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giovedì 28 ottobre 2021

LE SOUDAN A BESOIN DE LA PAIX


Soudan : 

Appel de Mgr Tombe Trille 

après le coup d’Etat

Dans un Soudan plongé dans le chaos après le coup d'État militaire du 25 octobre, l'évêque du diocèse d'El Obeid, président de la Conférence épiscopale soudanaise, Monseigneur Yunan Tombe Trille, a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle fasse pression sur les militaires afin qu'ils respectent et valorisent la vie humaine.

 Service Français-Afrique

 «Nous avons entendu parler de la mort de manifestants qui protestaient contre le coup d'État militaire», a déclaré l'évêque Tombe Trille dans une interview accordée à ACI Afrique, faisant référence à l'assassinat de ces citoyens qui, quelques heures après le coup d'État, sont descendus dans les rues des villes, les bloquant, brandissant des drapeaux et chantant, pour exiger le retour à un régime civil et une transition démocratique dans la nation, et ont vu les soldats ouvrir le feu sur eux.

Dissolution du gouvernement de transition

Le 25 octobre, le général Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige le Conseil souverain du Soudan, avait annoncé dans un discours télévisé la dissolution du gouvernement de transition – du Conseil des ministres et du Conseil souverain – qui avait été formé après la révolution de 2019 qui avait renversé la dictature d'Omar el Béchir, et a annoncé la formation d'un gouvernement de "personnes compétentes", une junte militaire, pour diriger le Soudan jusqu'aux élections prévues en 2023, ainsi que l'arrestation de certains ministres et dirigeants civils du gouvernement, dont le Premier ministre Abdalla Hamdok.

"La junte militaire doit libérer les ministres civils arrêtés"

Dans cette interview, Monseigneur Tombe Trille a exhorté la communauté internationale à veiller à ce que «la junte militaire respecte et se conforme aux règles, libère les ministres civils arrêtés et discute avec eux pour rendre le pouvoir au gouvernement civil». «Le message des Écritures reste la force du peuple de Dieu», a conclu le président de la Conférence épiscopale soudanaise, «à la lumière de n'importe quelle situation».

 

Vatican News



 


domenica 29 novembre 2020

BAISSE DU QI, APPAUVRISSEMENT DE LANGAGE ET RUINE DE LA PENSEE


 - Christophe Clavé *

 

L’effet de Flynn du nom de son concepteur, a prévalu jusque dans les année 1960. Son principe est que le Quotient Intellectuel (QI) moyen ne cesse d’augmenter dans la population. Or depuis les années 1980, les chercheurs en sciences cognitives semblent partager le constat d’une inversion de l’effet Flynn, et d’une baisse du QI moyen.

La thèse est encore discutée et de nombreuses études sont en cours depuis près de quarante ans sans parvenir à apaiser le débat. Il semble bien que le niveau d’intelligence mesuré par les tests de QI diminue dans les pays les plus développés, et qu’une multitude de facteurs puissent en être la cause.

A cette baisse même contestée du niveau moyen d’intelligence s’ajoute l’appauvrissement du langage. Les études sont nombreuses qui démontrent le rétrécissement du champ lexical et un appauvrissement de la langue. Il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression. Supprimer le mot « mademoiselle » est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mots pour construire un raisonnement la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible. Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots. Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. 

Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

 * Professeur de stratégie & management INSEEC SBE

 Agefi

 

 


lunedì 3 agosto 2020

FRANCE. LA LOI BIOETIQUE

En France, la révision de la loi bioéthique suscite l’inquiétude de l’épiscopat

La révision de la loi bioéthique a été approuvée la nuit dernière par une soixantaine de députés. L’élargissement de la PMA aux couples de femmes provoque l’opposition de l’Église catholique en raison du bouleversement que cette disposition induit sur le droit de la filiation.

 En plein été, alors que l’attention médiatique se portait plutôt sur les dangers de la canicule et l’inquiétant rebond de la pandémie de coronavirus, l’Assemblée Nationale a voté la nuit dernière le projet de loi sur la bioéthique, contenant des dispositions qui bouleversent le droit de la filiation.

Au terme d’une semaine de débats, le vote en deuxième lecture s’est fait presque en catimini, devant un hémicycle peu rempli. Le texte a été voté par seulement 60 voix contre 37, et 4 abstentions. Il était soutenu par La République en Marche (LREM) et per des élus de gauche. Sa disposition la plus controversée est l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, alors que cette procédure était jusqu’à présent réservée aux couples hétérosexuels. Le critère médical d’infertilité est donc aboli, et la Sécurité sociale prendra en charge ces démarches, qui échouent dans la majorité des cas et dont le coût global reste peu évalué. Le Sénat doit toutefois encore se prononcer, et les travaux parlementaires ne seront donc probablement pas totalement conclus avant 2021. L’épiscopat français avait développé de nombreuses réflexions durant la phase de débat sur ce projet de loi dont le passage au Parlement avait été retardé en raison de la pandémie de coronavirus. Il a réagi ce samedi soir par un texte de Mgr d’Ornellas, dont voici l'intégralité:

Révision des lois bioéthique, est-ce le sens de l'histoire?

Communiqué de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail bioéthique de la Conférence des évêques de France. «Le projet de loi relatif à la bioéthique a été voté au creux de cette nuit! Il veut instituer un nouveau mode de filiation en effaçant totalement le père dès la conception. Au cours des débats, il a été plaidé que ce projet de loi concernait l’amour dans la famille. Mais les députés n’ont pas à s’immiscer dans cet intime et à légiférer sur l’amour! Ils ont mission d’établir le droit à partir du respect de la dignité humaine et des valeurs éthiques qui en découlent, dont la protection du plus faible. Par leur vote, les députés ont cherché un “équilibre”.

• Peut-on parler d’“équilibre” quand ce projet interdit de fait à des enfants d’avoir un père, et suscite en pratique une discrimination injuste entre eux ?

• Peut-on parler d’"équilibre" quand ce projet établit un égalitarisme entre toutes les femmes au regard de la PMA alors qu’elles ne sont pas dans une situation égale vis-à-vis de la procréation ?

• Peut-on parler d’"équilibre" quand ce projet conduit au risque de contourner le principe de gratuité par la nécessité d’acheter des gamètes humains ? Ce principe exprime une haute idée de la dignité humaine selon laquelle tous les éléments et produits du corps humain sont par nature gratuits en raison de la dignité de l’être humain dont ils sont issus.

• Peut-on parler d’un "équilibre" quand, à cause du projet parental dont le rôle a été majoré, le pouvoir des plus forts – celui des adultes – impose des désirs aux plus faibles – les enfants qui pourtant sont des sujets de droits?

Les députés ont voté après avoir réfléchi et débattu sur d’autres sujets complexes concernant pour la plupart des situations douloureuses et parfois complexes en raison d’intérêts contradictoires. Ces réflexions vont se poursuivre avec les sénateurs. Les législateurs ont mission de réguler au plus juste les techniques biomédicales. Les députés sont-ils allés dans le sens de l’histoire? Leur vote n’est-il pas guidé par une certaine myopie? Notre planète si malmenée nous impose d’urgence un virage écologique. L’usage excessif de techniques sur l’être humain ne nous obligera-t-il pas de prendre un virage, celui de l’écologie humaine ? "Tout est lié" dans le respect du vivant, qu’il appartienne à la nature ou qu’il soit humain. Ne ratons pas le sens de l’histoire!

Nous aussi, citoyens croyant en Dieu ou non, nous pouvons continuer à nourrir nos réflexions à partir des valeurs éthiques de dignité, de solidarité et de fraternité. Il s’agit de réfléchir sur la bioéthique en pensant qu’il est question d’une loi civile chargée du "bien commun" pour tous et non de situations particulières. Nous connaissons tous l’une ou l’autre de ces situations. Elles sont dues à des accidents de la vie ou à des décisions individuelles. Même si elles sont parfois difficiles, elles ne sont pas exemptes d’amour, nul n’en doute. L’Église catholique continuera à les accompagner avec respect et sollicitude.»


Vatican News

 

 


domenica 3 novembre 2019

GABON. EDUCATION ET LIBERTE' : autour de la pédagogie fonctionnelle et du rôle de l’État


Pamphile BIYOGHÉ  *

     Pourquoi éduquer ? Qu’en est-il du rapport entre l’éducation et la liberté ? Quel est le rôle de l’État dans le processus de formation de l’individu ?
     Ces questions, transversales en l’espèce, sont à l’interface de la philosophie et de la pédagogie, à tout le moins du Conseil. Aussi bien chez philosophes que chez les pédagogues, la question de la liberté du sujet se pose sans commune mesure, tant il est vrai que la philosophie est non seulement quête de la liberté, mais encore et surtout expression de la liberté. Mieux, philosopher c’est questionner librement ce qui est en dehors de l’ordre traditionnel et doxal des choses. De leur côté, les pédagogues de la modernité éducative, férus de la méthode active et inspirés par Rousseau, reconnaissent que le savoir et la connaissance ne peuvent se transmettre valablement que si l’enseignement est ressaisi par la liberté de l’apprenant. C’est bien là le but de l’éducation dans le paradigme rousseauiste : former un homme libre, capable de se défendre contre les contraintes extérieures, capable aussi d’exercer son sens critique. Ce but, qui questionne l’État, ouvre sur la pédagogie fonctionnelle, celle qui vise à l’épanouissement de celui qui apprend.     
      C’est tout le sens donné au mot « éducation » qui signifie « nourriture ». Cette nourriture permet de poser les lances, pour parler comme Marcel Mauss dans Sociologie et anthropologie. L’éducation doit permettre au sujet pensant, à l’apprenant, de répondre aux questions et problèmes posés. Il y a donc un effort à fournir aussi bien du côté du « maître » que du côté de « l’élève », tant il est vrai que l’apprentissage est à concevoir comme une mutualisation des efforts dans l’acte pédagogique de transmission de la connaissance.
     En effet, pour former un homme libre, pour nourrir l’apprenant, il convient de...

 

giovedì 21 luglio 2016

TURKEY Grave worries by the WUCT on the situation in Turkey - TURQUIE - Forte inquiétude de l'UMEC - TURQUIA - Lo que sucede plantea graves interrogantes





TURKEY
Grave worries by the WUCT on the situation in Turkey

TURQUÍA.
Lo que sucede plantea graves interrogantes

TURQUIE
Forte inquiétude de l’UMEC concernant la situation en Turquie.

TURCHIA
Grave preoccupazione per ciò che sta accadendo.

TURKIJE

Ernstige zorgen bij de WUCT over de situatie in Turkije


     Link:   Turkey-Turquìa-Turquie-Turchia-Turkije