martedì 27 dicembre 2022

EDUCATION AT A GLANCE 2022 - REGARDS SUR L'EDUCATION 2022


 Education at a Glance 2022

An important report published every year is the OECD's Education at a Glance. The report provides information on the structure, finances and performance of education systems across OECD countries and partner economies. The 2022 issue was published in October. It focused on tertiary education, looking at the rise of tertiary attainment and the associated benefits for individuals and for societies. It also considered the costs of tertiary education and how spending on education is divided across levels of government and between the state and individuals. A specific chapter was dedicated to the COVID crisis and the shift from crisis management to recovery. Two new indicators on professional development for teachers and school heads and on the profile of academic staff complemented this year's edition. To make sure readers are aware of this resource, we wanted to feature it before the end of the year. The report is available here.

 Regards sur l'éducation 2022

 Un rapport important publié chaque année est le Regards sur l'éducation de l'OCDE. Le rapport fournit des informations sur la structure, le financement et les performances des systèmes éducatifs dans les pays de l'OCDE et les économies partenaires. Le numéro 2022 a été publié en octobre. Il s'est concentré sur l'enseignement supérieur, en examinant l'augmentation du niveau d'études supérieures et les avantages associés pour les individus et pour les sociétés. Il a également examiné les coûts de l'enseignement supérieur et la manière dont les dépenses d'éducation sont réparties entre les niveaux de gouvernement et entre l'État et les individus. Un chapitre spécifique a été consacré à la crise de la COVID et au passage de la gestion de crise à la reprise. Deux nouveaux indicateurs sur le développement professionnel des enseignants et chefs d'établissement et sur le profil du personnel académique ont complété l'édition de cette année. Pour nous assurer que les lecteurs connaissent cette ressource, nous voulions la présenter avant la fin de l'année. Le rapport est disponible ici.

 Educación de un vistazo 2022

Un informe importante que se publica cada año es Education at a Glance de la OCDE. El informe proporciona información sobre la estructura, las finanzas y el desempeño de los sistemas educativos en los países de la OCDE y las economías asociadas. El número de 2022 se publicó en octubre. Se centró en la educación terciaria, analizando el aumento de los logros terciarios y los beneficios asociados para las personas y las sociedades. También consideró los costos de la educación terciaria y cómo se divide el gasto en educación entre los niveles de gobierno y entre el estado y los individuos. Se dedicó un capítulo específico a la crisis del COVID y al paso de la gestión de crisis a la recuperación. Dos nuevos indicadores sobre el desarrollo profesional de docentes y directores de escuela y sobre el perfil del personal académico complementaron la edición de este año. Para asegurarnos de que los lectores conozcan este recurso, queríamos presentarlo antes de fin de año. El informe está disponible aquí.



 

sabato 24 dicembre 2022

UNE CRECHE NOUS PARLE ET NOUS ORIENTE

SOLENNITÉ DE LA NATIVITÉ DU SEIGNEUR

 HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

 AR  - DE  - EN  - ES  - FR  - IT  - PL  - PT

 Cette nuit, que nous dit-elle encore pour nos vies ? Deux mille ans après la naissance de Jésus, après tant de Noëls fêtés dans les décorations et les cadeaux, après tant de consumérisme voilant le mystère que nous célébrons, il y a un risque : nous savons beaucoup de choses sur Noël, mais nous en oublions le sens. Comment alors retrouver le sens de Noël ? Et surtout, où aller le chercher ? L'Évangile de la naissance de Jésus semble avoir été écrit justement pour cela : nous prendre par la main et nous ramener là où Dieu le veut. Suivons l’Évangile.

 Il commence en effet par une situation similaire à la nôtre : tout le monde est occupé et s'affaire à un événement important à célébrer, le grand recensement qui demande beaucoup de préparatifs. En ce sens, l'atmosphère de l'époque est semblable à celle qui nous entoure aujourd'hui à Noël. Mais le récit évangélique s’éloigne de ce décor mondain. Il quitte très vite ce cadre pour souligner une autre réalité sur laquelle il insiste. Il s'attarde sur un petit objet, apparemment insignifiant, qu'il mentionne à trois reprises et sur lequel les acteurs du récit convergent : d'abord Marie qui pose Jésus « dans une mangeoire » (Lc 2, 7) ; ensuite les anges qui annoncent aux bergers « un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (v. 12) ; enfin les bergers qui trouvent « le nouveau-né couché dans la mangeoire » (v. 16). La mangeoire : c’est là qu’il faut regarder pour retrouver le sens de Noël. Mais pourquoi la mangeoire est-elle si importante ? Parce qu'elle est le signe, et ce n’est pas un hasard, avec lequel le Christ entre sur la scène du monde. Elle est le manifeste avec lequel il se présente, la manière de Dieu de naître dans l'histoire afin de faire renaitre l’histoire. Que veut-il donc nous dire à travers la mangeoire ? il veut nous dire au moins trois choses : la proximité, la pauvreté et le concret.

 1.     PROXIMITE’La mangeoire sert à porter la nourriture à la bouche et à la consommer plus rapidement. Elle peut donc symboliser un aspect de l'humanité : l’avidité à consommer. Alors que les animaux de l'étable consomment de la nourriture, les hommes avides de pouvoir et d'argent, consomment leurs proches, leurs frères. Combien de guerres ! En combien de lieux, aujourd'hui encore, la dignité et la liberté sont-elles foulées aux pieds ! Et les principales victimes de l’avidité humaine sont toujours les personnes fragiles, les faibles. En ce Noël, une fois encore, l’humanité insatiable d'argent, insatiable de pouvoir et insatiable de plaisir ne laisse aucune place aux plus petits, aux enfants à naître, nombreux, aux pauvres, aux oubliés ; comme pour Jésus (cf. v. 7). Je pense surtout aux enfants dévorés par les guerres, la pauvreté et l'injustice. Mais c’est là justement que Jésus vient, enfant dans la mangeoire du rejet et de l'exclusion. Dans l’enfant de Bethléem, se trouve tout enfant. Et c’est une invitation à regarder la vie, la politique et l'histoire avec les yeux des enfants.

 Dieu s’installe dans la mangeoire de l’exclusion et de l'inconfort.  Il va là parce que c'est là que se trouve le problème de l'humanité : l'indifférence générée par l’empressement avide de posséder et de consommer. Le Christ naît là et, dans cette mangeoire, nous le découvrons proche. Il va là où l’on dévore la nourriture, pour se faire notre nourriture. Dieu n'est pas un père qui dévore ses enfants, mais le Père qui, en Jésus, fait de nous ses enfants et nous nourrit de sa tendresse. Il vient toucher nos cœurs et nous dire que la seule force qui change le cours de l'histoire est l'amour. Il ne reste pas distant, il ne reste pas puissant, mais il se fait proche et humble. Lui qui siège dans le ciel, se laisse coucher dans une mangeoire.

 Frère, sœur, Dieu cette nuit se fait proche de toi parce que tu lui importes. De la mangeoire, il te dit, comme une nourriture pour ta vie : "Si tu te sens consumé par les événements, si ta culpabilité et ton inaptitude te dévorent, si tu as faim de justice, moi, Dieu, je suis avec toi. Je sais ce que tu vis, je l'ai éprouvé dans cette mangeoire. Je connais tes misères et ton histoire. Je suis né pour te dire que je suis et serai toujours proche de toi ". La mangeoire de Noël, premier message d'un Dieu enfant, nous dit qu'Il est avec nous, qu'Il nous aime, qu'Il nous cherche. Courage, ne te laisses pas vaincre par la peur, la résignation, le découragement. Dieu naît dans une mangeoire pour te faire renaître justement là où tu pensais avoir touché le fond. Il n'y a aucun mal, aucun péché dont Jésus ne veuille ni ne puisse te sauver. Noël signifie que Dieu est proche : Que renaisse la confiance !

 2. PAUVRETE’. La mangeoire de Bethléem nous parle non seulement de proximité, mais aussi de pauvreté. Autour d'une mangeoire, en effet, il n'y a pas grand-chose : des mauvaises herbes et quelques animaux et rien d'autre. Les gens étaient au chaud dans les hôtels, pas dans l'étable froide d'une auberge. Mais Jésus naît là, et la mangeoire nous rappelle qu'il n'avait personne autour de lui, sauf ceux qui l'aimaient : Marie, Joseph et des bergers. Tous des gens pauvres, unis par l'affection et l’étonnement, et non par les richesses et les grandes possibilités. La mangeoire pauvre fait apparaître les véritables richesses de la vie : non pas l'argent ni le pouvoir, mais les relations et les personnes.

 Et la première personne, la première richesse, c'est précisément Jésus. Mais voulons-nous rester à ses côtés ? Nous rapprochons-nous de Lui, aimons-nous sa pauvreté ? Ou bien préférons-nous rester à l'aise dans nos propres intérêts ? Surtout, Le visitons nous là où il se trouve, c'est-à-dire dans les pauvres mangeoires de notre monde ? C’est là qu’il est présent. Et nous sommes appelés à être une Église qui adore Jésus pauvre, et qui sert Jésus dans les pauvres. Comme l'a dit un saint évêque : « L'Église soutient et bénit les efforts visant à transformer les structures d'injustice et n'y met qu'une seule condition : que les transformations sociales, économiques et politiques se fassent au profit authentique des pauvres » (O.A. Romeo, Message pastoral pour la nouvelle année, 1er janvier 1980). Bien sûr, il n'est pas facile de quitter la chaleur de la mondanité pour embrasser la beauté dépouillée de la grotte de Bethléem, mais rappelons-nous que, sans les pauvres, ce n'est pas vraiment Noël. Sans eux, nous célébrons Noël, mais pas celui de Jésus. Frères, sœurs, à Noël, Dieu est pauvre : Que renaisse la charité!

 3.     CONCRETISATION.  Nous arrivons ainsi au dernier point : la mangeoire nous parle du concret. Un enfant dans une mangeoire est en effet une scène qui frappe, même si elle est dure. Elle nous rappelle que Dieu s'est vraiment fait chair. Et donc les théories sur Lui, les belles pensées et les sentiments pieux ne suffisent pas. Jésus, qui naît pauvre, qui vivra pauvre et mourra pauvre, n'a pas fait beaucoup de discours sur la pauvreté, mais il l'a vécue pleinement pour nous. De la mangeoire à la croix, son amour pour nous a été tangible, concret : de la naissance à la mort, le fils du charpentier a embrassé la rugosité du bois, les aspérités de notre existence. Il ne nous a pas aimés en paroles, il ne nous a pas aimés pour rire !

 Et donc, Il ne se contente pas des apparences. Il ne se contente pas de bonnes intentions, Lui qui s'est fait chair. Lui qui est né dans la mangeoire, il veut une foi concrète, faite d'adoration et de charité, et non de bavardages et d'apparences extérieures. Lui qui s'est mis à nu dans la mangeoire et qui se mettra à nu sur la croix, il nous demande la vérité : aller à la réalité nue des choses, déposer au pied de la mangeoire les excuses, les justifications et les hypocrisies. Lui qui a été tendrement enveloppé de langes par Marie, il veut que nous revêtions l'amour. Dieu ne veut pas de l'apparence, mais du concret. Ne laissons pas passer ce Noël, frères et sœurs, sans faire quelque chose de bon. Puisque c'est sa fête, son anniversaire, offrons-lui des cadeaux qui Lui sont agréables ! À Noël, Dieu est concret : en son nom, faisons renaître un peu d’espérance chez ceux qui l'ont perdue !

 Jésus, nous te regardons, couché dans la mangeoire. Nous Te voyons si proche, proche de nous pour toujours : merci, Seigneur. Nous Te voyons pauvre, nous enseignant que la vraie richesse ne réside pas dans les choses, mais dans les personnes, surtout les pauvres : pardonne-nous si nous ne t'avons pas reconnu et servi en eux. Nous te voyons concret, parce que ton amour pour nous est concret : Jésus, aide-nous à donner chair et vie à notre foi. Amen.

 www.vatican.va

 

giovedì 22 dicembre 2022

UNESCO-ONG - OPPORTUNITE' ET DEFIS


 Conférence Internationale 

des ONG 

du 14 au 16 décembre 2022


Photo: Mme Christine Roche et p. Albert Kabuge,  représentants de l'UMEC-WUCT à l'UNESCO

Trois journées bien remplies ont rassemblé comme tous les deux ans les ONG en relation de partenariat avec l’Unesco au siège de l’organisation à Paris. Parmi les 401 dotées de ce statut de partenariat, une centaine se sont mobilisées, à Paris ou en ligne. Comme à l’accoutumée, cette conférence aura permis de faire le point et envisager l’avenir des coopérations entre les ONG -sous l’égide de son Comité de liaison- et l’Unesco, ainsi que sur les principales activités de cette importante composante de la société civile (ONG, organisations non gouvernementales- ou OCS -organisations de la société civile -) que représentent ces structures: les forums (en particulier , celui tenu récemment à Ottawa autour du thème de deux des « décennies Unesco » (celles des Océans et des Langues autochtones), les webinaires (organisés notamment lors du confinement covid), la réflexion collective sur l’éducation (CCONG Education 2030).

Trois séances thématiques ont porté sur 1/ « Approches multipartites pour atteindre les ODD : opportunités et défis pour les ONG », 2 / le rôle des OSC dans la transformation de l’Education, et 3/ les relations entre ONG et Commissions Nationales Unesco. Une vingtaine d’orateurs, essentiellement issus d’ONG, se sont exprimés. Les échanges tenus en mode hybride ont apporté des éléments d’information intéressants illustrant bien ce qui peut résulter de la coopération des ONG à l’Unesco.

Ces séances thématiques ont étayé le travail collectif de réflexion et proposition des ONG sur les enjeux du prochain biennium de la CIONG : plusieurs séances de travail ont donné la parole aux ONG présentes dans la salle et en visio pour exprimer leurs propositions . Un nouveau Comité de Liaison a été constitué dont la plupart des membres étaient nommés d’office par le jeu des quotas géographiques et statutaires (4 ONG en statut d’association et 6 de consultation). Sa composition sera consultable sur le site du Comité de Liaison.

On récapitulera ci-après les principales idées ayant retenu notre attention.

Discours introductifs

M Matoko Directeur-Général adjoint en charge des relations extérieures et M Davide Grosso Président sortant du Comité de liaison ont tous les deux souligné l’importance que revêt l’ancrage des ONG à l’Unesco pour contribuer à son bon fonctionnement et à l’organisation d’évènements au siège mais aussi régionalement, et apporter leurs concours aux « Grands Programmes » avec la richesse de leurs expériences « sur le terrain ». On s’est aussi félicité du fait que la continuité ait pu être assurée pendant le confinement (ex : réunion des ONG via Zoom)

Débats,  propositions des ONG

 Réactions au rapport d’activité du Comité de Liaison :

proposition pour de nouvelles améliorations du site du CDL, notamment en mettant plus en exergue ce que fait le CDL, en assurant la promotion des grandes initiatives que peuvent prendre les membres de la CIONG.

donner les informations plus en amont lorsqu’elles concernent les sujets soumis à débat

plus associer la jeunesse-

Le groupe de travail sur l’Education s’est particulièrement impliqué pour s’exprimer sur les grands chantiers en cours : réflexion avec le groupe de haut niveau sur l’Education, évènements organisés sur « la Transformation de l’Education », suivi du mécanisme de coopération pour le pilotage des ODD, et plus particulièrement de l’ODD4.

Idées suggérées pour améliorer la communication :

- une newsletter et mettre en place une plateforme de discussion appel à ne pas tout attendre du CDL : il faut aussi que les ONG « se prennent en main » (dans le même esprit) éviter des processus qui seraient uniquement « descendants » : de l’importance d’un mode de fonctionnement plus ascendant, où les ONG pourraient prendre pleinement leur part avec un CDL écoutant leurs observations au lieu de tout attendre du CDL.

- mettre plus en évidence le rôle des parents lorsqu’on porte notre attention à l’Education (il a été fait remarquer que le groupe de réflexion « Education » ne perd pas de vue cette grande préoccupation )

Suggestions, propositions des ONG pour le nouveau biennium :

Globalement, souhait d’une meilleure participation des diverses ONG qui se sont senties peu consultées par le CDL dans ses initiatives :

- retour aux groupes thématiques, de réflexion, groupes ad hoc

- demande d’une salle de réunion fournie par le secrétariat par exemple un jour par semaine, à répartir entre les groupes qui en feraient la demande)

- développer la communication du CDL sur les réseaux sociaux, communication avec les jeunes

- création d’un « comité jeunes »

- laisser aux ONG le choix du sujet des forums des ONG, en fonction des besoins émanant de leur connaissance du terrain

- forums plus « inclusifs », participation des plus pauvres ou marginalisés

projet d’une table ronde sur le dialogue interreligieux en vue de la paix

- intervention de plusieurs ONG de jeunes ou orientées jeunes : UMEC, IAAS, MIJARC, et du CCIC

Un comité de rédaction a mis en forme ces demandes sous forme de recommandations à la Directrice Générale et au nouveau Comité de Liaison, ces recommandations seront consultables sur son site.

Séances thématiques

1- « Apports multipartites des ONG pour les objectifs du développement durable (ODD) : opportunités et défis pour les ONG »

Témoignages variés (ONG, ONU, Fondation) avec in fine des expressions qui se rejoignent pour souligner la nécessité d’associer le plus possible les organisations de la société civile pour nourrir les réflexions sur les sujets majeurs que vise l’agenda 2030 dans la perspective d’un monde meilleur, avec les ODD. La diversité de ces acteurs souvent très ancrés dans les réalités concrètes peut aider assurément à la réussite de ces objectifs adoptés par les organisations gouvernementales, cela a été bien mis en évidence dans les commentaires, notamment par le représentant de l’ONU, ou par des exemples donnés (ex : un dialogue entre acteurs du pourtour méditerranéen). Mais même si les avis ont été assez consensuels quant à l’efficacité des dialogues et autres initiatives misant sur de larges coopérations, on n’aura pas manqué de noter que les situations ne sont pas toujours faciles : il ne faut pas penser que forcément les ONG sont les bienvenues, il y a des résistances qui tiennent à la fois  à des traditions ou à des positions de principe réservées du côté des politiques ; en tout état de cause, a-t-on ajouté, les ONG doivent se prendre en main si elles souhaitent être plus impliquées et ce, quelles que soient les situations (locales, nationales ou internationales) : rien ne viendra tout seul, pour reprendre une expression entendue.

Au-delà des questions de reconnaissance et de participation des ONG , notamment pour la mise en œuvre des ODD, on a, à juste titre, évoqué la façon dont devraient être menés les débats : il peut y avoir de la conflictualité, ce risque doit être évité au travers d’échanges nourris de respect de l’autre, d’empathie et surtout focalisés non sur des idées générales mais sur des réalités faites d’exemples positifs comme ce qui peut être fait en rapport avec les jeunes ou la défense des femmes et des jeunes filles.

Une autre idée a été évoquée en rapport avec la redevabilité : bien rendre compte de ce qui est fait et, surtout, des résultats positifs sur des sujets d’intérêt commun, est de nature à susciter l’intérêt et, partant plus d’adhésion.

Dernier argument avancé pour justifier la mobilisation effective des ONG : les consultations, elles sont de plus en plus nombreuses, avec bien souvent des contenus pouvant les concerner pleinement. De l’importance d’y prêter une grande attention.

Au fil des interventions, on note l’évocation des 25 ans de la déclaration de Pékin, regrettant que l’égalité de genre ne soit pas assujettie au devoir de rendre compte, le rôle des 57 millions de jeunes qui par leur engagement scout contribuent à la mise en œuvre des ODD, ne serait-ce que par l’appel de Baden Powell à laisser le monde en meilleur état qu’il l’ont trouvé, l’importance de la recherche interculturelle, l’abandon souhaitable d’une culture « du Nord » qui devrait servir de modèle de référence aux pays « du Sud », de l’importance de processus de co-création.

2- L’évolution du rôle et du futur des organisations de la société civile (OSC) et des partenariats dans le mouvement mondial pour la transformation de l’Education dans un monde en crise et en plein bouleversement »

Les intervenants ont situé leurs propos par rapport aux grandes initiatives de l’Unesco en matière d’Education pour bien souligner le rôle pro-actif qu’ont joué et que jouent encore les ONG comme force de proposition ; on aura retenu que leurs analyses ont été bien prises en compte, en particulier pour ce qui a trait à la Transformation de l’Education et aux sujets suivants que les ONG ont fait valoir : Education aux Droits de l’Homme, suivi de l’ODD4 avec des cibles et des indicateurs bien précisés et déclinés régionalement. En effet, par l’intermédiaire de la CCONG- Education 2030, organe de réflexion collective dont est membre de droit un membre du Comité de liaison  -en l’occurrence Mme Machon Honoré – qui permet aux ONG de l’Unesco de faire entendre leur voix, la société civile est représentée jusqu’aux instances suprêmes comme en juin et septembre 2022 à l’Unesco puis à l’ONU au TES (Transforming Education Summit) et participe à l’élaboration du GEM (Global Education Monitoring Report) Autres problématiques essentielles, les questions touchant au dérèglement climatique et à la biodiversité, ces sujets sensibles sont à intégrer dans les enseignements, il y a là des sensibilisations à mener  mais aussi des alertes à lancer pour agir sans faute à raison des risques encourus. Au fil des témoignages, on aura noté un plaidoyer pour mettre les soft skills au même niveau que les hard skills, en particulier en développant l’apprentissage émotionnel, le refus d’un monde qui sépare l’ émotion de la raison, d’une éducation qui se concentrerait sur les techniques en oubliant l’art, la créativité, la philosophie…l’alerte sur la numérisation qui déshumanise, l’importance d’éduquer pour la liberté et non pour le marché, l’idée de prendre en compte dans les évaluations les compétences sociales en plus des résultats académiques. Par ailleurs considérer l’éducation comme un droit humain et non comme un service éviterait que le budget alloué à l’éducation soit aussi fragile.

A noter le thème de l’éthique qui a été évoqué, mais seulement très brièvement, par uniquement une ONG .        

3- « Plus forts ensemble : Travailler avec les commissions nationales »                

L’échange a été introduit par une présentation des résultats d’une enquête menée par un groupe de travail du Comité de Liaison auprès des ONG sur l’état de leurs relations avec les Commissions nationales de l’Unesco. Même si les retours ont été décevants en terme de nombre de réponses, leur contenu a été intéressant en ce qu’il révèle une grande méconnaissance réciproque de ces instances; quand bien même n’y a-t-il pas de critiques formulées pour envisager des rapprochements sur le fond, il apparaît qu’on ne sait pas bien comment faire.

 A l’occasion de cette présentation, il a été rappelé que ces Commissions existent à part entière et jouent un rôle utile dans de nombreux pays, avec parfois un grand nombre de collaborateurs comme en Allemagne, ou bien réduites à un fonctionnaire à temps partiel dans d’autres . Le Secrétaire général de celle du Royaume Uni est intervenu pour montrer comment la Commission britannique jouait un rôle de conseiller du gouvernement, avec le bénéfice qu’elle pouvait tirer de l’écoute d’organisations de la société civile (un exemple a été donné pour l’élaboration d’un texte sur les infirmières). Celui de la Commission Nationale Canadienne souligne la pertinence de faire concorder les demandes de partenariat émanant des ONG avec les priorités nationales à laquelle elles s’adressent, qui les définissent dans leurs stratégies communiquées à l’Unesco. La Commission Nationale Française pour l’Unesco fait remarquer qu’elle a publié un guide sur les Commissions Nationales de l’Unesco.        

En conclusion on aura retenu deux idées fortes  extraites au fil des échanges :

 A propos des jeunes : on a beaucoup insisté sur le bien-fondé et la nécessité de leur implication ; il y a avec leur énergie et leur capacité à produire des idées nouvelles de puissants leviers pour faire face aux grands défis de notre époque (ces idées ont été développées lors d’une session consacrée à leur sujet)

Le croisement des regards et l’importance des rencontres : ces deux dispositions à « l’intelligence de l’autre » ont été reprises en termes éloquents par une experte en éducation artistique pour montrer  toute la valeur des arts et leur pouvoir créateur d’harmonie. L’observation très juste en ces domaines culturels pourrait être formulée pour une application bien plus générale : n’est-ce pas en effet dans l’Education que l’on doit retrouver ces deux propriétés, et, pour tout dire n’a-t-on pas ici beaucoup de richesses à exploiter comme l’essence de ce qui devrait gouverner notre humanité ?

Une visite des Œuvres d’art de l’Unesco était proposée aux ONG. La salle II où s’est réunie la CIONG est décorée depuis sa création en 1958 d’une fresque de Tamayo figurant Prométhée apportant le feu aux hommes.     

 

CCIC-UNESCO    

POPE'S WORLD PEACE DAY MESSAGE

There is light even in our darkest hour

AR  - DE  - EN  - ES  - FR  - HR  - IT  - PL  - PT  - UK

Pope Francis releases his message for the World Day of Peace to be celebrated on 1 January 2023, and recalls that all crises are interconnected and that we must not forget any of them, but work for the good of humanity.

 

-by Francesca Merlo

 

“No one can be saved alone. Combatting Covid-19 together, embarking together on paths of peace.” With this as its title, Pope Francis has presented his message for the 56th World Day of Peace, held annually on 1 January.

Remain steadfast

The Holy Father’s message, released on Friday, opens with a quotation from the First Letter of Saint Paul to the Thessalonians (5:1-2).

“Now concerning the times and the seasons, brothers and sisters, you do not need to have anything written to you. For you yourselves know very well that the day of the Lord will come like a thief in the night.”

Thus, the Pope recalls that the Apostle Paul encouraged the Thessalonian community to remain steadfast. Likewise, he says, “when tragic events seem to overwhelm our lives, we are called to keep our hearts open to hope and to trust in God, who makes himself present, accompanies us with tenderness, sustains us in our weariness and, above all, guides our path.”

Darkness of the Covid-19 pandemic

There is light even in the darkest hour, says Pope Francis, before going on to use the Covid-19 pandemic as an example: “The pandemic seems to have upset even the most peaceful parts of our world, and exposed any number of forms of fragility.”

Three years later, he stresses, “the time is right to question, learn, grow and allow ourselves to be transformed as individuals and as communities” reminding us, as he has done before, that “we never emerge the same from times of crisis: we emerge either better or worse."

This experience has made us all the more aware of the need for everyone, including peoples and nations, to restore the word “together” to a central place in our lexicon.  Only the peace that comes from a fraternal and disinterested love can help us overcome personal, societal and global crises.

“Our greatest and yet most fragile treasure is our shared humanity as brothers and sisters, children of God. None of us can be saved alone.”

Man-made wars

Pope Francis goes on to stress that this is not the post-Covid era we had hoped for or expected. "At the very moment when we dared to hope that the darkest hours of the Covid-19 pandemic were over, a terrible new disaster befell humanity," he said, noting that the world witnessed the onslaught of another scourge: another war, "driven by culpable human decisions."

 

Pope Francis notes that the war in Ukraine is "reaping innocent victims and spreading insecurity, not only among those directly affected, but in a widespread and indiscriminate way for everyone, also for those who, even thousands of kilometres away, suffer its collateral effects – we need but think of grain shortages and fuel prices."

"This war," he says, "together with all the other conflicts around the globe, represents a setback for the whole of humanity and not merely for the parties directly involved. While a vaccine has been found for Covid-19, suitable solutions have not yet been found for the war."

“Certainly, the virus of war is more difficult to overcome than the viruses that compromise our bodies, because it comes, not from outside of us, but from within the human heart corrupted by sin.”

No one can be saved alone

"What then is being asked of us?" the Pope asks, in light of all these difficult times: "First of all, to let our hearts be changed by our experience of the crisis."

In fact, he explains: "we can no longer think exclusively of carving out space for our personal or national interests, (...) instead we must think in terms of the common good."

We cannot, however, ignore one fundamental fact, he continues: "Many moral, social, political and economic crises we are experiencing are all interconnected, and what we see as isolated problems are actually causes and effects of one another."

And he calls on all those in positions of responsibility and on all men and women of goodwill "to revisit the issue of ensuring public health for all"; to "promote actions that enhance peace and put an end to the conflicts and wars that continue to spawn poverty and death"; "to join in caring for our common home and in implementing clear and effective measures to combat climate change"; "to battle the virus of inequality and to ensure food and dignified labour for all, supporting those who lack even a minimum wage and find themselves in great difficulty."

“The scandal of entire peoples starving remains an open wound.”

 May we make this a good year for all           

Finally, Pope Francis asks that in the coming New Year that "we journey together, valuing the lessons that history has to teach us."

“To all men and women of goodwill, I express my prayerful trust that, as artisans of peace, they may work, day by day, to make this a good year!”

 Vatican News

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martedì 20 dicembre 2022

NOEL 2022 - AVEC EMPRESSEMENT - WITH HASTE - A TODA PRISA - SENZA INDUGIO

« Marie se leva et partit

     avec empressement »

           (Lc 1, 39, thème des JMJ 2023)

 ( fr – it – en – es – nl – ru)

 A l’Annonciation, la Vierge Marie accueille Jésus, le Fils de Dieu, en son sein par l’action de l’Esprit-Saint. Elle prend conscience de la grâce unique et débordante que Dieu lui fait. Une telle découverte est source de joie et ne peut que se partager. Ainsi elle court vers Ain Karim en Judée pour visiter sa cousine Elisabeth.

A Noël, Marie donne naissance Jésus et l’offre en adoration à saint Joseph, mais aussi aux bergers et aux mages venus à Bethleem, nom qui signifie « maison du pain » et qui annonce le sacrement de l’eucharistie.

 La Vierge Marie nous conduit encore aujourd’hui vers Jésus et nous ouvre à la joie de l’accueillir comme le Sauveur que Dieu donne à l’humanité. Jésus est la réponse déroutante à nos recherches du bonheur et du sens de la vie. A travers lui, Dieu nous les offre non pas comme un père Noël qui gâte ses enfants, mais comme un père qui aime ses enfants, non pas comme un magicien qui distrait ses spectateurs un instant, mais comme un ami qui les accompagne à toutes les étapes de la vie. Cette découverte transforme une existence et fait entrer dans la joie de l’espérance dont le monde est en quête.

 La Vierge Marie veut encore nous partager son expérience de l’accueil du Christ dans le sacrement de l’eucharistie où nous pouvons l’adorer sous l’humble apparence du pain et l’accueillir comme le pain de la route. Noël est fêté cette année un dimanche, jour par excellence de l’eucharistie. Cette coïncidence met en valeur ce sacrement comme prolongement de l’incarnation. Parce qu’il a été formé dans le sein de la Vierge Marie par l’action de l’Esprit-Saint, Jésus peut se donner réellement et totalement dans l’eucharistie. Comme la Vierge Marie, nous pouvons non seulement le voir, le toucher, mais l’accueillir dans notre vie la plus intime. Les célébrations de l’eucharistie durant le temps de Noël nous entraînent non seulement à témoigner de l’espérance, mais aussi à porter au monde le Christ, source de toute espérance.

 A l’école de la Vierge Marie, que la fête de la Nativité du Christ renouvelle la joie de sa présence humble et salutaire à nos vies. Qu’elle soutienne notre prière ainsi que notre engagement au service de la personne humaine, jeune et adulte, malade et bien-portant, enfant à naître et personne en fin d

X Vincent DOLLMANN, Archevêque de Cambrai, A.E. Umec-Wuct

 

NOEL 2022

( fr – it – en – es – nl – ru)



lunedì 19 dicembre 2022

LAITYFAMILYLIFE - Bulletin

 

                                                 EN FR ES IT PT

 

LAITYFAMILYLIFE
A trimestral bulletin from the Dicastery for Laity, Family and Life

 

 

N. 3/2022

 

Dear friends!

A year that the Dicastery for Laity, Family and Life has lived with particular intensity is drawing to a close.

The Dicastery carried out its daily service to the mission of the Pope and of the universal Church, in favor of the promotion of the lay apostolate, the pastoral care of the family and the protection of human life, through training meetings, projects, publications and major events.

With this Newsletter, the last of this year, we wish you a Holy Christmas of the Lord Jesus and a Serene Year of 2023!


Dicastery for the Laity, Family and Life

 

NEWS

 

 

#TheChurchIsOurHome

From December 6, 4 videos on persons with disabilities and Synod on Synodality, to portray the contribution of the faithful with disabilities to the Synod on Synodality.
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Youth protagonist of the mission

All the initiatives for the celebration of WYD 2022 in the Local Churches, in expectation of WYD Lisbon 2023!
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Sport for all. Cohesive, Accessible and Tailored to each person 
On September 29 and 30, 2022, an International Summit on Sport was held at the Vatican in response to Pope Francis' call on the social, educational and spiritual importance of sport.

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