- Adélaïde
Patrignani – Cité du Vatican
En communion
spirituelle avec la RDC
La messe en rite
zaïrois, à l’intention de la communauté congolaise de Rome, se déroulait en
même temps que celle célébrée à Kinshasa par le cardinal secrétaire d’État
Pietro Parolin, envoyé du Saint-Père dans ce pays que François n’a pas pu
visiter pour le moment - ni le Soudan du Sud - en raison de ses problèmes au
genou.
Youyous, chants
festifs en langues locales, drapeaux et bannières agités, tenues
traditionnelles chatoyantes, pas de danse esquissés… La distance géographique
semblait toutefois réduite tant la chaleureuse atmosphère du pays emplissait la
vaste basilique romaine.
Prendre soin de
son frère
Dans son homélie,
le Souverain Pontife a commenté l’évangile du jour (Lc 10, 1-12.17-20), dans
lequel Jésus envoie deux par deux les 72 disciples en mission. La mission est
la tâche essentielle de tous les chrétiens, a déclaré le Pape François. Pour
l’accomplir, le Christ indique «trois surprises missionnaires» réservées à ceux
qui l'écoutent. La première est «l’équipement», réduit à l’essentiel.
«Frères, sœurs,
ne faisons pas confiance aux richesses et ne craignons pas nos pauvretés,
matérielles et humaines. Plus nous sommes libres et simples, petits et humbles,
plus l’Esprit Saint guide la mission et fait de nous des protagonistes de ses
merveilles. Laisser de l'espace à l'Esprit Saint !», a demandé le Successeur de
Pierre.
La deuxième
surprise est le message. Il s’agit «de se présenter, en tout lieu, comme des
ambassadeurs de paix. Un chrétien apporte toujours la paix». «Voilà le signe
distinctif : le chrétien est porteur de paix, parce que le Christ est la paix»,
a insisté le Souverain Pontife. Au contraire, a-t-il prévenu, celui «qui attise
la rancœur, incite à la haine, court-circuite les autres, ne travaille pas pour
Jésus, n’apporte pas sa paix».
«Aujourd’hui,
chers frères et sœurs, nous prions pour la paix et la réconciliation dans votre
patrie, en République Démocratique du Congo, tellement blessée et exploitée, a
poursuivi le Saint-Père. Nous nous unissons aux messes célébrées à cette
intention dans le pays, et nous prions afin que les chrétiens soient des
témoins de paix, capables de surmonter tout sentiment de haine, tout sentiment
de vengeance, de surmonter la tentation que la réconciliation n’est pas
possible, tout attachement malsain à son propre groupe qui conduit à mépriser
les autres».
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