Visualizzazione post con etichetta France. Mostra tutti i post
Visualizzazione post con etichetta France. Mostra tutti i post

giovedì 12 gennaio 2023

ACCELERATION ET TRANSFORMATION


Prospective: accélération et transformation

Accélération et montée en puissance de la démarche Prospective. C’est ce qu’ont vécu près de 600 acteurs de l’Enseignement catholique, réunis à la Cité des sciences, à la Villette, à Paris, le 11 janvier dernier. Placée sous le signe de la transformation, cette journée a invité les participants à passer en mode projet.

En matinée, les représentants de chaque diocèse se sont répartis dans quatre parcours de formation à la méthodologie du changement, animés par les membres fondateurs de laboratoires d’innovation, en fonction de leur profil : porteur de projet, accompagnateur, pilote stratégique ou communicant.

L’après-midi, une déambulation parmi une quarantaine de kiosques a catalysé les échanges de pratiques et transferts d’expertises. Ainsi outillés, les délégations diocésaines ont pu commencer à choisir des programmes de travail et envisager leurs déclinaisons opérationnelles, permettant de dresser une première cartographie des stratégies prospectives à venir.

Elles sont reparties dans leurs territoire avec une promesse d’accompagnement, puisque les contours du dispositif d’incubation puis d’essaimage des projets prospectifs de l’Enseignement catholique ont été esquissés en fin de journée.

Le 9 février, à la prochaine Commission permanente, une première vague d’une dizaine de projets intégreront cet Esca’lab. Leur mission : passer de la sphère de l’exploration à celle de l’exploitation, de l’émergence à l’affirmation. Autant de chemins qui feront avancer l’ensemble de l’Enseignement catholique vers demain.

11 janvier. 8 h du matin. Près de 600 personnes ont bravé la pluie et passent les portiques de la Cité des sciences. Direction le Centre des congrès où de jeunes équipes d’accueil efficaces les guident jusqu’à une salle confortable. Fauteuils molletonnés et néons fluo sur scène ouverte : Nous sommes dans l’amphi Gaston Berger, qui se trouve être le père de la prospective : le futur de l’Enseignement catholique commence aujourd’hui. Heureux d’avoir échangé avec Jeanne, étudiante en Isfec et possible Greta Thunberg de l’Enseignement catholique, Philippe Delorme, son secrétaire général, a salué l’enthousiasme et l’énergie qui présidaient ce matin-là, à la montée en puissance de la démarche Prospective.

Pédagogue, Pierre Marsollier, délégué du Sgec, a ensuite placé la transformation au cœur de la journée du 11 janvier, en s’appuyant sur les schémas co-construits lors d'un « Voyage apprenant », avec l’équipe de Codesign-it!, qui accompagne la démarche Prospective de l'Enseignement catholique depuis trois ans. Sur scène, quelques-uns de ces explorateurs sont aujourd’hui facilitateurs. Chefs d’établissement, directeurs diocésains, membres du Sgec ou d’organismes partenaires - d’Air Liquide à Pôle emploi –, ils se sont immergés au sein de structures ayant créé des Lab d’innovation pour mieux intérioriser les stratégies et les processus de changement. Pour Pierre Marsollier, le 11 janvier se veut une journée transformante : « Il s’agit de passer de la sphère de l’exploration, marquée par un haut degré d’incertitude, expérimentale, à celle de l’exploitation, où le projet, à force d’ajustements, se fortifie, chemin faisant, confirme sa valeur ajoutée, peut être partagé. Ce processus repose sur l’itération : le faire pour comprendre. Dans Exode 4, 27, c’est la réponse du peuple au don de la loi : “Nous ferons et nous entendrons”. »

Pour guider ce processus, de l’émergence à l’affirmation, les contours d’un « Esca’lab », dispositif de production et de valorisation en vue de transférabilité, des nouveaux projets de l’Enseignement catholique ont été esquissés en fin de la journée du 11 janvier. Son principe : accueillir demain les nouvelles idées. Accompagner leur expérimentation puis leur diffusion pour le compte de tous à l’aide de plusieurs échelles :

En Escale, on réunit l’équipage pour embarquer

En Escalier, on avance progressivement avec une proposition d’apports continus, comme un échange de pratiques en distanciel, à programmer tous les 11 du mois à 11 h 11.

En Escalade, on franchit les obstacles et lève les freins avec le concours d’une équipe mobile de soutien

En Escadrille, des communautés de projets sont animées nationalement, par programme et/ou par territoire, pour harmoniser et synchroniser les avancées, organiser les transferts d'expertise.

Voici les grands principes « illustrés » du processus qui permettront aux projets d’intégrer une coordination stratégique et de se développer.

La séquence d’envoi du 11 janvier a permis de dresser une première cartographie des manifestations d’intérêts, des envies des représentants de chaque diocèse, présents à la manifestation. La commission permanente du 9 février prochain verra l’intégration d’une première vague de projets à ce dispositif : pour affiner ce processus et devenir des projets partagés pour le compte de tous.

 

Enseignement  Catholique France


giovedì 13 ottobre 2022

FRANCE. ATTENTE A LA LAICITE


 Éducation nationale : 
hausse des signalements pour atteinte au principe de laïcité

Les faits.  Le ministère de l’éducation nationale a publié, jeudi 13 octobre, la première synthèse mensuelle concernant les signalements des atteintes à la laïcité. 313 faits ont été recensés pendant le mois de septembre, dont la plupart concernent les ports de signes et tenues, confirmant une hausse par rapport à 2021-2022.

 Par Juliette Paquier 

Dans leur premier bilan mensuel, les « équipes valeurs de la République » de l’éducation nationale ont recensé 313 signalements d’atteinte au principe de laïcité dans les établissements du second degré, durant le mois de septembre.

Un chiffre en légère hausse par rapport à l’année 2021-2022, à prendre toutefois avec précaution car la fréquence de publication de ces bilans a été augmentée : les synthèses prendront désormais en compte les atteintes recensées pendant un mois, contre trois mois consécutifs dans les rapports précédents.

Une majorité de signalements de port de signes et de tenues

Dans ce nouveau bilan, les atteintes au principe de laïcité recensées dans les quelque 59 260 écoles et établissements du secondaire sont très majoritairement le fait des élèves, à 82 %, contre 8 % de la part des personnels, 5 % de la part des parents d’élèves (et 5 % pour d’autres auteurs).

Ces atteintes concernent majoritairement le port de signes et de tenues (abayas, foulards…), à 54 %. C’est 13 points de plus que dans la dernière synthèse sur le sujet, qui étudiait le phénomène d’avril à juillet 2022. 8 % des faits concernent une suspicion de prosélytisme, tandis que le refus d’activité scolaire, la contestation d’ensemble et les revendications communautaires représentent chacun 7 % des atteintes recensées.

Majorité des faits dans les lycées

La plupart des atteintes à la loi de 2004 ont par ailleurs été relevées dans des lycées, à 51 %, contre 36 % dans les collèges et seulement 13 % dans le premier degré. Le bilan pointe ici une inversion du type d’établissement concerné par ce phénomène par rapport à la période d’avril à juillet 2022 : les faits ont désormais lieu à majorité dans des lycées, tandis qu’au printemps 51 % des atteintes avaient été relevées dans des collèges.

« La tendance à l’augmentation identifiée au cours de l’année 2021-2022 se poursuit », précisent dans leur communiqué les équipes, qui recensent aussi 221 demandes de conseils de la part des équipes éducatives pour les aides à faire respecter le principe de laïcité à l’école.

Réponse « ferme » du ministre

Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse Pap Ndiaye avait promis, fin septembre, une réponse « ferme » au non-respect de la loi de 2004 sur l’interdiction de port de signes religieux à l’école, et prévu la publication de données précises.

 Cette décision avait été prise après la publication d’une note des services de l’État, fin août, concernant des messages sur les réseaux sociaux qui appelaient à transgresser la loi qui interdit les signes religieux à l’école.

En début de semaine, le blocus d’un lycée a dégénéré après l’intervention de la police. Outre les tensions antérieures et le soutien à un professeur muté, les élèves avaient également protesté contre l’interdiction de « tenues amples » de la part de la direction.

LA CROIX

mercoledì 5 gennaio 2022

A L'ECOLE DE LA FRATERNITE'


 Le groupe scolaire Saint-Vincent d’Hendaye, sur la côte basque, accueille 420 élèves de quinze nationalités différentes. Si la différence fait ici partie du quotidien des jeunes, c’est d’abord parce qu’elle se vit et se travaille au sein de l’équipe éducative.

Par Aurélie Sobocinski

 

En ce matin de mai, les collégiens de Saint-Vincent appliquent les dernières touches à l’un des projets phare de l’année : une grande fresque multilingue autour du mot « fraternité » qui égaiera la cour. Dans cet établissement familial d’Hendaye qui comprend une école et un collège, la différence (culturelle, sociale, linguistique) fait partie du quotidien des 420 élèves, aux quinze nationalités différentes – du Sénégal à la Colombie, en passant par la Moldavie et les pays du Maghreb.

« Ici, l’accueil de chacun dans sa singularité est une culture, inscrite dans l’ADN de l’établissement. Avant la dimension scolaire, on veut d’abord donner aux jeunes un espace à vivre leur permettant de rejoindre le groupe et de se sentir partie prenante », annonce Adeline Vincien, cadre éducatif à Saint-Vincent depuis quinze ans. Un accompagnement particulier est notamment proposé aux primo-arrivants et leurs familles, ainsi que des heures de français langue étrangère dispensées par une enseignante spécialement formée et deux autres à la retraite. Sans oublier un tutorat dans le cadre de la classe qui invite tout élève à partager les notions qu’il maîtrise avec ses camarades.

Si un tel terreau semble particulièrement propice à l’expérience de la fraternité, reste l’enjeu principal : celui de l’habiter au quotidien, insiste Philippe Bancon, chef d’établissement depuis 2013. « La fraternité n’est pas un état, elle est avant tout relation. C’est un chemin, une attention constante portée à l’autre, qui n’est pas facile à construire et qui peut devenir fadasse très rapidement ! », poursuit l’ancien délégué général des Scouts et Guides de France. 

La communication non violente, un levier utile

Pour approfondir cet élan et le cultiver au quotidien, le chef d’établissement, sa collègue de l’école primaire, Martine Gaunet, et la responsable de la vie scolaire, ont choisi de creuser d’abord le sillon avec les adultes de la communauté éducative. Depuis un an et demi, le trio de l’équipe de direction a initié le développement de la communication non violente (CNV) comme outil de médiation dans la résolution des conflits en particulier lors de la conduite des entretiens avec les enfants, les parents, etc. « La première mission lorsque l’on veut piloter un établissement scolaire, c’est de prendre en compte les adultes et plus précisément leur croissance, souligne Philippe Bancon. Tout ce que l’on souhaite que les enfants vivent, il faut que les adultes eux-mêmes l’expérimentent. La cohérence entre l’animation, le management, l’organisation et les finalités éducatives est centrale. Et pour se concrétiser, elle doit s’appuyer sur une méthodologie. »

Parmi les outils à disposition, la CNV est apparue comme un levier idéal pour aborder collectivement les questions éducatives. « Dans le travail sur la fraternité, les moments les plus forts ne sont pas ceux qui peuvent se vivre entre amis mais entre des personnes qui ont du mal à se voir. Et au sein d’un établissement, il y en a comme partout, indique Adeline Vincien. Pour nous, chaque difficulté relationnelle est une occasion d’éducation. La fraternité commence par la confrontation avec l’autre, la prise de conscience de ce qui lui a été dit ou fait. Il y a, pas loin derrière, la question de l’empathie. »

Depuis la rentrée, cinq soirées de formation ont été organisées pour les personnels Ogec, et en décembre dernier, les Rendez-vous de la fraternité ont été l’occasion d’une première réflexion commune avec les enseignants sur le sujet. Cette volonté d’intégrer tous les adultes de l’établissement est une question de cohérence là aussi : « Chacun est responsable des questions éducatives et doit pouvoir prendre part au pilotage global de l’établissement », soutient Martine Gaunet. D’ici l’été, deux membres du personnel Ogec, un enseignant et le chef d’établissement du second degré participeront également à une formation à la CNV appliquée au milieu éducatif, en attendant la proposition d’un cycle d’approfondissement à l’ensemble des enseignants...

Vers un collège coopératif ?

Sur le terrain déjà, l’amélioration du climat est perceptible : les sanctions ont été divisées par deux, et se traduisent souvent par des « travaux d’intérêt collectif ». Du côté des adultes, la CNV change profondément la posture dans la régulation des petits et grands conflits. « D’arbitre on devient médiateur, observe Adeline Vincien, en laissant chacun prendre la parole, ce qui est loin d’être évident et nécessite beaucoup de temps et d’énergie. Mais cela fonctionne très bien et il n’est pas rare d’assister à des moments magiques de basculement où les enfants se reconnaissent dans la souffrance de l’autre. »

Si la posture fait débat chez les enseignants, elle est l’occasion aussi d’un vrai dialogue sur la pratique professionnelle, comme en témoigne Jean-Bernard Mingo, enseignant d’EPS à Saint-Vincent depuis trente-sept ans : « Sans être pour l’action/réaction, trop chercher à écouter et à comprendre n’est pas toujours la solution. À un moment, si cela recommence, il faut sanctionner beaucoup plus et je n’hésite pas à le dire en conseil ! Mais cela s’exprime sans tensions parce qu’un réel échange est possible entre nous. »

Guidé par le même souci de cohérence, Philippe Bancon aimerait aller plus loin encore dans le mode de gouvernance et instituer davantage d’horizontalité entre les adultes… pour mieux faire vivre la coopération aux élèves. Le chemin est long. « J’ai soumis aux enseignants la proposition de passer à un collège coopératif. L’idée était d’attribuer une partie de mes prérogatives – celles relevant du collectif comme les demandes d’ouverture de classe, l’organisation du collège, les horaires – à l’assemblée générale des professeurs tandis que j’aurais conservé les décisions relatives aux pertes horaires et répartitions de classes. Au vote, deux tiers des enseignants ont refusé et exprimé le besoin d’avoir un chef pour diriger. »

Philippe Bancon a donc opté pour une autre voie : celle d’encourager et de soutenir chacun à devenir expert et à prendre de nouvelles responsabilités au sein de l’équipe, au-delà de son champ disciplinaire (en communication, en gestion mentale, en neurosciences, en BEP-ASH (1)…). « C’est ici que l’horizontalité rejoint à mon sens la fraternité. Sans identité assumée et sans reconnaissance de la singularité de chacun, pas de fraternité ! »

(1). Besoins éducatifs particuliers - Adaptation scolaire et scolarisation des élèves en situation de handicap.

Enseignement Catholique

lunedì 1 aprile 2019

FRANCE: ECOLE CATHOLIQUE, N'AIE PAS PEUR D'AVANCER AU LARGE !



UN  APPEL LANCE' 
AUX COMMUNAUTE'  EDUCATIVES
 
Comment transformer l’élan suscité par la dynamique Réenchanter l’École en résolutions permettant de diffuser une culture de la responsabilité en partage dans tout l’Enseignement catholique ? C’est le défi que se lance le campus 2019, qui se clôture ce dimanche 31 mars 2019 sur un appel lancé aux communautés éducatives par Pascal Balmand le secrétaire général de l'Enseignement catholique. Un appel qui s'appuie sur les propositions d’engagements concrets qui ont émergé de ce séminaire collaboratif.
C’est l’appel en forme d’envoi adressé par Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement catholique, au terme des trois journées de réflexion collective sur la responsabilité en partage menée lors du Campus 2019, aux Mureaux.

Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement catholique a conclu le Campus 2019 en saluant les quelque 180 acteurs de l’Enseignement catholique, de toutes fonctions et de tous horizons, pour leur contribution à cette expérience qui modifie chacun, imperceptiblement et profondément, et qui, par capillarité, vise à changer le visage de l’Enseignement catholique.
Évitant l’écueil des grandes envolées lyriques, le brainstorming collaboratif des Mureaux a en effet dessiné des pistes opérationnelles de transformation dont la modestie et l’enracinement dans le concret posent les jalons d’un «chemin de joie » : « Celui qui fait de la responsabilité en partage une clef de relecture de tout ce qui se vit dans nos structures et amène chacun à s’y sentir plus heureux ».
Les échanges du Campus ont aussi mis en lumière le potentiel transformateur de cette notion de responsabilité en partage qui amène à imaginer de nouvelles modalités pour penser et préparer l’avenir.
Pascal Balmand a dégagé, des travaux de l'assemblée, quatre directions majeures pour des orientations qui seront synthétisées pour être proposées au vote du Comité national de l’Enseignement catholique du 28 juin prochain.
Elles deviendront ainsi des engagements institutionnels qu’il reviendra plus particulièrement au prochain secrétaire général, Philippe Delorme -qui prendra ses fonctions à la rentrée 2019- ainsi qu’aux plus jeunes participants du Campus, de continuer à ajuster à un monde en perpétuelle évolution.
Une École de l’hospitalité
Depuis le rendez-vous d’inscription jusqu’à une culture du tutorat et un système de parrainage des nouveaux-venus, élèves comme adultes, il s’agit de se donner les moyens d’une hospitalité portée par tous et qui en rende chaque personne accueillie co-responsable. Parmi les nombreuses propositions sur ce registre : les rapports d’étonnement qui pointent au bout de quelques mois les points forts et les marges d’amélioration repérés par les arrivants ainsi qu’un « état des liens annuel » pour évaluer régulièrement cette posture d’accueil ont aussi retenu son attention.
Une École de l’explicitation
En corollaire de ce souci d’hospitalité, Pascal Balmand invite l’Ecole catholique à prendre le temps d’expliquer ce qu’elle fait, pourquoi et comment. Cela implique de s’extraire langage souvent peu accessible et de fournir à tous « le plan de la Maison commune », à travers par exemple un guide de l’Enseignement catholique et un livret de présentation pour chacune de ses structures. Il s’agit aussi pour les équipes pédagogiques de partager aux élèves et aux parents leurs objectifs, attendus et méthodes une démarche qui pourrait se décliner, comme l’ont proposé certains groupes, jusqu’à la co-construction de cours avec des élèves ou des séances d’aide à l’aide aux devoirs pour les parents. 
 Plus généralement il convient de veiller à ce que les enjeux et les règles des réunions organisées soient clairement exposées et bien comprises par tous leurs participants.

Une École du décloisonnement
Donner chair à l’alliance éducative avec les parents et encourager la coopération à tous les niveaux nécessite de lever les potentiels clivages entre les catégories d’acteurs, par des propositions de formation ou des activités partagées, qu’il s’agisse d’une chorale ouverte à tous ou entre autres exemples, d’un groupe transgénérationnel de veilleurs du numérique impliquant, indépendamment de leur statut, toutes les personnes démontrant des compétences spécifiques en matière de nouvelles technologies.
Ce mouvement pourrait aussi se traduire dans les bulletins scolaires par de nouvelles rubriques rendant compte des compétences et talents extra-scolaires, ouvertes à l’appréciation d’acteurs associatifs, à une part d’auto-évaluation voire au regard des parents.
Une École de la participation de tous à tout
Cet objectif, , sous-tendu par les trois autres, impose de repenser les organisations spatiales et temporelles pour favoriser des espaces-temps dédiés aux rencontres, au dialogue, au travail collégial et collaboratif. Elargir le cercle des contributeurs au règlement intérieur permet aussi d’en faire un levier éducatif mobilisateur. L’avènement, enfin, d’une véritable culture du conseil de concertation pédagogique et d’établissement, instances encore trop peu généralisées dans l’Enseignement catholique devrait en outre aboutir à la création de conseils d’élèves à l’échelle diocésaine, comme cela se vit déjà avec bonheur dans l’Enseignement agricole.

 

giovedì 3 gennaio 2019

FRANCE - PREVENTION SANTE': un concours et un forum

La Fédération éducative et sportive de l’enseignement catholique (Ugsel) propose une manifestation d'envergure pour valoriser, encourager et mutualiser les initiatives de prévention menées en milieu scolaire, en lien avec l’éducation à la santé et à la citoyenneté. Dores et déjà: inscrivez-vous au concours vidéo adressé aux lycéens, en perspective d'un grand forum qui se tiendra le 3 avril 2019.

Donner de la chair au parcours de santé, inscrit dans les programmes depuis  la rentrée 2016?  C'est l'un des objectifs du Forum Santé-Prévention que l'Ugsel prépare avec la mutuelle Saint-Christophe pour le 3 avril 2019. L'enjeu est de taille.
Ce parcours éducatif Santé recouvre en effet tous les niveaux scolaires, de la maternelle au lycée. Il regroupe les dispositifs qui concernent à la fois la protection de la santé des élèves, les activités éducatives liées à la prévention des conduites à risques et les activités pédagogiques mises en place dans les enseignements, en référence au socle commun et aux programmes scolaires.

Cet événement institutionnel, organisé en partenariat avec La Mutuelle Saint-Christophe et Formiris, le Forum Santé Prévention, prendra la forme d'une vitrine pour:
• pour communiquer et informer sur la thématique de la santé et promouvoir les projets à destination des élèves au sein des établissements
• pour promouvoir les partenariats (Ministères, Association de parents d’élèves, FFCardilologie, Fédérations sportives, Mutuelle Saint Christophe, Prévention routière,…)
• pour positionner l’Enseignement catholique comme un acteur éducatif opérationnel dans ce domaine.

Au sein des établissements catholiques,  du 1er et 2nd degrés, cette dynamique permettra d’impulser, de valoriser et de soutenir la dynamique des projets santé prévention, sur tous les axes d’action définis dans le cadre des comités d’éducation à la Santé et à la Citoyenneté (CESC) : Éducation affective, relationnelle et sexuelle, Sport et Santé, Bien être, Prévention des comportements à risques, climat scolaire….
Il s'agit d'impacter les élèves, les équipes et les partenaires des établissements.

Dans l'attente de plus d'informations sur le programme de la journée du 3 avril, commencez à vous mobiliser dès maintenant en participant au concours vidéo dont les lauréats seront distingués lors du Forum santé.




venerdì 24 agosto 2018

FRANCE - PLAN MERCREDI

À l’étude : le Sgec inscrit le «Plan Mercredi» dans sa réflexion sur le péri-éducatif

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé une « nouvelle génération » de projets éducatifs territoriaux pour la rentrée 2018. Leur cahier des charges rénové, qui s’adresse essentiellement aux collectivités locales, vise à améliorer la qualité des activités périscolaires proposées, notamment le mercredi, et à mieux les articuler avec le temps scolaire.
Quelques éléments d’éclairage permettant aux établissements qui le souhaitent de s’y associer seront prochainement proposés par le SGEC.

 


domenica 23 aprile 2017

FRANCE: LA SOLIDARITE' BOUGE, ET VOUS?

Beau succès pour le premier Forum des initiatives solidaires !

       « La solidarité bouge, et vous ? » Telle était la question posée aux 500 participants du premier Forum des initiatives solidaires, organisé par le Sgec, à la Grande Crypte, à Paris (16e).
         Les acteurs du réseau engagés dans une démarche solidaire ou intéressés pour en initier une ainsi que de nombreuses associations et entreprises investies dans ce domaine y ont vécu une journée de réflexion et d'échanges stimulants.                                                                                                                                                                      
Les projets de solidarité au sein des établissements catholiques se multiplient avec chacun leurs spécificités et leurs richesses. Mais l’éloignement géographique rend difficile la rencontre entre les porteurs de projets. Alors comment encourager le développement de ces initiatives ? C’était tout l’enjeu du premier Forum des initiatives solidaires organisé le 28 mars dernier, à La Grande-Crypte à Paris, par le département des Relations internationales du Sgec, avec des acteurs de terrain et des organismes nationaux tels le réseau EADR-SI du Cneap, le Réseau Barnabé ou l’Apel. Les gens ont besoin « qu’on leur parle de ce qui marche, de ces hommes et ces femmes qui font avancer le monde à leur échelle », a lancé Christian de Boisredon, fondateur de Sparknews, en ouverture de la journée. Cette idée était partagée par les vingt-quatre établissements venus tenir un stand pour présenter leur projet. Souvent accompagnées d’élèves, les équipes éducatives ont témoigné de leur manière de vivre la solidarité au sein de leur établissement : soutien scolaire à des personnes immigrées, rencontre interculturelle entre des élèves français et palestiniens, voyage solidaire sur l’île de Lampedusa…
C’est d’ailleurs dans une volonté de « rencontre autour de ces questions », qu’Éric Renard, président de l’association Apprentis solidaires, était présent sur un stand avec les apprentis du CFSA de l’Aftec. « C’est vraiment important pour nous, porteurs de projet, d’échanger avec les autres afin de sentir que nous ne sommes pas seuls », a-t-il confié.
Plus d’une centaine d’enseignants, formateurs, chargés de missions des diocèses et élèves du 1er et 2nd degrés, ont parlé avec enthousiasme de leur projet aux visiteurs. Vingt associations de solidarité étaient aussi présentes pour présenter leurs outils de sensibilisation. Ainsi, les élèves ont pu tester le « Twisterre » du CCFD-Terre Solidaire qui propose d’effectuer le parcours d’exploitation d’une matière première jusqu’à un produit fini, en l’occurrence le basalt, principal composant des batteries de smartphones. L’association Enfants du Mékong a montré de son côté des outils pour parler en classe du droit des enfants en Asie. Plus loin, les jeunes pouvaient répondre à un quiz de l’Agence française de développement sur les objectifs du développement durable.
Tout au long de la journée, des ateliers étaient proposés aux participants. L’occasion de revoir les grandes étapes du montage de projet au sein d’un établissement, les bons réflexes pour répondre à un appel à projet... En parallèle des ateliers pour les adultes, les élèves pouvaient s’initier aux gestes de premiers secours avec l’Ugsel ou encore confronter leur vision de la solidarité grâce au théâtre d’improvisation. La diversité des profils des associations mais aussi des entreprises et organismes nationaux présents a permis à chacun de nouer des contacts fructueux.

Marie Lopez

martedì 5 marzo 2013

FRANCE. REFONDATION DE L'ECOLE

Refondation de l'école -

Communiqué de presse de l'enseignement catholique

Envoyer Imprimer
La réforme des rythmes scolaires, dont le ministre de l'Éducation nationale a fait l'un des axes forts de la politique de « refondation de l'école », soulève de nombreux problèmes d'application qui conduisent les différents responsables et partenaires de l'école à s'interroger sur son principe et son opportunité. .....
 
Lire la suite...