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martedì 4 maggio 2021

HAITI: L'EDUCATION EST EN PERIL


Haïti connaît une situation d’insécurité majeure. 
L’île, gangrénée par la violence et la corruption, fait face à une recrudescence des enlèvements.
 Ce contexte délétère a de lourdes conséquences sur le système éducatif haïtien.

 

Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican

 Dix personnes, dont sept religieux, ont été enlevées le 11 avril dernier par des membres du gang «400 Mawozo», en périphérie de Port-au-Prince, la capitale. Seuls trois otages ont été libérés, samedi dernier. Les évêques ont dénoncé la «dictature du kidnapping» et exhorté à la «transformation des cœurs», exprimant leur profonde indignation.

Le président haïtien Jovenel Moïse, de plus en plus contesté, a annoncé après cette prise d’otage un remaniement ministériel mais le pays est désormais plongé dans une crise politique, économique est sécuritaire aigüe. Le peuple haïtien, à qui le Pape François avait exprimé sa proximité dans son message Urbi et Orbi de Pâques, est exsangue, victime de gangs qui profitent du chaos pour étendre leur emprise.

Ce climat de violences a des conséquences dramatiques sur le système éducatif haïtien, qui représente l’un des derniers piliers de la société. Josette Bruffaerts, universitaire franco-haïtienne, est la présidente de l'association Haïti Futur, qui a pour objectif de développer une éducation de qualité et de promouvoir l’entreprenariat dans le pays. Elle décrit un pays à la dérive.

La situation dans le pays ne cesse de se dégrader. Durant toute ma vie en Haïti, je n’ai jamais connu de tels événements. C’est vraiment le mot déliquescence qu’il faut employer pour ne pas dire effondrement. Nous sommes vraiment un concentré de ce qui signifie la faillite de l’État. Il y a plus de 4,5 millions de personnes aujourd’hui en situation de détresse, à la fois alimentaire mais aussi en termes de santé. À cela, s’ajoute la présence de détenus dangereux qui viennent des prisons nord-américaines et qui ont débarqué dans le pays. Les kidnappings n’existaient pas avant en Haïti.

Quelles sont les répercussions de la violence, qui gangrène le pays, sur le système éducatif haïtien ?

Aujourd’hui, les enfants sont kidnappés en allant à l’école. Avec l’Église, l’école est vraiment actuellement la seule institution structurée. Les enfants se lèvent, s’habillent, respectent des horaires. Il y a une prise en charge, mais aujourd’hui tout cela est déstructuré parce que les parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école et les enfants, la peur au ventre, ne peuvent pas étudier. L’école était le dernier bastion de ce qui compose une société, mais elle est aujourd’hui mise à mal.

L’abandon scolaire est-il devenu un phénomène chronique en Haïti ?

Tout à fait. Actuellement il y a dans le pays 40% d’enfants en âge d’être scolarisé qui ne fréquentent pas l’école. Il y a donc un taux d’analphabétisme très élevé. L’abandon scolaire est extraordinaire. Sur cent élèves qui rentrent en classe de CP (cours préparatoire) seuls vingt-neuf parviendront à l’école secondaire. Il y a donc un abandon de près de 70%. Aucun pays au monde, me semble-t-il, n’arrive à ce niveau.

L’Église catholique est-elle, en quelque sorte, l'institution permettant à l’éducation de se maintenir dans le pays ?

L’école à 90% est privée en Haïti, l’État ne prend en charge qu’à peine 10% des écoles.  La présence est assurée par l’Église catholique et l’Église protestante. Dans les campagnes par exemple, c’est l’école dite presbytérale qui donne une chance aux enfants, complètement abandonnés par l’État. Il s’agit souvent d’écoles où les personnes font avec les moyens du bord, et la classe se fait parfois dans des églises. Il y cependant une présence, une forme de gouvernance. Cela signifie qu’il y a encore quelque chose qui soutient ce pays parce qu’en Haïti l’école ne représente pas seulement un apprentissage scolaire. Elle enseigne aussi le savoir-vivre, un certain apprentissage de la vie. Il n’y pas de centres culturels en Haïti, il n’y a pas beaucoup de lieus de socialisation comme dans d’autres pays. L’école est donc le pilier pour refonder la société haïtienne. Moi-même j’ai été sauvé par l’école, par l’éducation car je suis originaire d’une famille nombreuse rurale. Mon père a dû aller à Cuba couper la canne à sucre pour nous éduquer. L’école est le pilier dans lequel les Haïtiens placent leur espoir.  

Le Pape François a proposé un nouveau modèle éducatif mondial basé notamment sur la dignité des personnes, l’écoute des enfants et la généralisation de l’instruction pour les fillettes. Votre association, Haïti Futur, tend-t-elle à promouvoir ce modèle ?

C’est tout à fait mon langage. Au sein de l’association, la dignité est au centre. Nous encourageons beaucoup l’autonomie et n’employons pas le terme humanitaire. Dans notre langage c’est le mot humanité qui a sa place. Nous avons, par exemple, lancé une initiative qui s’intitule «Adopter une école à moderniser». Plutôt que de donner une bourse à un enfant, nous proposons de parrainer une école afin de reconstituer le tissu social. Les mots importants, pour moi, sont espoir, dignité courage. Ils représentent Haïti et je suis convaincue que le pays va se relever. 

 

Vatican News

venerdì 28 agosto 2020

UNICEF: UN TIERS DES ELEVES N'ONT PA EU ACCES A L'ENSEIGNEMENT A DISTANCE


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Au moins un tiers des élèves – soit 463 millions d’enfants dans le monde – n’ont pas eu accès à l’enseignement à distance lorsque leur école a fermé ses portes à cause de la pandémie de COVID-19, selon un nouveau rapport de l’UNICEF publié aujourd’hui alors que tous les pays s’efforcent de mettre au point un plan pour la rentrée.

« Pour au moins 463 millions d’enfants privés d’école à cause de la COVID-19, l’enseignement à distance n’a pas été possible », précise Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF. « Au vu du simple nombre d’enfants dont l’enseignement a été complètement perturbé pendant des mois, nous sommes face à une urgence éducative mondiale qui pourrait avoir des répercussions sur les économies et les sociétés pendant plusieurs décennies. »  

Au plus fort des mesures de confinement nationales et locales, environ 1,5 milliard d’élèves étaient privés d’école. Le rapport décrit les limites de l’enseignement à distance et souligne les inégalités importantes en matière d’accès.

Le document s’appuie sur une analyse représentative à l’échelle mondiale de la présence de technologies et d’outils nécessaires à l’enseignement à distance au sein des foyers pour les élèves du préscolaire, du primaire, du premier cycle du secondaire et du deuxième cycle du secondaire. Les données sont issues de 100 pays. Elles couvrent l’accès à la télévision, à la radio et à Internet, ainsi que l’existence ou non d’un programme enseigné par l’intermédiaire de ces plateformes lorsque les écoles étaient fermées.

Les chiffres retranscrits dans le rapport dressent un tableau inquiétant concernant l’absence d’enseignement à distance lorsque les écoles étaient fermées. Pourtant, l’UNICEF estime que la situation est probablement bien plus grave. En effet, même lorsque les enfants disposent de la technologie et des outils nécessaires chez eux, l’apprentissage à distance n’est pas toujours possible en raison d’autres facteurs : la pression pour effectuer les tâches domestiques, l’obligation de travailler, un environnement non favorable à l’apprentissage et l’absence d’aide pour suivre le programme mis à disposition sur les différentes plateformes.

Le rapport souligne les inégalités importantes entre les régions. Les élèves d’Afrique subsaharienne sont les plus touchés puisque la moitié d’entre eux n’a pas accès à l’enseignement à distance.

  

Région 

Proportion minimale d’élèves n’ayant pas accès à l’enseignement à distance (%) 

Nombre minimal d’élèves n’ayant pas accès à l’enseignement à distance 

Afrique de l’Est et australe 

49 % 

67 millions 

Afrique de l’Ouest et centrale 

48 % 

54 millions 

Asie de l’Est et Pacifique 

20 % 

80 millions 

Moyen-Orient et Afrique du Nord 

40 % 

37 millions 

Asie du Sud 

38 % 

147 millions 

Europe de l’Est et Asie centrale 

34 % 

25 millions 

Amérique latine et Caraïbes 

9 % 

13 millions 

Monde entier 

31 % 

463 millions 

 

Les élèves issus des foyers les plus pauvres et ceux qui vivent en zone rurale sont de loin les plus susceptibles d'être lésés par les fermetures d’écoles, précise le rapport. Dans le monde, 72 % des élèves n’ayant pas accès à l’enseignement à distance appartiennent aux foyers les plus pauvres de leur pays. Dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, les élèves des foyers les plus pauvres représentent jusqu’à 86 % des élèves n’ayant pas accès à l’enseignement à distance. À l’échelle mondiale, les trois quarts des élèves privés de cet accès vivent en zone rurale.  

De plus, selon le rapport, le taux d’élèves ayant accès à l’enseignement à distance varie en fonction des groupes d’âge. Les plus jeunes ont plus de risque d’être privés de cet enseignement pendant les années les plus importantes pour leur apprentissage et leur développement : 

·         Environ 70 % des élèves d’âge préscolaire – soit 120 millions d’enfants – n’ont pas accès à un tel enseignement, en grande partie à cause des difficultés et des limites de l’apprentissage en ligne pour les jeunes enfants, de l’absence de programmes d’enseignement à distance pour cette catégorie d’âge et du faible nombre d’outils disponibles au sein du foyer pour ce type d’enseignement.   

·         Au moins 29 % des élèves du primaire – soit 217 millions d’élèves – n’ont pas accès à l’enseignement à distance. Au moins 24 % des élèves du premier cycle du secondaire – soit 78 millions d’élèves – n’y ont pas accès non plus. 

·         Les élèves du deuxième cycle du secondaire étaient les moins concernés par l’absence d’accès à l’enseignement à distance. Au moins 18 % d’entre eux – soit 48 millions d’élèves – ne disposaient pas des moyens technologiques nécessaires.  

L’UNICEF encourage les pouvoirs publics à faire de la réouverture sûre des écoles une priorité lorsqu’ils assouplissent les mesures de confinement. Lorsque la réouverture n’est pas possible, l’UNICEF appelle les pouvoirs publics à intégrer des apprentissages destinés à compenser les heures d’enseignement perdues dans les plans de continuité scolaire et de réouverture des écoles. Les politiques et les pratiques d’ouverture des écoles doivent s’efforcer d’élargir l’accès à l’éducation, notamment à l’enseignement à distance, en particulier pour les groupes marginalisés. Les systèmes éducatifs doivent également être adaptés et conçus pour faire face à de futures crises.

Le Cadre pour la réouverture des écoles de l’UNICEF, publié en collaboration avec l’UNESCO, le HCR, le PAM et la Banque mondiale, fournit des conseils pratiques aux autorités nationales et locales. Ces orientations mettent l’accent sur les réformes politiques, les exigences de financement, le fonctionnement sûr, l’apprentissage compensant les heures perdues, le bien-être et la protection ainsi que l’inclusion des enfants les plus marginalisés.

Dans le cadre de sa campagne Réinventer, dont l’objectif est d’éviter que la pandémie de COVID-19 n’aggrave une crise durable pour les enfants, notamment les plus pauvres et les plus vulnérables, l’UNICEF appelle à investir d’urgence pour réduire la fracture numérique, permettre à chaque enfant d’accéder à l’enseignement à distance, et, surtout, faire de la réouverture sûre des écoles une priorité. 

UNICEF



 

lunedì 27 luglio 2020

ADEPESIDI - Association d’encadrement des Personnes et Enfants en Situation difficile


Présentation
L’association sans but lucratif dénommée :
« Association d’encadrement des Personnes et Enfants en Situation difficile »  
En sigle ADEPESIDI est une ONGD locale créée dans un contexte controversé de pauvreté de la population congolaise en 2007 et a son siège social dans la ville de Lubumbashi RDC.
OBJECTIF                    
L’objectif principal de l’association est la lutte contre toute forme de pauvreté dans la communauté par l’encadrement de la jeunesse dans sa prise de conscience morale, la responsabilité dans la recherche du bien être tant individuel que communautaire et la prévention des IST/ VIH d’une part, et d’autre part, la prise en charge et création d’emploi en faveur des personnes en situation difficile.
CIBLES
L’association focalise ses actions en faveur des :
-           Personnes vivant avec le VIH/ SIDA et leurs enfants
-           Enfants en rupture familiale, les orphelins et autres enfants en situation difficile :
-           Femmes et filles victimes de violences sexuelles, les filles mères, les filles victimes de mariage précoce ainsi que les femmes et enfants œuvrant dans les sites miniers.
-           La population pauvre formant la ceinture des grandes villes.
ACTIVITES                     
L’association organise les activités ci-dessous :
- La sensibilisation et prévention de la communauté contre les IST/VIH ainsi que d’autres maladies (Tuberculose, paludisme polio dans les villes et centres périphériques).
            La sensibilisation contre les violences sexuelles, les mariages précoces et vulgarisation des textes de loi sur la parité et équité du genre.
-           L’encadrement des filles mères et les jeunes par l’apprentissage des métiers d’autonomisation de la femme.
-           La prise en charge des personnes et enfants en situation difficile par le parrainage scolaire et distribution d’alimentations nutritifs pour l’équilibre sanitaire.
-           La création de l’emploi pour les jeunes avec les activités au tour de forage des puits et l’assainissement des routes des dessertes agricoles.




https://drcongo.un.org/fr/50236-covid-19-des-filles-meres-mises-contribution-dans-la-prevention



mercoledì 19 febbraio 2020

L'AVENIR DES ENFANTS EN DANGER DANS LE MONDE ENTIER


Aucun pays ne protège de manière appropriée la santé, l’environnement et l’avenir des enfants, selon un rapport publié mardi 18 février par la Commission Lancet, l’OMS et l’Unicef. Chaque enfant ou adolescent dans le monde est menacé par la dégradation écologique, les changements climatiques et les pratiques commerciales abusives.
Il faut se préoccuper de la santé de nos enfants aujourd’hui, mais également du monde dont ils hériteront demain. Tel est le message du rapport de la Commission Lancet, de l’OMS et de l’Unicef. Partout sur la planète, enfants et adolescents font face à des menaces existentielles, comme la dégradation de l’environnement par exemple. Si le réchauffement climatique dépasse 4 degrés en 2100 comme l’indique les projections, les conséquences sanitaires seront dramatiques pour les enfants : hausse du niveau des océans, vague de chaleur, prolifération de maladies comme le paludisme ou la dengue.
Les seuls pays qui sont sur la bonne voie pour atteindre les objectifs en matière d’émissions de CO2 par habitant d’ici à 2030, tout en obtenant des résultats corrects (dans les 70 premiers) en matière de mesures de l’épanouissement de l’enfant sont : l’Albanie, l’Arménie, la Grenade, la Jordanie, la République de Moldova, le Sri Lanka, la Tunisie, l’Uruguay et le Viet Nam, indique le rapport, intitulé Un avenir pour les enfants du monde ?
Un autre danger, à plus courte échelle celui-ci : les enfants sont la proie d’un marketing nocif, qui les poussent à consommer des aliments hautement transformés, des boissons sucrées, de l’alcool, du tabac, «dans certains pays, les enfants voient, comme le suggèrent les données factuelles disponibles, jusqu’à 30 000 publicités sur les seuls écrans télévisés au cours d’une même année», peut-on lire dans le rapport.
Le nombre d’enfants et d’adolescents obèses explose -124 millions en 2016-, ce qui engendre des coûts catastrophiques pour les individus et pour la société. Le rapport précise bien que tous les pays sont concernés, même si les enfants en Norvège, Corée du Sud et Pays-Bas sont plus épargnés qu’au Tchad, au Mali ou au Niger. 
Un nouvel indice mondial a été créé pour ce rapport. Il inclut 180 pays, permet de comparer les résultats en matière d’épanouissement de l’enfant et prend en compte des mesures de la survie et du bien-être de l’enfant -s'appuyant sur la santé, l’éducation et la nutrition- de la durabilité -moyennant un indicateur relatif aux émissions de gaz à effet de serre- et de l’équité, ou des écarts de revenus. 
«Le présent rapport montre que les décideurs du monde entier font trop souvent défaut aux enfants et aux jeunes : ils ne parviennent ni à protéger leur santé, ni à protéger leurs droits, ni à protéger leur planète», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.



venerdì 9 febbraio 2018

Bice - SAFE INTERNET DAY : comment protéger les enfants contre les fake news

Chaque année, le Safer Internet Day est l’occasion de souligner les dangers que l’utilisation d’internet peut représenter pour les enfants. Cette année, l’accent est mis sur les fake news : comment éduquer les enfants pour les protéger de ces informations trompeuses ?

Dans son message pour la Journée mondiale des communications sociales, le pape François a tenu à définir la fake news, « cette désinformation diffusée en ligne ou dans les médias traditionnels. » Il a rappelé l’objectif, très clair, de ces « informations non fondées, basées sur des données inexistantes ou déformées » qui visent à tromper voire à manipuler le lecteur.

Protéger les enfants contre les fake news : une mission d’éducation

Dans une analyse fine, le Pape François s’est attaché à démonter le mécanisme des fake news et leurs dangers.
  • De nature mimétique, elles sont capables d’apparaître plausibles.
  • Elles s’appuient sur des stéréotypes et des préjugés diffus.
  • Elles font appel à des émotions immédiates, faciles à susciter, comme la peur, la colère, …
  • Elles se répandent dans des environnements numériques homogènes, imperméables à des perspectives et des opinions divergentes.
    « Le drame de la désinformation », a insisté le Saint-Père, c’« est la discréditation de l’autre, sa représentation comme ennemi, jusqu’à la diabolisation susceptible d’attiser les conflits ».
Protéger les enfants contre les fake news est donc un enjeu crucial pour notre société, à l’heure où ces derniers sont de plus en plus saturés d’informations et livrés à eux-mêmes devant leurs écrans. En France, les jeunes de 13-19 ans sont déjà 81% à posséder un smartphone, 77% à avoir un compte Facebook, et 79% un compte Youtube (Etude Ipsos Junior connect 2017). Etat, enseignants, journalistes, parents : il importe à chacun de relever la mission de protection et d’éducation qui lui incombe en la matière.

Des initiatives pour promouvoir  la vérité comme instrument de paix

Le pape François a ainsi loué « les initiatives éducatives qui permettent d’apprendre à lire et à évaluer le contexte communicatif (pour) ne pas être des propagateurs inconscients de la désinformation, mais des acteurs de son dévoilement. » Le Safer Internet Day du 6 février prochain s’inscrit dans ce mouvement. Des ateliers, des animations et des conférences auront lieu dans toute la France, tout au long du mois de février, afin de protéger les enfants contre les fake news en les sensibilisant au décryptage de l’information sur la toile. Pour en savoir plus
Le Saint Père a également souligné le rôle prépondérant des journalistes qui « dans le monde contemporain, n’exercent pas seulement un métier, mais une véritable mission. (…) L’exactitude des sources, le soin de la communication sont (en effet) de véritable processus de développement du bien qui génèrent la confiance et ouvrent des voies de communion et de paix ». Cette injonction à un journalisme de paix a inspiré les 22e journées Saint François de Sales qui se sont tenues à Lourdes, du 22 au 26 janvier. Près de 300 journalistes catholiques s’y étaient réunis pour réfléchir et débattre sur le thème « Médias et vérité ».

giovedì 23 marzo 2017

BICE. LE DROIT À L’ÉDUCATION : UN DROIT TROP SOUVENT BAFOUÉ



Le droit à l’éducation est inscrit dans la Convention relative aux droits de l’enfant. Qu’en est-il aujourd’hui pour les enfants dans le monde ? Comment le BICE et ses partenaires apportent-ils leur pierre à l’édifice ?

LE DROIT À L’ÉDUCATION

Les   articles 28 et 29 articles 28 et 29 articles 28 et 29 de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU (CDE) sont consacrés à l’éducation et les Etats signataires doivent garantir certaines prestations.
On peut relever les suivantes : l’école primaire doit être obligatoire et gratuite, l’enseignement secondaire et supérieur doit être accessible à tous les enfants, des mesures doivent être prises contre l’abandon scolaire, la discipline mise en place doit être en accord avec les autres articles de la CDE (l’intérêt supérieur de l’enfant, la protection, la liberté d’expression, etc.), l’école doit inculquer le respect et préparer à assumer des responsabilités.

UNE ÉCOLE ACCESSIBLE ET DE QUALITÉ

Malgré le fait que la CDE est en vigueur depuis presque 30 ans, la situation mondiale est encore très insatisfaisante par rapport à ce droit : 124 millions d’enfants ne sont pas scolarisés (16% des garçons, 18% des filles en âge d’être scolarisés), un tiers des enfants dans le monde vivent dans des pays où l’école est obligatoire, mais cette obligation n’est pas respectée, le taux d’abandon de l’école primaire est encore de près de 25%.
Un grand travail reste, donc, à réaliser pour assurer à tous les enfants une éducation accessible du point de vue financier et géographique, avec du personnel qualifié.
De plus, si l’accès à l’école est un premier pas important, il est insuffisant si cette éducation n’est pas de qualité. Une éducation de qualité doit, bien sûr, permettre aux enfants de lire, écrire et compter, mais également de développer leur pensée critique et leur participation aux décisions qui les concernent. De nombreux partenaires du BICE sont actifs dans ce domaine.
Par exemple, en Afrique, par le développement d’une éducation pour les enfants des rue à l’est de la République Démocratique du Congo ; en Amérique latine par le développement d’une éducation populaire en lien avec la résilience comme il est fait au Paraguay et à Puerto Piray en Argentine ; en Asie, par la formation des assistantes maternelles et la création de crèche pour les enfants de fileuses de la soie dans l’Etat de Karnataka en Inde et en Europe de l’Est, par le développement d’une éducation inclusive pour les enfants en situation de handicap , notamment en Russie.

LE CONGRÈS DU BICE

Le BICE va réunir le 7 juin 2017, à Paris, un panel d’intervenant-e-s qui montreront les avancées scientifiques et pragmatiques sur cette question. A cette occasion, les différents partenaires partageront leurs expériences et renforceront leurs capacités afin de poursuivre leurs efforts pour une éducation qui permettent aux enfants de devenir des citoyens responsables et des acteurs de leur propre avenir. Le but est d’inspirer les participants et leur permettre de promouvoir activement le droit à une éducation de qualité.
Vous souhaitez y participer ? Inscrivez-vous ici.


lunedì 30 gennaio 2017

PHILIPPINES. LA RESPONSABILITE' PENALE DES ENFANTS

Les Philippines entendent abaisser prochainement l’âge de la responsabilité pénale de 15 à 9 ans. Le BICE et son partenaire philippin, l’Association Compassion Jeunesse Asie (ACAY), s’opposent à ce projet de loi, contraire aux Droits de l’enfant.

ARGUMENTS :
-       - les enfants de 9 ans seraient, à l’heure actuelle, plus audacieux et téméraires que par le passé et pleinement informés grâce à internet. Dès lors, ils devraient être tenus responsables de leurs actes et de leurs propos.
-       -  les adultes se serviraient de plus en plus des enfants pour commettre des infractions. Ces enfants devraient donc être jugés pour les méfaits commis.

Ces arguments, discutables, sont également incompatibles avec les engagements internationaux des Philippines. En effet, si ce projet de loi était adopté, les enfants de 9 ans seraient traités comme des adultes par la justice pénale.

Parallèlement, un projet de loi vise à rétablir la peine de mort dans le pays : dès lors, les enfants pourraient, dès 9 ans, être condamnés à la peine capitale.

LE BICE S’ÉLÈVE CONTRE CETTE BAISSE DE LA MAJORITÉ PÉNALE AUX PHILIPPINES

Le BICE développe, de concert avec d’autres organisations internationales, un plan de communication pour appeler les parlementaires philippins à s’opposer à cette loi.

Les Philippines font partie des pays dans lesquels le BICE met en œuvre le Programme « Enfance sans Barreaux » (2017-2019). L’organisation membre, l’Association Compassion Jeunesse Asie (ACAY), réalise des programmes (« Seconde chance ») pour accompagner et réinsérer les jeunes en conflit avec la loi. ACAY mène, avec les autorités (gouvernement, Cour Suprême…), des actions pour développer des axes de réhabilitation au sein du système de justice juvénile.


mercoledì 20 aprile 2016

LE CORPS DE L'ENFANT

LE CORPS DE L'ENFANT

Child labour.png
Source : https://centralindia.org/

Le corps de l'enfant

Depuis la mort d'un adolescent, en 1995, vendu par son père pour couvrir ses dettes, le 16 avril est consacré à la lutte contre l'exploitation des enfants, soumis au pouvoir absolu des "grands". L'infans c'est celui qui ne parle pas, autant dire qui n'existe presque pas, tout juste en silhouette, un corps d'ectoplasme qui ne compte pas vraiment… J'exagère ? Si peu ! Aujourd'hui, on estime à 250 millions les enfants "non déclarés", sans état civil, écartés de leurs droits. Certes tous ne sont pas maltraités, mais combien de corps d'enfants sont exploités sans arrêt, comme s'ils n'étaient pas complètement humains. 

Disparus 

Plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois, a affirmé l'agence de coordination policière Europol, déclarait la presse européenne au mois de janvier. Une brève, un entrefilet, quelques annonces et puis passons aux choses sérieuses ! Avez-vous entendu des hurlements publics ? Savez-vous si les policiers européens sont en quête ? Sans doute, sans doute, mais ils disparaissent comme un rien, ces petits fantômes. Et puis l'exil les rend malins ! Pour avoir refusé d'être enfants de troupe, les voilà enfants perdus ! La police craint qu'ils ne soient pas perdus pour tout le monde.  

Abusés 

C'est qu'ils sont pleins de charme, ces corps d'enfants, leur peau est douce, leur regard innocent, leur esprit ductile. Nous oublions facilement et souvent que les enfants ont un sexe et une sexualité, laissés au secret du silence, tabou mystérieux. Alors, il leur faut vite apprendre ce qu'on attend d'eux, mutilant pour longtemps leur équilibre et leur sexualité adulte. 
Au Nigeria, c'est tout une école de filles qui a été enlevée, pour leur douleur, pour leur malheur de leurs parents, pour le plaisir de tortionnaires. Non seulement elles étaient encore des enfants, mais, en plus, des filles qui allaient à l'école, alors… 

Exploités 

Aujourd’hui, près de 250 millions d’enfants travaillent dans le monde, .......