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mercoledì 9 giugno 2021

PHILIPPINES, ECOLOGIE INTEGRALE

 Aux Philippines, un chemin d’écologie intégrale à tous les niveaux de la société

Rodne Galicha est le directeur exécutif de Living Laudato Si' Philippines, une organisation de laïcs catholiques née en 2018 à Manille et répandue dans toutes les Philippines, dont l'objectif est de donner aux citoyens et aux institutions les moyens d'adopter des modes de vie et des comportements placés sous le signe de la sauvegarde de la création.

 VNS

 Living Laudato si' Philippines est l'une des réalités relayées par la Plateforme Laudato si', l'outil d'action que le Dicastère pour le Service du Développement humain intégral vient de lancher à l'issue de la Semaine Laudato si' organisée pour célébrer la fin de l'année organisée pour réfléchir sur l'encyclique de 2015 et faire le point sur les progrès réalisés par l'Église et les catholiques du monde entier sur le chemin de la conversion écologique. Le Pape François en a parlé  dans son message vidéo, après l'avoir annoncé dimanche sur la Place Saint-Pierre.

Lors du Regina Caeli de la dimanche de Pentecôte, cinq ans après la publication du document, François avait en effet invité tous les «hommes de bonne volonté» à prendre concrètement soin de «notre maison commune et de nos frères et sœurs les plus fragiles».

Aujourd'hui, «la Plateforme d'initiatives Laudato si' cherche à traduire le rêve du pape François en actions», explique le père Joshtrom Isaac Kureethadam, coordinateur du secteur Écologie et Création du Dicastère pour le service du développement humain intégral. «Dans son encyclique, le Pape a proposé de créer un mouvement populaire, à partir de la base, pour le soin de notre maison commune. À la fin de l'Année Laudato si', nous avons pensé que le moment était arrivé, à la fois en raison de l'urgence de ce double cri de la terre et des pauvres dont parle l'encyclique, qui est devenu encore plus fort et plus douloureux ces dernières années, et parce que c'est ce que la pandémie actuelle met en évidence, souligne le religieux salésien. Je ne dirais pas que nous commençons quelque chose de nouveau parce que grâce à l'action de l'Esprit Saint, dans de nombreuses parties du monde, des communautés, des responsables, des paroisses, des écoles, des universités, des ordres religieux sont en train de s'engager et sont déjà tellement engagés dans la mise en pratique de l'encyclique.»

Mettre en mouvement des réalités différentes

La plateforme Laudato si', poursuit le père Kureethadam, cherche donc à «donner une structure, un esprit commun à toutes les initiatives, avec un objectif très précis : rendre nos communautés totalement durables, selon l'esprit de l'écologie intégrale, dans un parcours de sept ans. Nous avons identifié autant de secteurs, à commencer par nos familles, puis les paroisses et les diocèses, les écoles et les universités, les hôpitaux et les centres de soins, le monde économique avec les entreprises, y compris agricoles, le secteur des groupes, des mouvements et des ONG catholiques, et enfin celui des ordres religieux», a-t-il ajouté. Collaborent au projet avec le Dicastère du Vatican : Caritas Internationalis, le Mouvement catholique mondial pour le climat (GCM), l'Union des supérieurs et des supérieures généraux, le réseau Cidse - Ensemble pour la justice mondiale et divers groupes de jeunes, dont l'Alliance verte de Don Bosco, et des groupes ecclésiaux comme le Repam.

L'urgence, ajoute le coordinateur du secteur Écologie et Création, est de «répondre au cri de la terre, pour l'énergie, l'eau, la biodiversité, et au cri des pauvres, parce que dans tout ce que nous faisons, nous mettons au centre, comme le Pape nous y invite, les plus vulnérables, non pas parce qu'ils sont des victimes, mais en tant que protagonistes de ce voyage». Elle vise également une économie écologique, l'éducation et la spiritualité, l'adoption de modes de vie simples et l'engagement communautaire.

Des milliers de personnes ont déjà adopté les initiatives de la Plateforme Laudato si': «Notre espoir est que chaque année nous puissions au moins doubler le nombre de communautés qui adhèrent à cette voie et atteindre ainsi la "masse critique", qui est le véritable objectif, précise le prêtre. Nous commençons en tant qu'Église catholique, mais nous espérons qu'elle pourra devenir un chemin œcuménique, interreligieux, impliquant d'autres réalités. L’important est d'avoir un dialogue entre nous tous pour reconstruire notre maison commune.»

Une expérience concrète menée aux Philippines

En ce qui concerne l'économie écologique proposée dans la plate-forme, l'organisation Living Laudato Si' Philippines, explique Rodne Galicha, s'est par exemple concentrée ces deux dernières années «sur la campagne de désinvestissement, parce que nous devons vraiment examiner comment nous dépensons nos ressources financières et comment nous répondons au défi de Laudato si', en particulier sur les dépôts financiers, parce qu'en fin de compte, c'est la façon dont nous dépensons notre argent et soutenons les industries et les activités qui peuvent endommager la maison commune», ajoute-t-il.

La réalité philippine est également axée sur la campagne #LS211, qui encourage les jeunes et les adultes à devenir, par de «petits actes d'amour», des «éco-citoyens partout et à tout moment, à l'école, à la maison ou au travail». En particulier dans les écoles et les universités catholiques, Living Laudato Si' Philippines propose une connaissance de l'encyclique «non seulement en intégrant Laudato Si' dans le programme d'études, mais dans toutes les facettes des plans d'activité des établissements d'enseignement», précise-t-il.

 

Vatican News

 

mercoledì 26 maggio 2021

LAUDATO SI' - A JOURNEY OF INTEGRAL ECOLOGY - en - es - fr - it

The Dicastery for Promoting Integral Human Development launches the Laudato si' Action Platform, a seven-year journey of Ecological conversion in action. The aim is to create "a grassroots popular movement for the care of our common home", explains Fr Joshtrom Isaac Kureethadam. Living Laudato Si' Philippines is one of the youth organisations that promote the initiative. Its Director, Rodne Galicha, talks about the organisation's activities: divestment programmes, promotion of the encyclical, creation of Living Chapels and new gardens.

By Giada Aquilino - Vatican City

The conclusion of the Special Year for the Anniversary of Pope Francis' encyclical Laudato si' is both a "challenge" and the "beginning of a new journey." Amongst the projects that are fuelling the journey is the “Laudato sì Action Platform,” a 7-year-long journey: “it is the journey of a lifetime, of the realization that we need to take action together” for the care of our common home. Rodne Galicha is the executive director of “Living Laudato Si' Philippines,” an organisation of lay Catholics established in Manila in 2018 that is spreading throughout the Philippines. It aims to empower citizens and institutions to adopt lifestyles and make choices under the banner of safeguarding creation, to promote sustainable development and a deep commitment against climate change.

LS Action Platform

“Living Laudato Si' Philippines” is one of the youth organisations animating the Laudato Si' Platform (LS Action Platform), the action tool launched by the Dicastery for Promoting Integral Human Development at the close of the Laudato Si' Week. The initiative was organised to celebrate the end of the year wanted by the Pope “to reflect on the 2015 encyclical” and to take stock of the progress made by the Church and by Catholics around the world on the journey to ecological conversion.

During the Regina Caeli on 24 May last year, five years after the publication of the document, Francis invited all “people of goodwill” to take concrete care of “our common home and of our most frail brothers and sisters”. Now, "the Laudato sì Action Platform seeks to transform Pope Francis' dream into action," Fr Joshtrom Isaac Kureethadam, Coordinator of the Sector of Ecology and Creation of the Dicastery for Promoting Integral Human Development,” explains. In his encyclical, the Pope asked us to give life to a grassroots popular movement for the care of our common home. At the end of the Laudato si' Year we thought that the moment had come, both because of the urgency stemming from the cry of the earth and the cry of poor of which the encyclical speaks - an urgency that has become even stronger and more poignant in recent years -  and also because it is an urgency that has been highlighted by the current pandemic. I wouldn't say that we are starting something new,” Fr Joshtrom adds, “because thanks to the action of the Holy Spirit in many parts of the world, communities, leaders, parishes, schools, universities, religious orders are moving and are already very committed to putting the encyclical into practice".

The Laudato si' Platform, Fr. Kureethadam continues, seeks to "give a structure, a common spirit to all the initiatives, with a very specific objective: to make our communities sustainable, according to the spirit of integral ecology, throughout a seven-year journey. Thus, we have identified seven different sectors, starting with families, then parishes and dioceses, schools and universities, hospitals and healthcare centres, the economic world and businesses, including agricultural businesses, the sector of Catholic groups, civil movements and NGOs, and religious orders.” Collaborating in the project together with the Vatican Dicastery are Caritas Internationalis, the World Catholic Climate Movement (WCCM), the Union of Superiors and Superiors General, the CIDSE network - Together for Global Justice – as well as various youth organisations, including the Don Bosco Green Alliance, and ecclesial organisations such as Repam.

Generating a critical mass

The Coordinator of the Sector for Ecology and Creation explains that the urgency is to "respond to the cry of the earth, for energy, water, biodiversity, and to the cry of the poor, because in everything we do we put those who are most vulnerable at the centre, as the Pope invites us to, not because they are victims, but protagonists of this journey". Our objective is to promote an ecological economy, education and spirituality, and encourage people to adopt simple lifestyles and engage in community commitment. Thousands of people have already taken up the initiatives of the Laudato si' Action Platform: “Our hope,” Fr. Joshtrom says, “is that every year we will be able to at least double the number of communities joining this journey and thus reach the 'critical mass': that is our goal. We are starting out as the Catholic Church, but we hope it can become an ecumenical and interreligious path, the important thing is to foster dialogue between all of us to rebuild our common home.”

The experience of the Philippines

Regarding the ecological economics system proposed by the Platform, Rodne Galicha explains that the Living Laudato Si' Philippines organisation in the last two years, has focused for example “on the divestment campaign, because we need to look at how we spend our financial resources and how we respond to the challenge of Laudato si', particularly regarding financial deposits. That’s because, at the end of the day, it is the way we spend our money and support industries and activities that can damage our common home,” he adds. The attention of the Philippines is also focused on the #LS211 campaign, which encourages youth and adults to be “eco-citizens everywhere, anytime, at school, at home or work” through “small acts of love.” Particularly in Catholic schools and universities, Living Laudato Si' Philippines suggests knowledge of the encyclical is acquired “not only by integrating Laudato Si' into the curriculum,” Galicha points out, “but in all facets of the activity and plans of the educational institutions.” 

A detail of the Living Chapel in the diocese of Romblon

On a community level, two parishes in the Philippine Diocese of Romblon, that of Santo Niño in the village of Danao on the island of Sibuyan, and that of St Thomas of Villanova on the island of Tablas have also built a Living Chapel and Laudato si' Gardens. At St Thomas, “the parishioners are building a staircase with 500 steps, which leads from the Laudato si' Garden to the Living Chapel: we want to commemorate,” Rodne explains, “the 500th anniversary of the arrival of Christianity in the Philippines,” which falls in 2021, proving that the Church continues to be “a home for the marginalised and the oppressed” and whose cry we hear and respond to.

On the other hand, the Laudato si' Year, Fr. Kureethadam recalls, “was truly a moment of grace amid the pandemic crisis that we are still experiencing: I believe that the faithful and all people received the proposal to implement that change for an integral ecology that the pandemic requires of us with enthusiasm and joy.” The 'good news', Rodne Galicha echoes, is that “we are undertaking a new journey at every level of society.”

 

Vatican News

 

Français: https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-05/pape-lancement-plateforme-laudato-si.html

 

Espanol : https://www.vaticannews.va/es/papa/news/2021-05/papa-lanza-plataforma-laudato-si-hay-que-perseguir-la-ecologia.html

 

Italiano: https://www.vaticannews.va/it/papa/news/2021-05/lancio-piattaforma-laudato-si-videomessaggio-papa-francesco.html



mercoledì 23 settembre 2020

LAUDATO SI' - WEBINAR

 


 

LAUDATO SI’ – ITINERARI EDUCATIVI

WEBINAR

Martedì, 29 settembre 2020 – ore 17-19 (Roma)

 

“La missione della scuola è di sviluppare il senso del vero, il senso del bene e il senso del bello. E questo avviene attraverso un ricco cammino, fatto di tanti ingredienti … Tutti noi siamo in cammino, avviando un processo, avviando una strada …. E’ necessario un cammino educativo che coinvolga tutti…  educare le nuove generazioni ad una cittadinanza attiva e partecipativa, che metta al centro la persona e allo stesso tempo la cura dell’ambiente… Dobbiamo tutti crescere nella coscienza della cura della casa comune… È importante recuperare la dimensione contemplativa, cioè guardare la terra, il creato come un dono, non come una cosa da sfruttare per il profitto…. La contemplazione ci conduce a un atteggiamento di cura… Contemplare e prendersi cura: ecco due atteggiamenti che mostrano la via per correggere e riequilibrare il nostro rapporto di esseri umani con il creato… Occorre ricostruire un patto educativo globale che ci educhi alla solidarietà universale e a un nuovo umanesimo”                                                                                                          Papa Francesco                                                                                                                                                                                                                           

 

Interventi di:

Mons. Vincent Dollmann, Arcivescovo di Cambrai, A.E. UMEC-WUCT

Sergio Cametti, esperto processi educativi ed educazione ambientale – Agesci-Ministero Istruzione – Italia

p. Albert Kabuge, sdb, provinciale Salesiani Africa Centrale

p. Ioan Riba, responsabile pastorale scolastica, Romania

Introduce e coordina Giovanni Perrone, segretario gen. UMEC-WUCT

 

Il webinar sarà in lingua italiana

Registrazione (entro il 28 set.):      https://forms.gle/oze2Tx5JE1oevSvx5

Eventuale cancellazione: scrivere a : umec.wuct@gmail.com


venerdì 29 maggio 2020

PANDEMIA ? EN ROUTE VERS DEMAIN - ON THE ROAD TO TOMORROW - EN EL CAMINO HACIA EL MANANA - IN CAMMINO VERSO IL DOMANI


L'Union mondiale des enseignants catholiques (UMEC-WUCT) a lancé une série de webinaires sur des sujets liés à l'éducation en ce temps de la pandémie et aux perspectives d'avenir qui se dessinent. Chaque séminaire implique des enseignants (de la maternelle à l'université) de différentes régions du monde. 
Le débat est  introduit par le Président de l'Union, M. Bourdeaud'hui, et conclu par l'assistant E. de l'Union, Mgr Dollman. 
Valeurs, planification, échange d'expériences caractérisent chaque rencontre.

 La versión en español a continuación
 Di seguito la versione italiana

Giovanni Perrone*

Le virus est arrivé comme un tremblement de terre soudain qui a ravagé le monde entier, sapant les nombreuses certitudes sur lesquelles notre chemin vers le futur  était construit. Elle a mis en évidence notre fragilité, provoquant l'effondrement soudain des ponts et le glissement des autoroutes sur lesquelles nous étions habitués à courir avec nos puissants moyens et parfois notre arrogance méprisante et notre autosuffisance.
Certains ont immédiatement compris la gravité de la situation, d'autres se sont fait des illusions et sont restés à la fenêtre ... Pourtant, il y a eu quelques avertissements et plusieurs "prophéties" ont été considérées comme des voix folles de Cassandre.
L'isolement auquel nous avons été contraints nous a plongés dans une situation de crise, nous a obligés à renoncer aux nombreux engagements que nous avions pris, à nous remettre en question pour chercher des voies alternatives, à mettre en œuvre des ressources inconnues. L'inimaginable est devenu une réalité quotidienne. Nous avons dû expérimenter de nouvelles façons d'établir des relations et d'apprendre. Les écoles, les universités, les enseignants, les parents ont été mis au défi d'agir différemment de d'habitude, et en cela ils ont fait preuve d'un engagement généreux, malgré le labeur quotidien de l'enseignement à distance. Les élèves ont également dû s'adapter à des formes inhabituelles de confinement et d'apprentissage.
Maintenant, le lendemain nous attend. Nous ne pouvons pas nous faire d'illusions sur le fait que le rideau va se fermer pour rouvrir sur le monde qui était. Nous sommes tous appelés à regarder au-delà de l'horizon, en valorisant ce que nous avons appris et en nous engageant à gérer les nouveautés qui progressent.
Monseigneur Zani, ces derniers jours, a souligné que "cette pandémie a provoqué d'autres pandémies : la pandémie sociale et la pandémie économique, mais surtout une pandémie dont on parle peu : c'est la pandémie de l'éducation, qui est très grave. Comme le dit le pape François, l'éducation requiert un esprit, un cœur et des mains, et grâce à l'enseignement à distance, nous mettons l'accent sur l'esprit, mais le cœur et les mains manquent". Comment pouvons-nous faire en sorte que la possibilité d'améliorer - le cas échéant - l'enseignement à distance interagisse avec la nécessaire relations "en présence" qui implique également le cœur et les mains ? Comment ramener les enfants, les jeunes et les adolescents au centre de l'attention éducative ?
L'enseignement à distance a largement favorisé les familles et les jeunes aisés, mais il a certainement porté préjudice aux plus marginalisés et aux plus pauvres, provoquant ou augmentant diverses formes de marginalisation. Nous nous demandons : "Comment pouvons-nous permettre la croissance d'une société et d'une école plus inclusive, où chacun trouve un espace complet pour être valorisé et apprécié ? Comment surmonter (en classe et à distance) les différentes formes de désavantage et de marginalisation ? Comment organiser les écoles, les universités, les différents espaces et horaires pour garantir la sécurité et la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage pour tous ?
Il faudra savoir combiner l'enseignement et la didactique à distance et en présence avec la pédagogie et la didactique de proximité (P. Moliterni) et développer la créativité, la compétence et la prévoyance, en sortant de schémas rigides, souverains et répétitifs. La vie, en effet, est une aventure, un voyage vers de nouveaux horizons et des objectifs élevés, riche en découvertes, rencontres, risques, conquêtes, incertitudes, dialogues et silences, fatigue et repos, émerveillement et contemplation. Le voyage de Jésus avec les apôtres est un exemple et un encouragement pour nous.
Dans nos errances quotidiennes, nous devons savoir nous orienter et nous réorienter, nous remettre en question, évaluer et discerner, en évitant les sirènes et les "cornemuseurs magiques". Une bonne vie est, en fait, une vie vécue "avec les autres et pour les autres, dans de bonnes institutions" (P. Ricoeur).  La pandémie a mis en évidence l'attachement des gens à la vie et a réveillé l'existence d'un élan universel vers une vie de qualité dans des sociétés bien gouvernées (E. Banywesize).
 C'est un engagement quotidien et prioritaire pour l'école de promouvoir une bonne vie !
Les installations scolaires ont presque toujours été un lieu privilégié pour l’enseignement,  et les sorties scolaires ont  toujours été vécues comme des moments d'évasion. Pourtant, les territoires où nous vivons sont riches en ressources stimulantes et en haute valeur éducative. Pourquoi ne pas valoriser, par exemple, les bois, les musées, les monuments, les espaces urbains, etc. ... comme des lieux d'apprentissage, des relations positives et de croissance ? Pourquoi ne pas trouver des moyens efficaces pour explorer le territoire le plus proche ? Pourquoi ne pas rencontrer les jeunes en plein air, en trouvant les situations les plus appropriées et en faisant des choix responsables ? ….. Dans le monde, il existe de nombreuses bonnes expériences en ce sens.
L'apprentissage à distance a permis d'interagir avec des collègues éloignés des nôtres. C'est agréable de se rencontrer, d'apprendre à se connaître, de se confronter. Au cours de ces mois, les différentes institutions nous donnent de nombreuses et bonnes opportunités d'échanges via le web. Pourquoi ne pas continuer sur cette voie, en mettant en réseau les universités, les écoles, les enseignants, les élèves, les parents et en encourageant un dialogue fructueux ?
L'UMEC-WUCT continuera à travailler dans ce sens. Il ne s'agira pas de mettre fin aux rencontres internationales, précieuses occasions de relations et de croissance, mais d'entamer des chemins communs qui feront interagir les échanges à distance avec les rencontres "de visu".
Il en va de même pour les étudiants, qui auront l'occasion de se confronter à leurs pairs d'autres villes, d'autres nations, d'autres réalités, non seulement pour apprendre à se connaître, mais aussi pour partager des rêves, des expériences et des projets. Et ainsi de suite.
Lorsque nous retournons à l'école, nous devons valoriser ce que ces mois épuisants d'isolement physique nous ont appris. Ce fut une période de "distanciation physique" qui nous a fait réfléchir à la nécessité de sortir de nos "tanières", de notre petit monde - parfois autoréférentiel - pour nous ouvrir aux autres, en dépassant les frontières mesquines, les stéréotypes et les préjugés. La responsabilité et l'initiative doivent remplacer la superficialité, la peur et la désorientation.
Le pape François nous rappelle que "si nous avons pu apprendre quelque chose pendant tout ce temps, c'est que personne ne se sauve. Les frontières tombent, les murs s'effondrent et tout discours fondamentaliste se dissout devant une présence presque imperceptible qui manifeste la fragilité dont nous sommes faits .... Pensons au projet de développement humain intégral auquel nous aspirons, qui se fonde sur le protagonisme des peuples dans toute leur diversité ... pour une famille humaine unie dans la recherche d'un développement humain intégral. Voici l'alternative de la civilisation de l'amour, fondée sur une communauté de frères engagés".
Cela suppose une nouvelle mentalité qui sache transformer et faire interagir les systèmes éducatifs nationaux, en garantissant   "l'équité, l'inclusion, la qualité et l'apprentissage tout au long de la vie" (UNESCO - Objectifs 2030), en favorisant des systèmes éducatifs résilients et flexibles, dans la conscience que nous faisons partie d'un seul écosystème (Laudato si’) où chacun s'enrichit de la relation avec les autres, et tout autre - quel qu'il soit - est un don précieux que nous a fait le Créateur, de sorte que la fraternité, la solidarité, la subsidiarité, la responsabilité ne sont pas des mots vides de sens, mais des façons communes de travailler et de se comporter les uns avec les autres, critères fondateurs du nouvel humanisme pour lequel un nouveau pacte éducatif est nécessaire, comme le rappelle souvent le Pape François.
L'année de réflexion sur le "Laudato si’ " est sur le point de commencer et en octobre prochain, il y aura un événement mondial (également en ligne) sur le pacte mondial de l'éducation. Ce sont des occasions pour nous tous (institutions, enseignants, éducateurs) de nous remettre en question et de réfléchir afin de planifier le nouveau chemin qui nous attend.
Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui, par leur généreux engagement, ont garanti et garantissent la vitalité de notre Union. Avec l'aide de tous, et en exploitant pleinement chaque ressource, nous souhaitons promouvoir d'autres webinaires, en évitant toute forme de stériles autoréférences Chacun sait faire des propositions et prendre des engagements appropriés.
Bonne route !

*Secrétaire général de l'UMEC-WUCT






venerdì 22 maggio 2020

2020 LAUDATO SI’ REFLECTION DAY - Webinar 28 may


We are happy to invite you to the webinar
The webinar is organised by the European Laudato Si’ Alliance (ELSiA): a group of organisations that are joining forces in Europe to promote climate and social justice, highly inspired by the Encyclical Letter Laudato Si’ of Pope Francis. This alliance is bringing together the following organisations: COMECE – Commission of the Bishops' Conferences of the EU; JESC – Jesuit European Social Centre; CIDSE – International family of Catholic social justice organisations; GCCM – Global Catholic Climate Movement; Justice and Peace Europe; CCEE – Council of Bishops’ Conferences of Europe.

The webinar that will take place on THU 28 May 2020 from 3 pm to 5 pm CEST and you need to register at this link here (https://bit.ly/2yBglq2) as soon as possible and by 25 May latest.

On the occasion of the 5th anniversary of the Pope Francis’ Encyclical Laudato Si’  - The Laudato Si' Week and the  Special Laudato Si’ Anniversary Year (24th May 2020 – 24th May 2021) - building on our work to date, the main objective of the webinar is to provoke an exchange at the European level on the urgent need to address the current COVID19 crisis and build plans for a just and sustainable recovery.  A recovery that must put at the centre a radical shift of the dominant economic system towards a more just and sustainable paradigm where the economic, health, social, environmental crisis are not addressed in silos but as one crisis. 

We will do so listening from two keynote speakers (Mariana Mazzucato, Professor in the Economics of Innovation and Public Value at University College London / Founding Director of the Institute for Innovation and Public Purpose and Monsignor Bruno-Marie Duffé, Secretary of the Dicastery for promoting integral human development/Vatican) and then with an exchange among participants and reactions from Members of the European Parlament.

We look forward to have you with us on what promises to be a very inspiring exchange in view of a growing join engagement in responding with responsibility to our call today in Europe!

For more information, don't hesitate to contact me and Sladana Lovric at lovric@cidse.org.


domenica 22 marzo 2020

WATER AND CLIMATE IN FOCUS ON WORLD METEOROLOGICAL DAY


Marking its 70th anniversary, the World Meteorological Organization reminds us of the importance of water resource management.

By Fr. Benedict Mayaki, SJ

“Count every drop, every drop counts: that is the theme for this year’s celebration of World Meteorological Day (WMD), observed on 23 March.
Water and climate change: inextricably linked
In a message to mark the occasion, United Nations Secretary-General, António Guterres, notes that this year’s World Meteorological Day theme is the same as that of World Water Day.
The aim of uniting the two observances, which fall on 22 and 23 March respectively, is to highlight the role of water in the climate debate and its effect in the attainment of global sustainable development goals.
According to World Meteorological Organization (WMO) Secretary-General, Petteri Taalas, the effects of climate changes are felt mostly through water. 
“More floods, more droughts, more pollution…these climate and water-related shocks respect no natural boundaries.”
“Let us count every drop, because every drop counts”
Noting that the growing demands on the world’s water resources are leading towards a crisis, the UN Secretary-General calls for better management.
“We need to manage climate and water in a more coordinated and sustainable manner to address the urgent need for improved forecasting, monitoring and management of water supplies and to tackle the problem of too much, too little or too polluted water.”
Antonio Guterres also advocates for improved hydrological monitoring as “we cannot manage what we do not measure” and therefore have to “count every drop because every drop counts.”
According to the World Meteorological Organization, 25% of the world’s population, 2 billion people, live in countries with severe water scarcity. By 2050, the demand for water is expected to be 25 to 30% higher than today.
The Church, climate and water resources
In his 2015 Encyclical on care for our common home, Laudato si’, Pope Francis touches on the disparity of access to water and the quality of water available to the poor. The Encyclical refers to safe drinking water as “a basic and universal human right, since it is essential to human survival, and as such, is a condition for the exercise of other human rights.”
Laudato si’ also identifies climate as “a common good, belonging to all and meant for all.” It also calls for waste reduction and for increased attention to the moral, social and economic consequences of human interaction with nature.
World Meteorological Day commemorates the coming into effect of the convention that established the World Meteorological Organization (WMO) on 23 March 1950.  The WMO is the United Nations’ specialized agency for coordinating international cooperation on the state of the Earth’s atmosphere, the weather and climate it produces, and the distribution of water resources.