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domenica 6 novembre 2022

SEMEURS DE FRATERNITE'


François aux jeunes :

 «Soyez des semeurs de fraternité»

Le Pape a rencontré dans l'après-midi du samedi 5 novembre des jeunes de Bahreïn à l'école catholique du Sacré Coeur de Manama, la capitale. Après avoir écouté plusieurs témoignages d'entre eux, le Souverain pontife leur a adressé trois invitations pour mieux affronter les défis à venir.

 

 -par Olivier Bonnel - Cité du Vatican

 

Deuxième temps fort de la journée du Pape François ce samedi 5 novembre à Bahreïn, sa rencontre avec des jeunes qui s'est tenue à l'école du Sacré Cœur à Manama, administrée par les Sœurs du Carmel Apostolique. Après avoir été accueilli par la directrice et assisté à des danses traditionnelles, le Souverain pontife a écouté le témoignage de trois jeunes avant de leur livrer sa réflexion. Une réflexion qui a consisté en trois invitations pour mieux affronter les défis de l'avenir.

Première invitation du Pape aux jeunes : « embrasser la culture du soin ». Prendre soin signifie développer une attitude intérieure d’empathie, un regard attentif qui nous fait sortir de nous-mêmes, une présence aimable qui vainc l’indifférence et nous pousse à nous intéresser aux autres a confié l’évêque de Rome, demandant à se mettre ainsi à l’école de Jésus. Jésus, at-il rappelé «qui est entré dans l’histoire pour nous dire que le Très-Haut prend soin de nous».

Les mots ne suffisent pas

Deuxième invitation lancée par le Saint-Père à ces jeunes : semer la fraternité. « Soyez des champions de fraternité !» a-t-il exhorté, «c’est le défi d’aujourd’hui pour gagner demain, le défi de nos sociétés, toujours plus globalisées et multiculturelles». Les jeunes, a encore expliqué le Pape, face aux tentations de se montrer indifférent voire de cautionner les guerres et les conflits, sont au contraire appelés à «réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale qui ne se cantonne pas aux mots» a t-il précisé en citant son encyclique Fratelli tutti. Les mots ne suffisent pas a encore martelé François, «il faut des gestes concrets réalisés au quotidien ».

Dans de nombreuses régions les tensions et menaces augmentent a encore constaté le Saint-Père, « mais cela arrive souvent parce qu’on ne travaille pas sur le cœur, parce qu’on laisse les distances se creuser avec les autres». «Soyez des semeurs de fraternité et vous serez des récolteurs d’avenir» a ainsi lancé François aux jeunes, «car le monde n’aura d’avenir que dans la fraternité !»

Avancer sans peur

Dernière invitation enfin : le défi de faire des choix dans la vie. «Face à un défi, comme devant un carrefour, il faut choisir, s’impliquer, risquer, décider. Mais cela nécessite une bonne stratégie : on ne peut pas improviser, en vivant seulement de l’instinct ou seulement dans l’instant présent !» a expliqué le Pape.

 Face aux grands questionnements, le Pape a invité les jeunes à «avancer sans peur, et jamais seuls !» Dieu ne laisse pas seuls les jeunes, il les accompagne et les guide, à condition de lui demander. « Le Seigneur désire éclairer votre intelligence, vos pensées les plus intimes, les aspirations que vous portez dans votre cœur, les jugements qui mûrissent en vous» a encore expliqué le Souverain pontife, qui a expliqué que la prière silencieuse, le dialogue intime avec lui, aidait à distinguer la voix de Dieu.

« L’Église a beaucoup besoin de vous »

L'aventure des choix ne se fait jamais seul a enfin expliqué le Souverain pontife, qui a conseillé aux jeunes de pouvoir compter sur des « personnes sages et fiables ». Comme Pape, je veux vous dire : « l’Église est avec vous et a beaucoup besoin de vous, de chacun de vous, pour rajeunir, explorer de nouveaux sentiers, expérimenter de nouveaux langages, devenir plus joyeuse et hospitalière » a-t-il conclu.

Cette rencontre s'est achevée par la lecture de messages de paix lus en différentes langues par des jeunes de l'école du Sacré Cœur, des messages écrits sur des colombes qui ont ensuite été accrochées sur un arbre.

 Vatican News

 François aux jeunes

[AR - DE - EN - ES - FR - IT - PT]

 

 

 

lunedì 6 dicembre 2021

BROSTA' OLI MASI'

 


François aux jeunes à Athènes:

«Rêvez en grand!»

AR - EN - ES - FR - IT - PL - PT

Pour la dernière étape de son voyage en Grèce, le Saint-Père s’est rendu dans l’école Saint-Denys des sœurs ursulines à Maroussi, un quartier de la capitale grecque. Répondant à des témoignages de trois personnes, il a invité la jeunesse à ne pas se laisser paralyser par ses peurs et à prendre sa vie en main.

Après une chaleureuse cérémonie d’accueil, où les jeunes de l’école Saint-Denys ont notamment exécuté un ballet traditionnel, deux jeunes femmes grecques et un jeune lycéen originaire de Syrie ont livré au Pape François un témoignage de leur vie personnelle, auquel le Saint-Père a ensuite répondu dans son discours.

D’abord à Katerina, qui a confié ses moments de doutes, «ma foi est mise à l’épreuve lorsque je vois des personnes souffrir». François s’est directement adressé à la jeune femme: «N'ayez pas peur des doutes, car ils ne sont pas des manques de foi. Au contraire, les doutes sont des "vitamines de la foi": ils contribuent à l’affermir, à la rendre plus forte, c'est-à-dire plus consciente, plus libre, plus mature». Car la foi est précisément cela a-t-il ajouté, «un cheminement quotidien avec Jésus qui nous tient par la main, nous accompagne, nous encourage et, quand nous tombons, nous relève.»

Durant un moment de doute, a continué François, il faut se mettre «à l’écoute de votre grande culture classique», «Tout a commencé par une étincelle, une découverte, formulée par un mot magnifique: "thaumàzein". C’est l'émerveillement, l'étonnement. C'est ainsi que la philosophie est née, de l'émerveillement devant les choses qui sont: notre existence, l'harmonie de la création, le mystère de la vie.» L’étonnement est le début de la philosophie mais aussi de la foi, a éclairé le Souverain pontife devant sa jeune assemblée. «Le cœur de la foi n'est pas une idée ni une morale, mais une réalité, une très belle réalité qui ne dépend pas de nous et qui nous laisse sans voix: nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu! Enfants bien-aimés: nous avons un Père qui veille sur nous sans jamais cesser de nous aimer.»

Changer de perspective

«Si nous nous tenons devant un miroir, peut-être que nous ne nous verrons pas comme nous le voudrions, car nous risquons de nous fixer sur ce que nous n'aimons pas. Mais si nous nous plaçons devant Dieu, la perspective change. Nous ne pouvons que nous émerveiller d’être pour lui, malgré toutes nos faiblesses et tous nos péchés, des enfants aimés depuis toujours et pour toujours», a continué l’éveque de Rome.

Au lieu de se placer devant un miroir, «pourquoi n’ouvres-tu pas la fenêtre de la chambre pour t’arrêter devant la beauté que tu voies? Et dis alors: “C’est pour moi, c'est un cadeau pour moi, mon Père! Comme tu m'aimes!”  Chers jeunes, pensez-y : si, à nos yeux, la création est belle, aux yeux de Dieu, chacun de vous est infiniment plus beau ! Il a fait de nous, dit l'Écriture, "des choses merveilleuses"(cf. Ps 139, 14). Laisse-toi envahir par cet émerveillement. Laisse-toi aimer par celui qui croit toujours en toi, par celui qui t’aime plus que tu ne peux t’aimer toi-même.»

Enfin, réagissant toujours au témoignage de Katarina, François est revenu sur un évènement à ne pas manquer : « l’émerveillement du pardon». «La joie de l'Évangile, l'émerveillement de Jésus, font passer au second plan les renoncements et les fatigues. Alors, d'accord? Repartons de l’émerveillement ! Où ? Dans la création, dans l'amitié, dans le pardon de Dieu, dans le visage des autres. »

Les visages des autres

Puis François a adressé une réponse au témoignage de Ioanna. «J'ai aimé le fait que, pour nous parler de ta vie, tu aies parlé des autres». La jeune femme a découvert la foi à travers sa mère et sa grand-mère. « Ainsi, Jésus t’est devenu familier. Comme il est heureux lorsque nous nous ouvrons à Lui ! C'est ainsi que l'on connaît Dieu. Parce que pour le connaître, il ne suffit pas d'avoir des idées claires sur lui, il faut aller à lui avec sa vie.» Jésus se transmet par des visages et personnes concrètes, a détaillé François. « Dieu ne nous met pas entre les mains un catéchisme, mais il se rend présent à travers les histoires des personnes. Il passe à travers nous ».

« Servir les autres est le moyen d’atteindre la joie», a continué le Saint-Père. «Se consacrer aux autres, ce n'est pas pour les perdants, c'est pour les gagnants; c'est le moyen de faire quelque chose de vraiment nouveau dans l'histoire». En effet, le service est la nouveauté de Jésus, a-t-il expliqué. « Ne te contente pas de quelques postes ou tweets. Ne te contente pas de rencontres virtuelles, recherche les rencontres réelles, surtout avec ceux qui ont besoin de toi: ne cherche pas la visibilité, mais ce qui est invisible. C'est original, révolutionnaire.»

Beaucoup de personnes sont « très réseaux sociaux mais pas très sociables», a regretté François, «repliés sur eux-mêmes, prisonniers du téléphone portable qu'ils ont à la main. Mais, sur l’écran, il manque l'autre personne, ses yeux, son souffle, ses mains ».

En Grèce, a-t-il continué, «il existe un dicton éclairant : "o filos ine állos eaftós", “l'ami est un autre moi”», car l’autre est le chemin pour se trouver soi-même. «Il est difficile de sortir de sa zone de confort, il est plus facile de s'asseoir sur le canapé devant la télévision. Mais c'est un vieux truc, ce n'est pas pour les jeunes. Les jeunes doivent réagir : lorsque l’on se sent seul, s'ouvrir; lorsque la tentation de se refermer sur soi-même vient, chercher les autres, s'entraîner à cette “gymnastique de l'âme”», a invité le Saint-Père.  

Odyssée des temps modernes

Enfin, le Saint-Père a répondu à Aboud, lycéen venu de Syrie avec sa famille, arrivée en Grèce sur un canot pneumatique. « Une véritable odyssée des temps modernes. Et il m’est venu à l’esprit que, dans l'Odyssée d'Homère, le premier héros qui apparaît n'est pas Ulysse, mais un jeune homme : Télémaque, son fils, qui vit une grande aventure.», a-t-il expliqué. Télémaque n’a jamais connu son père, il est angoissé et découragé, ne sait même pas s’il est vivant, mais il trouve le courage de partir.

«Le sens de la vie ne consiste pas à s'asseoir sur la plage en attendant que le vent apporte quelque chose de nouveau. Le salut est au large, dans l'élan, dans la recherche, dans la poursuite des rêves, les vrais, ceux qui se font les yeux ouverts, qui impliquent fatigue, lutte, vents contraires, tempêtes inattendues. Mais ne vous laissez pas paralyser par vos peurs, rêvez en grand ! Et rêvez ensemble !», a conseillé François avec enthousiasme. « Comme pour Télémaque, il y aura ceux qui essaieront de vous arrêter. Il y aura toujours ceux qui vous diront : “laisse tomber, ne prends pas de risque, c'est inutile”. Ce sont les assassins de rêves, les tueurs d’espérance, les nostalgiques incurables du passé. »

Aboud lui a eu le courage de l’espérance, a salué François. « Choisir est un défi. C'est affronter la peur de l'inconnu, c'est sortir du marécage de la standardisation, c'est décider de prendre sa vie en main. Pour faire de bons choix, vous pouvez vous rappeler une chose : les bonnes décisions concernent toujours les autres, et pas seulement soi-même. »

Sous les applaudissements Saint-Père a conclu sa prise de parole avec une expression grecque : «Brostà, óli masí», «En avant, tous ensemble».

Vatican News


 



 

domenica 19 settembre 2021

IL PRIMATO DEL SERVIZIO - PRIMACY SERVICE - PRIMAUTE DU SERVICE - PRIMACIA DEL SERVICIO

-[AR - DE - EN - ES - IT - PL - PT]-


Papa Francesco:  Oggi la parola “servizio” appare un po’ sbiadita, logorata dall’uso. Ma nel Vangelo ha un significato preciso e concreto. Servire non è un’espressione di cortesia: è fare come Gesù, il quale, riassumendo in poche parole la sua vita, ha detto di essere venuto «non per farsi servire, ma per servire» (Mc 10,45). Così ha detto il Signore. Dunque, se vogliamo seguire Gesù, dobbiamo percorrere la via che Lui stesso ha tracciato, la via del servizio. La nostra fedeltà al Signore dipende dalla nostra disponibilità a servire. E questo, lo sappiamo, costa, perché “sa di croce”. Ma, mentre crescono la cura e la disponibilità verso gli altri, diventiamo più liberi dentro, più simili a Gesù. Più serviamo, più avvertiamo la presenza di Dio. Soprattutto quando serviamo chi non ha da restituirci, i poveri, abbracciandone le difficoltà e i bisogni con la tenera compassione: e lì scopriamo di essere a nostra volta amati e abbracciati da Dio.

Gesù, proprio per illustrare questo, dopo aver parlato del primato del servizio, compie un gesto. Abbiamo visto che i gesti di Gesù sono più forti delle parole che usa. E qual è il gesto? Prende un bambino e lo pone in mezzo ai discepoli, al centro, nel luogo più importante (cfr v. 36). Il bambino, nel Vangelo, non simboleggia tanto l’innocenza, quanto la piccolezza. Perché i piccoli, come i bambini, dipendono dagli altri, dai grandi, hanno bisogno di ricevere. Gesù abbraccia quel bambino e dice che chi accoglie un piccolo, un bambino, accoglie Lui (cfr v. 37). Ecco anzitutto chi servire: quanti hanno bisogno di ricevere e non hanno da restituire. Servire coloro che hanno bisogno di ricevere e non hanno da restituire. Accogliendo chi è ai margini, trascurato, accogliamo Gesù, perché Egli sta lì. E in un piccolo, in un povero che serviamo riceviamo anche noi l’abbraccio tenero di Dio.

 

Today, the word “service” appears a bit hackneyed, worn out by use. But it has a precise and concrete meaning in the Gospel. To serve is not a courteous expression: it means to act like Jesus, who, summing up his life in a few words, said he had come “not to be served, but to serve” (Mk 10:45). This is what the Lord said. Therefore, if we want to follow Jesus, we must follow the path he himself traced out, the path of service. Our fidelity to the Lord depends on our willingness to serve. And we know this often costs, because “it tastes like a cross”. But, as our care and availability toward others grows, we become freer inside, more like Jesus. The more we serve, the more we are aware of God’s presence. Above all, when we serve those who cannot give anything in return, the poor, embracing their difficulties and needs with tender compassion: and we in turn discover God’s love and embrace there.

After having spoken of the primacy of service, Jesus does something precisely to illustrate this. We have seen that Jesus’ actions are stronger than the words he uses. And what is that action? He takes a child and puts him in the midst of the disciples, at the center, in the most important place (cf. v. 36). In the Gospel, the child does not symbolize innocence so much as littleness. For like children, the little ones depend on others, on adults, they need to receive. Jesus embraces those children and says that those who welcome a little one, a child, welcome him (cf. v. 37). The ones who are to be served above all are: those in need of receiving who cannot give anything in return. To serve those who need to receive and cannot give anything in return. In welcoming those on the margins, the neglected, we welcome Jesus because He is there. And in the little one, in the poor person we serve, we also receive God’s tender embrace.

 

Hoy en día la palabra “servicio” parece un poco descolorida, desgastada por el uso. Pero en el Evangelio tiene un significado preciso y concreto. Servir no es una expresión de cortesía: es hacer como Jesús, que, resumiendo su vida en pocas palabras, dijo que había venido «no a ser servido, sino a servir» (Mc 10,45). Así dijo el Señor. Por eso, si queremos seguir a Jesús, debemos recorrer el camino que Él mismo ha trazado, el camino del servicio. Nuestra fidelidad al Señor depende de nuestra disponibilidad a servir. Y esto cuesta, lo sabemos, porque “sabe a cruz”. Pero a medida que crecemos en el cuidado y la disponibilidad hacia los demás, nos volvemos más libres por dentro, más parecidos a Jesús. Cuanto más servimos, más sentimos la presencia de Dios. Sobre todo cuando servimos a los que no tienen nada que devolvernos, los pobres, abrazando sus dificultades y necesidades con la tierna compasión: y ahí descubrimos que a su vez somos amados y abrazados por Dios.

Precisamente para ilustrarlo, Jesús después de haber hablado de la primacía del servicio, hace un gesto. Hemos visto que los gestos de Jesús son más fuertes que las palabras que usa. Y ¿cuál es el gesto? Toma un niño y lo coloca en medio de los discípulos, en el centro, en el lugar más importante (cf. v. 36). El niño, en el Evangelio, no simboliza tanto la inocencia como la pequeñez. Porque los pequeños, como los niños, dependen de los demás, de los adultos, necesitan recibir. Jesús abraza a ese niño y dice que quien recibe a un pequeño, a un niño, lo recibe a Él (cf. v. 37). Esto es, en primer lugar, a quién servir: a los que necesitan recibir y no tienen nada que devolver. Servir a los que necesitan recibir y no tienen para devolver. Acogiendo a los que están en los márgenes, desatendidos, acogemos a Jesús, porque Él está ahí. Y en un pequeño, en un pobre al que servimos, también nosotros recibimos el tierno abrazo de Dios.

 

Aujourd'hui, le mot "service" semble un peu fané, usé par l'usage. Mais dans l'Évangile, il a un sens précis et concret. Servir n'est pas une expression de courtoisie : c'est faire comme Jésus, qui, résumant sa vie en quelques mots, a dit qu'il était venu "non pour être servi mais pour servir" (Mc 10,45). C'est ce que le Seigneur a dit. C'est pourquoi, si nous voulons suivre Jésus, nous devons suivre le chemin qu'il a lui-même tracé, le chemin du service. Notre fidélité au Seigneur dépend de notre volonté de servir. Et c'est difficile, on le sait, parce que ça a "le goût de la croix". Mais à mesure que nous grandissons dans l'attention et la disponibilité envers les autres, nous devenons plus libres à l'intérieur, plus semblables à Jésus. Plus nous servons, plus nous ressentons la présence de Dieu. Surtout lorsque nous servons ceux qui n'ont rien à nous donner en retour, les pauvres, en embrassant leurs difficultés et leurs besoins avec une tendre compassion : et là, nous découvrons que nous sommes à notre tour aimés et embrassés par Dieu.

C'est précisément pour illustrer cela que Jésus, après avoir parlé de la primauté du service, fait un geste. Nous avons vu que les gestes de Jésus sont plus forts que les mots qu'il utilise. Et quel est ce geste ? Il prend un enfant et le place au milieu des disciples, au centre, à la place la plus importante (cf. v. 36). L'enfant, dans l'Évangile, ne symbolise pas tant l'innocence que la petitesse. Parce que les petits, comme les enfants, dépendent des autres, des adultes, ils ont besoin de recevoir. Jésus embrasse cet enfant et dit que celui qui reçoit un petit, un enfant, le reçoit Lui (cf. v. 37). Il s'agit avant tout de savoir qui servir : ceux qui ont besoin de recevoir et n'ont rien à donner en retour. Servir ceux qui ont besoin de recevoir et n'ont rien à donner en retour. En accueillant ceux qui sont en marge, délaissés, nous accueillons Jésus, car il est là. Et dans un petit, dans un pauvre que nous servons, nous aussi nous recevons la tendre étreinte de Dieu.


[AR - DE - EN - ES - IT - PL - PT]


www.vatican.va

 

 

 

 

giovedì 28 novembre 2019

GLOBAL COMPACT EDUCATION - PATTO GLOBALE PER L'EDUCAZIONE - PACTE MONDIAL POUR L'ÉDUCATION

An alliance to rebuild the global educational pact


«EVERYONE, BUT MOST OF ALL CHILDREN AND YOUNG PEOPLE, NEED AN APPROPRIATE SETTING,
A TRULY HUMAN HABITAT, WITH SUITABLE CONDITIONS FOR THEIR HARMONIOUS PERSONAL DEVELOPMENT
AND FOR THEIR INTEGRATION INTO THE GREATER HABITAT OF SOCIETY.
THUS IT IS IMPERATIVE TO CREATE A STRONG AND EXTENSIVE "NETWORK" OF TRULY HUMAN BONDS,
WHICH SUPPORTS CHILDREN, WHICH OPENS THEM TO LIFE IN A CALM AND CONFIDENT MANNER,
WHICH IS AN AUTHENTIC PLACE FOR ENCOUNTER,
IN WHICH THE TRUE, THE GOOD AND THE BEATIFUL MAY FIND A JUST BALANCE».

«TUTTI, MA SOPRATTUTTO I BAMBINI E I GIOVANI, HANNO BISOGNO DI UN CONTESTO ADEGUATO,
DI UN HABITAT REALMENTE UMANO, IN CUI SI VERIFICHINO LE CONDIZIONI PER IL LORO SVILUPPO
PERSONALE ARMONIOSO E PER IL LORO INSERIMENTO NELL'HABITAT PIÙ GRANDE DELLA SOCIETÀ.
QUANTO RISULTA ALLORA IMPORTANTE L'IMPEGNO PER CREARE UNA "RETE" ESTESA E FORTE DI LEGAMI
REALMENTE UMANI, CHE SOSTENGA I BAMBINI, CHE LI APRA IN MODO SERENO E FIDUCIOSO ALLA REALTÀ,
CHE SIA UN AUTENTICO LUOGO D'INCONTRO, IN CUI IL VERO, IL BUONO E IL BELLO TROVINO
UNA GIUSTA ARMONIA».
 

giovedì 4 aprile 2019

CHRISTUS VIVIT. EXHORTACIÓN APOSTÓLICA POSTSINODAL - POST-SYNODAL APOSTOLIC EXHORTATION - EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE

EXHORTACIÓN APOSTÓLICA POSTSINODAL CHRISTUS VIVIT
DEL SANTO PADRE  FRANCISCO
A LOS JÓVENES Y A TODO EL PUEBLO DE DIOS

POST-SYNODAL APOSTOLIC EXHORTATION CHRISTUS VIVIT
OF THE HOLY FATHER FRANCIS
TO YOUNG PEOPLE AND TO THE ENTIRE PEOPLE OF GOD

EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE CHRISTUS VIVIT
DU SAINT-PÈRE  FRANÇOIS
AUX JEUNES ET À TOUT LE PEUPLE DE DIEU

[ AR  - DE  - EN  - ES  - FR  - IT  - PL  - PT ]  

 
 
1. Christ is alive! He is our hope, and in a wonderful way he brings youth to our world, and everything he touches becomes young, new, full of life. The very first words, then, that I would like to say to every young Christian are these: Christ is alive and he wants you to be alive! .....

1. Vive Cristo, esperanza nuestra, y Él es la más hermosa juventud de este mundo. Todo lo que Él toca se vuelve joven, se hace nuevo, se llena de vida. Entonces, las primeras palabras que quiero dirigir a cada uno de los jóvenes cristianos son: ¡Él vive y te quiere vivo! .....

1. Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc : Il vit et il te veut vivant ! ....





lunedì 8 gennaio 2018

POPE FRANCIS' ADDRESS TO THE ITALIAN CATHOLIC TEACHERS' ASSOCIATION -AIMC

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On January 5 hIs holiness Pope Francis had an audience in the Sala Clementina with around 500 participants from the National Congress Italian Catholic Primary Teachers. He addressed them on the need of ongoing professional development for teachers. He spent some time talking about the responsibilities of Catholic teachers whether they work in Catholic schools or in state schools.
At the end of the audience His Holiness greeted personally the UMEC-WUCT delegation made up of the President, Guy Bordeaud’hui, the General Secretary, Giovanni Perrone, Father Alberto Kabuge (Congo), Father Paul Popa and the leaders of schools in Oradea. His Holiness expressed his appreciation for the work carried out by WUCT.
During the work of the Congress the President of the Union greeted all present and thanked AIMC for its ongoing collaboration with WUCT.


  EL PAPA FRANCESCO SE REÚNE CON LOS MAESTROS CATÓLICOS

El 5 de enero, Francisco recibió en audiencia en la Sala Clementina, los cerca de 500 participantes en el Congreso Nacional de Maestros Católicos italianos, y los llamó un mensaje que pone de relieve la importancia de las asociaciones para el desarrollo profesional de los educadores.
Se centró en las responsabilidades de los maestros católicos, donde sea que trabajen, tanto en la escuela católica como en la escuela estatal.
Después de la audiencia, el Papa quiso saludar personalmente a todos, incluyendo a la misión dell'UMEC-WUCT compuesto por el presidente, Guy Bourdeaud'hui, Secretario General, Giovanni Perrone, por el Padre Alberto Kabuge (Congo), por el padre Paul Popa y los directores de las escuelas de Oradea. Su santidad expresó su aprecio por el trabajo llevado a cabo por la Unión.
Durante las obras del congreso, el presidente de la Unión saludó a los congresistas y agradeció a la AIMC por su constante colaboración con la Unión.

 
PAUS FRANCISCUS ONTMOET KATHOLIEKE LERAREN
Op 5 januari ontving Zijne Heiligheid, paus Franciscus, in audiëntie, in de Sala Clementina, ongeveer 500 deelnemers aan het Nationale Congres van de Italiaanse Vereniging van Katholieke Leraren en gaf een  boodschap over het belang van verenigingen voor de professionele groei van opvoeders. Hij concentreerde zich op de verantwoordelijkheden van katholieke leraren, waar ze ook werken, zowel op de katholieke school als op de openbare school.
Aan het einde van audiëntie wilde de paus iedereen persoonlijk begroeten, inclusief de UMEC-WUCT-delegatie, bestaande uit de president, Guy Bourdeaud'hui, de algemene secretaris, Giovanni Perrone, pater Alberto Kabuge (Congo), pater Paul Popa en de directeuren van de scholen van Oradea. Zijn heiligheid sprak waardering uit voor het werk dat door de UMEC werd verricht.
Tijdens het congres begroette de president van de UMEC de congresleden en bedankte de AIMC voor hun voortdurende samenwerking.

                                                              PAUS FRANCISCUS
 
PAPA FRANCESCO INCONTRA GLI INSEGNANTI CATTOLICI

Il 5 gennaio Sua Santità Papa Francesco ha ricevuto in udienza, nella Sala Clementina, i circa 500 partecipanti al Congresso Nazionale dell’Associazione Italiana Maestri Cattolici e ha rivolto loro un messaggio che evidenzia l’importanza delle associazioni per la maturazione professionale degli educatori.

Si è soffermato sulle responsabilità degli insegnanti cattolici, ovunque essi operino, sia nella scuola cattolica sia nella scuola statale.

Al termine dell’udienza, il Papa ha voluto salutare personalmente tutti, compresa la delegazione dell’UMEC-WUCT, composta dal presidente, Guy Bourdeaud’hui, dal segretario generale, Giovanni Perrone, da padre Alberto Kabuge (Congo), da padre Paul Popa e dai direttori delle scuole di Oradea. Sua Santità ha espresso apprezzamento per l’opera svolta dall’Unione.
Nel corso dei lavori congressuali il presidente dell’Unione, ha salutato i congressisti e ringraziato l’AIMC per la costante collaborazione con l’Unione.

                                                           DISCORSO DI PAPA FRANCESCO
 
PAPA FRANCISC ȘI ÎNTÂLNIREA CU PROFESORII CATOLICI
În 5 ianuarie, Sanctitatea Sa Papa Francisc a primit în audiență, în Sala Clementină, pe cei circa 500 de participanți la Congresul Național al Asociației Italiene a Profesorilor Catolici. Acestora le-a adresat un mesaj care evidențiază importanța asociațiilor pentru maturizarea profesională a dascălilor.
A insistat asupra responsabilității profesorilor catolici, oriunde s-ar afla aceștia, într-o școală catolică sau într-una de stat.
La încheierea audienței, Sfântul Părinte a salutat personal pe toți cei prezenți, inclusiv membrii delegației Uniunii Mondiale a Profesorilor Catolici – UMEC/WUCT, compusă din președinte, domnul Guy Bourdeaud’hui, de către secretarul general, domnul Giovanni Perrone, de către pr. Albert Kabuge din Congo, pr. Paul Popa și de către directorii școlii din Oradea. Sanctitatea Sa și-a exprimat prețuirea pentru munca desfășurată de către Uniune.
În timpul lucrărilor, președintele Uniunii a salutat participanții la congres și a mulțumit Asociației Italiene a Profesorilor Catolici pentru colaborarea constantă cu Uniunea.




 

DISCURSO DO PAPA FRANCISCO À ASSOCIAÇÃO ITALIANA DE PROFESSORES