rapport de 2014 du RESEN.

 

La situazione nella RDC nella gestione della crisi nel campo dell'istruzione durante il periodo di reclusione mi ha portato a riflettere sul potenziale che la tecnologia offre oggi. Questo potrebbe sensibilizzare i membri del governo, i responsabili delle strutture che offrono una formazione diversa, a prendere diverse opzioni per garantire la formazione dei loro allievi nelle diverse situazioni sociali di questo paese dove è difficile riunire l'allievo e il tutor. Come avere una gestione diversa ma efficiente per organizzare la formazione senza esporre gli allievi e i formatori a pericoli? La questione è davvero attuale nella RDC, non solo a causa dell'ultima pandemia, ma per tutte queste epidemie che il Paese sta gestendo spesso in silenzio, per l'insicurezza che si sta vivendo in diverse aree del Paese e anche per l'impossibilità dei governi di costruire spazi di formazione e di insegnamento in diverse parti del Paese. Questo può essere una motivazione e uno strumento da sfruttare per portare davvero moduli di formazione dove mancano scuole e insegnanti, ma dove i giovani congolesi hanno anche il diritto di essere formati. Quindi questo articolo di divulgazione presenta le possibilità tecnologiche di oggi e la situazione dell'istruzione nella RDC secondo un rapporto del 2014 della RESEN.

 

https://www.researchgate.net/publication/344432232_Mutangala_Technologie_de_l'Information_et_de_la_Communication_pour_l'Education_RDC_COVID-19

 

 (PDF) Mutangala Technologie de l'Information et de la Communication pour l'Education RDC COVID-19 (researchgate.net)



 

lunedì 26 ottobre 2020

ENSEIGNER ET FORMER L’HOMME AUTREMENT

 ENSEIGNER ET FORMER L’HOMME AUTREMENT : 

UN DÉFI POUR L’ECOPO-LUBUMBASHI (R.D. CONGO)

DISCOURS ACADEMIQUE DU PROFESSEUR EMMANUEL M. BANYWESIZE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE LA GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE, PRONONCÉ À LUBUMBASHI, LE 24 OCTOBRE 2020

Excellences, Honorables, Révérend Père Provincial, Révérends Pères et Révérendes Sœurs, Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Étudiantes et étudiants, Le rituel académique en République démocratique du Congo veut que le Recteur ou le Directeur général prononce un discours académique au cours de la cérémonie de proclamation des résultats des étudiants et de collation des grades académiques. Je vais donc m’y soumettre, en intitulant mon discours : Enseigner et former l’homme autrement : un défi pour l’EcoPo-Lubumbashi.

Je privilégierai une démarche articulée sur la sociologie du présent qui se veut phénoménologique, c’est-à-dire consacrée à la compréhension d’événements ou de faits tels qu’ils apparaissent, se succèdent et affectent les humains dans le monde jamais figé mais toujours dynamique, confronté aux multiples défis.

L’un des défis majeurs auxquels les humains et les sociétés sont confrontés en ces temps des crises et menaces globales, dont celle de la pandémie de Covid-19, c’est (sur)vivre ensemble grâce à la politique de l’humain qui s’instruit des changements dans le monde. Les changements majeurs sont souvent provoqués par des facteurs tels la guerre, la crise économique, le réchauffement climatique, les pandémies et les surgissements des mouvements sociaux sous forme des foules dans l’espace public.

Aucune société n’y échappe et, ce faisant, toutes les sociétés sont confrontées au même défi : celui qui consiste à se réinventer pour perdurer dans le temps et garantir à ses populations un avenir meilleur qui se décline en termes d’une vie bonne purgée des violences, de misère et d’indigence matérielle et d’indignité. La réinvention sociale n’est possible que si l’éducation des citoyens est placée au cœur de la politique approchée dans son sens étymologique, à savoir : prise en charge commune de la polis, cité qui rassemble les humains sous le règne des lois édictées en vue de l’intérêt général. La politique ainsi entendue, porte une autre idée : celle de politeia, citoyenneté qui renvoie à la …..

Voir: ENSEIGNER ET FORMER L'HOMME






lunedì 19 ottobre 2020

RD CONGO . ANIME' PAR L'ESPERANCE

 


TUENDELEE-LUBUMBASHI-AFC RD CONGO: 

Le 18 Octobre 2020, journée de la mission mondaile, la Pastorale Salsienne des Jeunes a lancé ses activités pastorales pour l'année 2020-2021, c'était une occasion de former les jeunes sur l'Espérance et la Sainteté en prenant le modèle du Bienheureux Carlo Acutis tout en répondant à l'appel de Dieu les jeunes ont vécu cette journée avec le thème: "Animé par l'espérance, jeune, prépare-toi à rencontrer ton Dieu. " 

 Dans cette joie salésienne, 1300 jeunes ont répondu à cet appel pastoral, la messe a été présidée par le P. Albert Kabuge. 

A la fin de la messe tous les jeunes ont été envoyés en mission pour annoncer la Bonne Nouvelle dans leurs milieux selon le style du Bienheureux Carlo Acutis. 




martedì 21 luglio 2020

RD Congo - P. ALBERT KABUGE - DIPLOME DE DISTINCTION


DIPLOME  DE  DISTINCTION- PROVINCIALAT-LUBUMBASHI - RD CONGO 

Le 18 Juillet 2020 lors de la réunion du Conseil provincial, l'Organisation Congo Avenir Pro (CAP) a décérné un Diplôme de distinction au Père Albert KABUGE en signe de reconnaissance de son travail loyal rendu auprès de la jeunesse congolaise et d'ailleurs. 
Pendant la cérémonie la délégation en présence du Conseil provincial s'est exprimée en ces termes:' Pour  discerner ce diplôme de distinction au Père Albert Kabuge ,  l'équipe du CAP a vu et constaté  son énergie et disponibilité mises à profit des jeunes, sans oublier son sens aigu de leadership y compris ses splendides initiatives "Missionnaires 24h sur 24 " qui a produit des fruits inébranlables au sein de la jeunesse
A la fin de la cérémonie, le Père Albert Kabuge a remercié cette organisation qui l'encourage dans la mission auprès des jeunes en cette période de la pandémie du coronavirus qui préoccupe le monde entier. Il a en outre, souligné que ce diplôme est décerné à toute la Province AFC car la mission ne se réalise pas seul mais avec le concours de tous. 



giovedì 2 luglio 2020

RD CONGO: 60 ANS DE L'INDIPENDENCE


RD Congo: pour les 60 ans de l'indépendance, le Cardinal Ambongo tonne

Il ne pouvait en être autrement pour l’archevêque de Kinshasa. Un homme d’Eglise sans langue de bois. Il dresse un bilan sévère et s’en prend aux politiciens verreux à l’occasion du 60e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.

Jean-Pierre Bodjoko, SJ* - Cité du Vatican

Il serait un exercice inutile que de vouloir faire l’herméneutique ou tout autre commentaire de l’homélie du Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ses mots n’ont pas de second sens. Il faut les comprendre tels qu’ils sont dits : clairs et sans ambages. De la gestion chaotique de la chose publique, de la souffrance de la population, de l’impunité des politiciens, de l’insécurité récurrente, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des rapports avec les pays voisins, du poids des Eglises Catholique et Protestante, etc, le Cardinal Ambongo a dit tout haut ce qu’aucun autre citoyen congolais ne peut dire. Ou si quelqu’un d’autre le disait, il ne sera pas autant audible. Je préfère et suggère une lecture attentive de cette homélie de l’archevêque de Kinshasa. Moi je retiens son avertissement prophétique : «Lorsque le moment viendra, lorsqu’ils s’obtiendront à faire passer ces lois et ce personnage à la tête de la CENI, il faudra qu’il nous trouve sur leur chemin».
*Twitter : @JPBodjoko E-mail: jeanpierre.bodjoko@spc.va
Texte intégral de l’homélie du Cardinal Fridolin Ambongo
Homélie de Son Eminence Fridolin Cardinal AMBONGO BESUNGU, Archevêque Métropolitain de Kinshasa, le 30 juin 2020 à l’occasion du 60ème anniversaire de l’Indépendance de la RD Congo
Liturgie de la Parole du mardi 30 juin 2020 (60 ans de l’Indépendance de la RDC)
1ère lecture : Exode 13, 3-10 Psaume 5, 6-8 Evangile : Matthieu 25, 14-30
Excellence Monseigneur le Vicaire Général, Chers Frères et Sœurs dans le Seigneur, Chers Compatriotes
1. La RD Congo, notre pays, célèbre aujourd’hui un jour exceptionnel : le 60ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Nous n’avons pas le droit d’oublier ce jour qui a été l’aboutissement de tant de sacrifices et du sang versé par les vaillants fils et filles du Congo.
2. Comme nous l’avions entendu dans la première lecture, à la sortie d’Egypte, Moïse avait dit aux Israélites : « Souvenez-vous de ce jour » (Ex 13,3.8). Et nous peuple Congolais, nous avons ce grave devoir de mémoire, de nous souvenir de ce jour. Seulement, l’événement que nous célébrons aujourd’hui est aussi, en partie, à la source de notre malheur d’aujourd’hui. Contrairement aux pays voisins, l’indépendance du Congo, obtenue le 30 juin 1960, a été une indépendance plus rêvée que réfléchie : alors qu’ailleurs, on réfléchissait sur le sens de l’indépendance, on préparait les gens aux conséquences de l’indépendance ; nous, au Congo, nous rêvions l’indépendance ; de telle sorte que notre indépendance a été rêvée avec émotion, avec passion, avec l’irrationalité, au point qu’à ce moment-là, nous ne savions pas ce qui nous attendait le lendemain. La conséquence sur le comportement des Congolais qui ont eu à accéder des responsabilités continue encore à se vérifier aujourd’hui.
3. Rêver de l’indépendance signifiait pour les Congolais de l’époque : accéder à l’indépendance pour occuper les postes des Blancs, s’asseoir sur les sièges des Blancs, jouir des avantages qui étaient réservés aux Blancs et pas aux Indigènes à l’époque. Accéder à l’indépendance signifiait pour beaucoup, la fin des travaux forcés, justement ; mais au-delà des travaux forcés, l’indépendance était comprise comme la fin de tous les travaux salissants. A l’indépendance, nous ne ferons plus des travaux de terre, nous serons tous des chefs. Nous allons occuper les postes des blancs. Le lendemain de l’indépendance, et cela s’est vérifié avec la décision de la zaïrianisation : les Congolais ont occupé les postes des Blancs. Et étant donné qu’ils ne comprenaient rien de ce que faisaient les Blancs quand ils occupaient tel ou tel poste, l’exercice d’autorité, l’exercice des charges, que ce soit des charges politiques ou dans le socio-économiques ou dans l’administration a été compris comme l’occasion de jouir comme les Blancs.
4. Ainsi, l’exercice d’autorité au Congo a été compris comme une occasion de jouissance. On accède au pouvoir pour jouir, non pas rendre service à ceux qui sont sous ma responsabilité mais pour jouir comme le Blanc. Alors que ce dernier, quand il était assis sur ce fauteuil, il ne faisait pas que jouir. Il travaillait. Il comprenait le sens de son travail. Nous, par contre, nous avons mis de côté le service à rendre aux autres et nous avons mis l’accent sur la notion de la jouissance.
5. Un regard rapide sur les soixante ans qui viennent de se passer montre que ce grand rêve des Congolais a été progressivement brisé par une série des faits et événements. Nous avons connu la succession des régimes autocratiques qui arrivent au pouvoir comme les colons sans aucun souci de la volonté du peuple et cela continue jusqu’aujourd’hui : par la force, les guerres ou par la ruse, la fraude et en installant un système égoïste dans la gestion de la chose publique au lieu de promouvoir le bien-être commun du peuple congolais à qui on estime qu’on a aucun compte à lui rendre parce que ce n’est pas à grâce de lui qu’on est arrivé au pouvoir. On ne se sent pas du tout redevable à ce peuple. A cela s’ajoutent la culture de l’impunité pour les grands. On sanctionne les petits qui volent une poule, qui vole une chèvre, qui donne un coup à quelqu’un. Il peut se retrouver à Makala. Les grands, c’est l’impunité totale. Heureusement que il y a quelque chose qui commence à bouger. Il y a l’acharnement de la majorité parlementaire actuelle à faire main basse sur la CENI et la Magistrature. Ce sont des pratiques qu’on ne peut jamais tolérer. Parce que nous savons que de ces deux Institutions, dépendent l’indépendance du peuple. Et ses principes sont consacrés dans l’Etat de droit. Quand on parle de l’Etat de droit, il y a ces principes-là : l’indépendance de l’organe qui organise les élections et l’indépendance de la Justice, de la Magistrature. Si vous n’avez pas ces deux-là, oubliez l’importance qu’on puisse accorder au peuple.
6. Comment comprendre que 60 ans après son accession à la souveraineté internationale, le peuple congolais continue à s’appauvrir au point d’être classé aujourd’hui parmi les peuples les plus misérables de la terre. L’inviolabilité de son territoire n’est vraiment pas garantie et le projet de la balkanisation du Congo toujours à l’ordre du jour. Quand nous regardons tout ce qui se passe à l’Est du pays, la situation à Ituri, avec l’insécurité organisée, malheureusement par certains responsables à partir de Kinshasa ; la situation à Beni-Butembo, avec les ADF-NALU qui sont toujours là. Comment expliquer que toute une armée du pays comme le Congo ne soit pas capable de déloger ces quelques individus qui sont dans la brousse à Beni. Et pourtant, vous vous en souviendrez qu’au mois de janvier, l’Armée avait solennellement annoncé ici la fin de ces Mouvements ADF-NALU qu’elle avait pris le contrôle de tout le territoire et qu’elle les avait mis hors d’état de nuire. Pourtant, ils sont toujours là et toujours menaçants. Il y a la situation au Sud-Kivu, dans le Diocèse d’Uvira, autour de Minembwe, où les Armées des pays voisins viennent s’affronter chez nous : Rwanda et le Burundi. Et que dire de la situation au Tanganyika : même la Zambie qui, jusqu’ici, est considérée comme un pays ami, se permet d’occuper notre territoire. La vérité est que le Congo qui a 9 voisins, tous sont présents chez nous : soit par leurs Armées, c’est la plus part des cas ; soit par leurs immigrés. Nous savons que derrière les immigrés se cache la politique d’occupation de notre pays. C’est le cas de Grand Nord, avec les réfugiés venant de Centrafrique et avec les éleveurs Mbororo. Quant à la spoliation de ses ressources naturelles, elle se fait au grand jour, avec la complicité des certains Congolais, sans que la population ne puisse en profiter réellement.
7. Nous devons bien le reconnaître, chers frères et sœurs, après 60 ans d’indépendance, le constat est sans appel : nous avons honteusement échoué. Nous n’avons pas été capables de faire du Congo un pays plus beau qu’avant. Nous n’avons pas aidé notre peuple à redresser son front plus que jamais courbé. En tout, nous avons collectivement failli.
8. Que devons-nous faire ? L’évangile de ce jour nous invite à la responsabilité. Car chacun de nous aura à rendre compte devant Dieu de ce qu’il aura fait de ses talents, de ce beau pays aux potentiels immenses : qu’avez-vous fait de votre pays ? C’est la question qui nous sera posée lorsque nous présenterons devant le Tribunal Suprême. Qu’avez-vous fait de toutes ces richesses, de toutes ces potentialités que je vous ai données gracieusement. A question, ce n’est pas la classe politique qui va aider le pays à sortir de la détresse. Nous devons sortir de cette mentalité comme on l’entend souvent à la cité : que le Président ou le Gouvernement vienne faire ceci ou cela. Ce sont des comportements irresponsables. C’est le peuple lui-même.
9. Nous savons très bien que la coalition CACH-FCC qui est au pouvoir depuis plus d’une année. Cette coalition sait très bien comment elle avait foulé au pied la volonté du peuple pour en arriver là. La coalition sait. Maintenant, ses membres le disent. Malgré tout, le peuple avait fini par se résigner et accepter le fait accompli. Un peu comme dans le récit de Jacob qi avait volé la bénédiction destinée à son frère aîné Esaü (cf. Gn 27), le peuple espérait que du mal originel pouvait sortir un bien. Malheureusement, le constat est là.
10. Il n’y a de coalition au pouvoir que de nom. De part et d’autre, c’est le désamour, le cœur n’est plus à l’ouvrage. Au lieu de travailler ensemble autour d’un programme commun de gouvernement, les Coalisés ne se font plus confiance. Ils ont développé un rapport dangereux de rivalité qui risque d’entrainer tout le pays dans le chaos définitif. Pendant ce temps, l’action gouvernementale est complètement paralysée et le service légitime à rendre à la population est sacrifiée. Le peuple est abandonné. En définitive, la coalition au pouvoir a perdu sa raison d’être. Elle devrait normalement disparaître. C’est de la responsabilité de ceux qui se sont coalisés, le Président et le Président sortant, de faire éclater cette coalition qui conditionne le développement de notre pays. Et aussi longtemps que cette coalition sera là, il n’y a rien à espérer de nos Gouvernants. C’est inacceptable.
11. Nous dénonçons les velléités actuelles, surtout de la Majorité parlementaire actuelle, qui tendent à remettre en question les espoirs de la population pour un pouvoir judiciaire réellement indépendant et au service du pays, et non des individus, et aussi pour une CENI au-dessus de tout soupçon. Sur ces deux points : la position de l’Eglise Catholique est claire. 1) Autour de la question de la CENI, nous notons de la part de la Présidente de l’Assemblée Nationale une attitude de mépris vis-à-vis de l’Eglise Catholique, de l’Eglise Protestante et de la population congolaise. Ces deux Eglises qui représentent plus de 80% de la population congolaise ont dit non à la nomination d’un personnage qui a déjà fait ses preuves dans les fraudes électorale. Malgré le non de ces deux Eglises, Madame la Présidente continue tranquillement à faire croire au peuple les Confessions religieuses se sont réunies pour signer un document pour la candidature de ce Monsieur qui était le cerveau-moteur du système Naanga. Nous n’en voulons pas.
2) La deuxième preuve du mépris que l’Assemblée Nationale a pour le peuple, c’est par rapport à ces trois lois Minaku-Sakata. Le peuple n’en veut pas. L’Eglise Catholique, l’Eglise protestante, les Associations Civiles se sont prononcées massivement contre ces lois qui ne visent qu’à protéger ceux qui se sentent coupables. Et là, nous notons aussi une attitude de mépris, d’arrogance qui a caractérisé l’ancien système. Nous ne l’acceptons pas. Dès lors, et à l’occasion de la célébration de l’indépendance de notre pays, je lance cet appel à l’ensemble de notre peuple, de notre population, à la Société Civile, à l’Eglise Catholique qui est déjà à l’ordre de marche, à l’Eglise Protestante à s’élever, à redresser le front pour faire barrage à ces velléités qui n’ont comme unique objectif que de protéger les intérêts partisans de ceux qui ne veulent pas d’une justice juste. Les jours à venir seront difficiles. Et je tiens ici à demander au peuple de se tenir en ordre de marche. Lorsque le moment viendra, lorsqu’ils s’obtiendront à faire passer ces lois et ce personnage à la tête de la CENI, il faudra qu’il nous trouve sur leur chemin. On ne peut pas continuer, après 60 ans de l’indépendance du pays, à gouverner par défi, par mépris du peuple, par mépris de l’Eglise Catholique et de l’Eglise Protestante.
12. Que par l’intercession de nos Bienheureux Martyrs, Isidore Bakanja et Marie-Clémentine Anuarite, Dieu libère le Congo de tous ceux qui l’écrasent et le conduise à sa pleine souveraineté. 

+ Fridolin Cardinal AMBONGO BESUNGU, ofm cap
 Archevêque Métropolitain de Kinshasa





giovedì 30 aprile 2020

P. ALBERT KABUGE. CHACUN DE NOUS EST MISSIONAIRE

INTERVIEW AU PERE PROVINCIAL DE SALESIENS DE L'AFRIQUE CENTRALE

Photo: Msg Luc van Looy  avec le pére Kabuge et M. Benoit Muhimuzi


sabato 18 gennaio 2020

RD CONGO - RESOJEC - ENTREPRISE POUR LES JUNES

RD CONGO " Le 17 janvier 2020 à Lubumbashi il y a eu la tenue d'une rencontre sur l'emploi et les jeunes, comment valoriser ses compétences. 
Le réseau Solidaire des Jeunes congolais guidé par Me Solène Tshilobo, professeur à l'ISP et Mr Albert Kalonji qui a pu orgnaiser ce moment qui a rassemblé plusieurs jeunes entrepreneurs avec beaucoup d'initiatives. 
Nous encourageons ces jeunes qui se donnent pour un Congo nouveau.
Me Solène fait partie de l'UMEC - Lubumbashi. 

martedì 17 dicembre 2019

RD CONGO - VOYAGE MISSIONNAIRE ET FRATERNEL


Du 04 au 13 Décembre 2019, le Père Albert Kabuge a effectué le voyage missionnaire  et fraternel à Bukavu, Goma et Uvira pour accompagner, soutenir et réconforter les confrères dans leur mission pour le bien des  jeunes.  
En parcourant villes et villages dans cette visite, le constat est que les enfants et les jeunes ont exprimé leur souhait de continuer à travailler pour être des vrais témoins du Christ en suivant l'Etrenne  2020 du Recteur Majeur Don Angel Fernandez qui nous invite à être des bons chrétiens et d'honnêtes citoyens. 
Le P. Albert Kabuge, Supérieur de la Province d'Afrique Centrale (AFC),  a aussi présidé à l'installation des directeures de Ngangi, le P. Jean Pierre Muhima et de l'ITIG, le P. François  Tshinemu.


 

domenica 15 dicembre 2019

RD CONGO - POUR LA GRATUITE' DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE


RD Congo : Les Evêques se prononcent sur la gratuité de l’enseignement primaire
Le Secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, l’abbé Donatien Nshole, a animé un point de presse lundi 16 décembre 2019 au centre interdiocésain, à Kinshasa, autour de la gratuité de l’enseignement décrétée en République démocratique du Congo.
Au cours de ce point de presse, l’abbé Nshole a livré  la position de l’Eglise catholique sur cette question brûlante de l’heure en rappelant qu’en 2004, dans un mémorandum, les Evêques congolais avaient levé l’option de ne pas imposer aux parents la prise en charge de la paie des enseignants. Pour l’Eglise catholique du Congo, la gratuité est irréversible. Mais, les autorités devraient bien rémunérer les enseignants pour éviter la dégradation de l’enseignement national.
Voici l’intégralité du message de la CENCO :

CONFERENCE DE PRESSE DU SECRETARIAT GENERAL DE LA CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO (CENCO) SUR LA GRATUITE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
1.    Le début de l’année scolaire en cours a été marqué par l’application d’une disposition constitutionnelle (art43,4), reprise dans la loi cadre de l’éducation de février 2014, à savoir : la gratuité de l’enseignement de base en République Démocratique du Congo. L’effectivité de cette mesure annoncée par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été naturellement saluée avec grande joie par les parents d’élèves.
2.    Dans leur message du mois de juin 2019, les Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), qui déjà en 2004 avaient levé l’option de ne pas imposer aux parents la prise en charge de la paie des enseignants (Cf. Mémorandum des Evêques de la CENCO au Gouvernement de la République en Juin 2004), ont exprimé leur satisfaction à l’annonce de cette décision. En même temps, ils ont prié les autorités compétentes de veiller aux préalables indispensables pour sa bonne application, notamment la garantie d’un salaire digne pour tous les enseignements et la régularisation de la situation salariale des enseignants non payés (NP) et des nouvelles unités (NU).
Constats 
3.    Trois mois après la rentrée scolaire, la CENCO a organisé sur ce sujet une réunion d’évaluation qui a réuni les coordinateurs diocésains et provinciaux sous l’égide de la Coordination Nationale des Ecoles Conventionnées Catholiques. Des constats faits, nous pouvons signaler :
 Les avancées 
·        Un afflux massif des enfants jadis déscolarisés ou dont les parents furent essoufflés par le paiement des frais de motivation.
·        L’augmentation des salaires des enseignants des établissements publics.
·        L’augmentation des frais de fonctionnement des écoles primaires.
·        La suppression des frais de motivation à tous les niveaux (maternel, primaire et secondaire).
·        La suppression des autres frais scolaires au niveau primaire.
·        649 soit 71,4% des enseignants des écoles conventionnés catholiques sont payés.
·        565 écoles conventionnées catholiques soit 70,7% sont mécanisées et budgétisées. 
Les défis
·        698 soit 9,7%des enseignants ne sont pas payés (NP).
·        138 soit 18,9% des enseignants sont des nouvelles unités non enregistrés, par conséquent non payés (NU).
·        898 soit 11,6% des écoles sont mécanisées mais non budgétisées.
·        317 des écoles soit 8,1% ne sont ni mécanisées ni budgétisées.
·        330 écoles soit 8,1% sont non agrées mais opérationnelles.
·        243 écoles soit 1, 5% sont agrées mais non opérationnelles.
·        La démotivation des enseignants NP et NU ainsi que tous les agents d’appoint en Provinces (directeurs de discipline, surveillants, sentinelles, secrétaires, ouvriers) qui ne sont pas payés.
·        Grèves passives ou actives des enseignants dont la rémunération est non satisfaisante
·        Difficulté de fonctionnement des écoles non budgétisées par manque des frais de fonctionnement.
·        Effectifs pléthoriques entraînant l’insuffisance des infrastructures.
·        Manque de matériels didactiques et de manuels scolaires particulièrement dans les classes de 7ème et 8ème pour certains cours inscrits au programme.
·        Manque d’équité dans l’octroi des frais de fonctionnement aux écoles et aux bureaux des gestionnaires.
·        L’arrêt de tous les projets entrepris au niveau des écoles notamment ceux de construction des nouvelles infrastructures et d’équipement. 
Recommandations
1.    La CENCO salue les efforts fournis par le Gouvernement pour appliquer la gratuité de l’enseignement de base et félicite toutes les autorités qui sont impliquées à sa mise en œuvre. Cependant,  si les efforts fournis ne sont pas soutenus et que les difficultés relevés ci-dessus ne sont pas pris très au sérieux, ce bel élan pris peut facilement être brisé avec le risque de retourner en arrière.
C’est pourquoi nous recommandons vivement aux dirigeants de :
·        Exécuter la promesse du Chef de l’Etat de rémunérer les N.P en Janvier 2020 ;
·        Rassurer les NU qu’ils seront payés avec effet rétroactif pour les motiver,
·        Identifier les écoles mécanisées et non budgétisées, aussi celles non mécanisées et non budgétisées et procéder au payement de leur frais de fonctionnement ;
·        Exécuter la promesse du Chef de l’Etat de mettre fin au moratoire de création des écoles, par l’harmonisation de la carte scolaire et la révision des structures des classes ;
·        Prendre en charge les frais des examens d’Etat afin d’éviter la corruption et d’encourager la rigueur dans ces épreuves, et mettre en place un comité d’organisation indépendant au niveau national et provincial, comprenant tous les partenaires éducatifs ;
·        Mettre en place un plan de construction et de réhabilitation des écoles.
·        Assurer l’équipement en bancs et en outils didactiques ;
·        Procéder à la suppression ou à la fusion des bureaux gestionnaires pléthoriques et budgétivores créés en dehors des normes ;
·        Procéder à la réforme urgente du service de contrôle de la paie (SECOPE) pour garantir la transparence du fichier du personnel enseignant et la traçabilité des fonds mis à sa disposition;
·        Promouvoir efficacement l’éthique par le contrôle et l’application rigoureuse des sanctions administratives et pénales en cas de pratiques de monnayage des actes éducatifs ;
·        Interdire les interventions intempestives de l’ANR, des partis politiques et autres services spéciaux dans les écoles.
2.    La gratuité de l’enseignement primaire doit être irréversible. La CENCO est disposée à apporter sa contribution dans la recherche des solutions pour surmonter les principales difficultés qui risquent de compromettre la réussite de cette politique de gratuité ou de contribuer à la baisse du niveau de l’enseignement qui est déjà déplorable, à savoir : le non-paiement des enseignants qui prestent depuis septembre ; l’insuffisance des salaires qui, pour certains, sont sensiblement revus à la baisse.
3.    Le prochain Comité Permanent des Evêques membres de la CENCO qui se tiendra en février 2020 se penchera particulièrement sur ces questions qui attendent les réponses concrètes.
4.    Puisse la sagesse Divine habiter tous les acteurs éducatifs de notre pays et que, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, le Seigneur bénisse notre jeunesse et leurs éducateurs. 
Kinshasa, le 15 décembre 2019
Abbé Donatien NSHOLE BABULA
Secrétaire Général de la CENCO