domenica 29 novembre 2020

BAISSE DU QI, APPAUVRISSEMENT DE LANGAGE ET RUINE DE LA PENSEE


 - Christophe Clavé *

 

L’effet de Flynn du nom de son concepteur, a prévalu jusque dans les année 1960. Son principe est que le Quotient Intellectuel (QI) moyen ne cesse d’augmenter dans la population. Or depuis les années 1980, les chercheurs en sciences cognitives semblent partager le constat d’une inversion de l’effet Flynn, et d’une baisse du QI moyen.

La thèse est encore discutée et de nombreuses études sont en cours depuis près de quarante ans sans parvenir à apaiser le débat. Il semble bien que le niveau d’intelligence mesuré par les tests de QI diminue dans les pays les plus développés, et qu’une multitude de facteurs puissent en être la cause.

A cette baisse même contestée du niveau moyen d’intelligence s’ajoute l’appauvrissement du langage. Les études sont nombreuses qui démontrent le rétrécissement du champ lexical et un appauvrissement de la langue. Il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression. Supprimer le mot « mademoiselle » est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mots pour construire un raisonnement la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible. Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots. Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. 

Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

 * Professeur de stratégie & management INSEEC SBE

 Agefi

 

 


domenica 22 novembre 2020

REVER EN GRAND - GREAT DREAMS - SUENOS GRANDES - SOGNARE IN GRANDE

[DE - EN - ES - FR - IT

 - PL - PT]

 Christ-Roi: «La vie est le temps des choix forts, décisifs, éternels»

Réaliser de grands rêves pour vivre dans la gloire de Dieu, avoir le courage de choisir le bien et donner sa vie selon le critère de l’amour. Le Pape François a centré son homélie sur «les choix de vie et les choix banals» qui s’imposent à toute existence, lors de la messe de remise de la Croix des JMJ, en la Basilique Saint-Pierre, dimanche 22 novembre, solennité du Christ-Roi.

 Delphine Allaire - Cité du Vatican

 En présence de fidèles et de jeunes des JMJ, le Pape François a débuté son homélie par «les dernières volontés de Jésus sur la Croix», interrogeant l’assemblée de la manière suivante: «Chacun peut se demander ‘’Est-ce que je les mets en pratique? Est-ce que je fais quelque chose pour celui qui se trouve dans le besoin? Ou bien fais-je seulement du bien aux personnes chères et aux amis? Est-ce que j’aide quelqu’un qui ne peut pas me le rendre? Suis-je ami d’une personne pauvre?’’»

Rêver en grand

 «Je suis là, dit Jésus à toi aussi, jeune qui cherche à réaliser les rêves de la vie», a relevé le Primat d’Italie, avant de lancer un appel à ne jamais renoncer «aux grands rêves», et à ne pas se contenter «de ce qui est dû». 

«Le Seigneur ne veut pas que nous rétrécissions les horizons, il ne nous veut pas garés sur les côtés de la vie, mais en marche vers de grands objectifs, avec joie et audace. Nous ne sommes pas faits pour rêver des vacances ou de la fin de semaine, mais pour réaliser les rêves de Dieu en ce monde», a bien insisté François à l’égard des jeunes et fidèles du monde entier.  

Les œuvres de miséricorde sont les plus belles

Et parmi les œuvres d’une vie, le Pape est clair: celles de miséricorde sont les plus belles. «Si tu as des rêves de vraie gloire, non pas la gloire du monde qui va et vient, mais de la gloire de Dieu, telle est la route», a recommandé l’évêque de Rome, confiant le moyen d’y arriver. «Avec de grands choix».

En effet, au moment du jugement dernier, Dieu se base sur nos choix, a rappelé le Souverain pontife. «Il semble presque ne pas juger. Il tire seulement les conséquences de nos choix, il les met au jour et les respecte. La vie, alors, est le temps des choix forts, décisifs, éternels.»

«Nous devenons nos choix»

Le Saint-Père a poursuivi déconseillant la médiocrité: «Des choix banals mènent à une vie banale, des grands choix rendent grande la vie».

En effet, nous devenons ce que nous choisissons, en bien ou en mal, a-t-il alerté.. «Si nous choisissons de voler nous devenons des voleurs, si nous choisissons de penser à nous-mêmes nous devenons égoïstes, si nous choisissons de haïr nous devenons colériques, si nous choisissons de passer des heures devant le téléphone portable nous devenons dépendants», a détaillé le Successeur de Pierre, indiquant la voie à suivre: «Si nous choisissons Dieu, nous devenons chaque jour plus aimés et si nous choisissons d’aimer nous devenons heureux.»

«On ne possède la vie qu’en la donnant»

Un critère, celui de l’amour. «Jésus sait que si nous vivons fermés et indifférents nous restons paralysés, mais si nous nous dépensons pour les autres, nous devenons libres. Le Seigneur de la vie nous veut pleins de vie et nous donne le secret de la vie: on ne la possède qu’en la donnant», a affirmé François, notant une kyrielle d’obstacles à surmonter.

La crainte, l’insécurité, les questions sans réponse, en sont quelques-uns. «Cependant, l’amour demande d’aller plus loin, de ne pas rester accrochés aux pourquoi de la vie en attendant qu’une réponse arrive du Ciel. Non, l’amour pousse à passer des pourquoi au pour qui, du pourquoi je vis au pour qui je vis, du pourquoi il m’arrive ceci au pour qui puis-je faire du bien. Pour qui?», a exhorté le Souverain pontife.

Penser à faire le bien plutôt qu’à se sentir bien

Non pour soi, car «la vie est déjà pleine de choix que nous faisons pour nous-mêmes»; les diplômes, les amis, une maison, les passe-temps et centres d’intérêts. «Nous risquons ainsi de passer des années à penser à nous-mêmes sans commencer à aimer», prévient le Pape, ornant sa réflexion de la maxime du poète et dramaturge romantique italien, Alessandro Manzoni: «On devrait penser plus à faire le bien, qu’à se sentir bien: et ainsi on finirait aussi par se sentir mieux» (Les fiancés, chap. XXXVIII, 1827).

Consommation, divertissement, droits sans devoir

Selon François, d’autres obstacles minent cette capacité «à faire de grands choix», comme «la fièvre de la consommation, qui empoisonne le cœur de choses superflues»; «l’obsession du divertissement, qui semble être l’unique voie pour s’évader des problèmes alors qu’il n’en est qu’un report»; «se fixer sur les droits à réclamer, en oubliant le devoir d’aider».

L’émotion au lieu du sacrifice

Et puis, «il y a la grande illusion sur l’amour qui semble être quelque chose à vivre à coup d’émotions, alors qu’aimer est avant tout don, choix et sacrifice», a-t-il assuré. Choisir revient donc «à ne pas se faire domestiquer par l’homologation, ne pas se laisser anesthésier par les mécanismes des consommations qui désactivent l’originalité, à savoir renoncer aux apparences et au paraître».

Choisir la vie, fuir la banalité

«Choisir la vie, c’est lutter contre la mentalité du utiliser-et-jeter et du tout-et-tout-de-suite.», a ajouté le Pape, prodiguant un ultime conseil pour discerner les choix d’une vie. Deux questions se posent: «Qu’est-ce qui me va de faire?», celle-ci trompe, «parce qu’elle insinue que l’important c’est de penser à soi-même et satisfaire toutes les envies et les pulsions qui viennent».

L’autre, la bonne, « suggérée par l’Esprit Saint», est la suivante: «Qu’est ce qui te fait du bien?» «Qu’est-ce qui me va de faire ou qu’est ce qui me fait du bien? De cette recherche intérieure, peuvent naître des choix banals ou des choix de vie», a conclu le Souverain Pontife invitant tous les jeunes «à vivre», et non pas «vivoter».

 

HOMELIE  - [DE - EN - ES - FR - IT - PL - PT]

 

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POPE TO YOUNG ECONOMIST: EITHER YOU ARE INVOLVED OR HISTORY WILL PASS OVER YOU


 Message: [EN - ES - FR - IT]

Pope Francis sends a videomessage to young economists and entrepreneurs attending the Economy of Francis, and warns them that they are the future.

 By Vatican News staff writer

 Pope Francis opened his videomessage by congratulating the young people attending virtually for their commitment and determination in the period leading up to and during the event. “You have not left out anything that gives you joy, worries you, outrages you and pushes you to change”, he said.

Addressing the participants of the meeting “the Economy of Francis” in Assisi from 19 - 21 November, Pope Francis recalls that the “original” idea was to meet in Assisi to be inspired on the footsteps of St Francis. Due to the Covid-19 pandemic, the meeting was postponed and eventually held online.

The Pope noted that St Francis was entrusted with a mission and that therefore, “this virtual encounter to Assisi for me is not a point of arrival but the initial push of a process that we are invited to live as vocation, as culture and as pact. As vocation, as culture and as pact.”

The vocation of Assisi

The Lord asked Francis to go and repair his house, left in ruins. Pope Francis noted that these words inspired and moved young Francis, as “when you feel called, involved and protagonists of the "normality" to be built, you know how to say "yes", and this gives hope.” Just as Francis did, “I know that you accepted this call immediately, because you are able to see, analyse and experience that we cannot go on in this way”. Pope Francis went on to note that the young people attending the metting "manifest a special sensitivity and concern to identify the crucial issues that challenge us" and that they did "from a particular perspective: the economy, which is your area of research, study and work."

The Pope then went on to warn that they are called "to make a concrete impact in your cities and universities, in work and trade unions, in companies and movements, in public and private offices with intelligence, commitment and conviction, to get to the core and heart where the themes and paradigms are elaborated and decided.  All this prompted me to invite you to make this pact. You cannot go outside where the present and the future are generated. Either you are involved or history will pass over you."

A new culture

Pope Francis then went on to note that a change is needed, wanted and seeked. "We do not have adequate and inclusive answers" to the problems that arise, he said, and "we lack the necessary culture and spirituality to allow and stimulate the opening of different visions and that does not allow itself to be locked in by a single dominant logic." 

"If there is an urgent need to find answers, it is essential to grow and support leading groups capable of developing culture, initiate processes - don't forget this word: initiate processes - chart paths, broaden horizons, create belonging... Every effort to administer, care for and improve our common home, if this effort is to be significant, requires changing "lifestyles, production and consumption models, the consolidated power structures that today govern society".  Without doing this, you will do nothing."

Too many people are suffering from this social and economic crisis, continued the Pope. "We must return a little to the mystique of the common good." 

A special time

In this way, continued the Pope, "the future will be a special time, in which we feel called to recognise the urgency and the beauty of the challenge presented to us". It will be a time, he continued, "that reminds us that we are not condemned to economic models that focus their immediate interest on profits as a unit of measurement and the pursuit of similar public policies that ignore their human, social and environmental cost."

The Assisi Pact

We cannot afford to keep putting off certain issues, said the Pope.

Today, thinking of the common good, we need in an inescapable way that politics and the economy, in dialogue, place themselves decisively at the service of life, especially human life". It is not enough to increase the common wealth for it to be equally distributed - no, this is not enough - it is not enough to promote technology so that the earth becomes more human to inhabit". This is not enough either.

Credit systems alone are a road to poverty and dependence, said the Pope. He explained that this "legitimate protest" calls for the stimulation and accompaniment of a model of international solidarity that recognizes and respects the interdependence between nations and favours control mechanisms capable of avoiding any kind of submission, as well as overseeing the promotion of the most disadvantaged and developing countries; each people is called to make itself the author of its own destiny and that of the entire world.

Dear young people, "get your hands dirty" and do not forget, from a crisis we never come out the same: we come out better or worse. 

Lessons from history

Concluding his videomessage, Pope Francis noted that "History teaches us that there are no systems nor crises able to completely cancel the capacity, the ingenuity, and creativity that God does not cease to stir in hearts. With dedication and fidelity to your people, to your present and your future, you can join others in weaving a new way of making history. Do not be afraid, said the Pope, to get involved and to touch the soul of the cities with the gaze of Jesus; do not be afraid to dwell courageously in conflicts and the crossroads of history so as to anoint them with the aroma of the Beatitudes. Do not be afraid, because no one is saved alone. No one is saved alone. To you young people, coming from 115 countries, I invite you to recognise that we need each other to give life to this economic culture."

 

MESSAGE : [EN - ES - FR - IT]

 

Cameroun - IAPDA- PROJET "LES DROITS DE L'HOMME"

 

IAPDA - LES DROITS DE L'HOMME



sabato 21 novembre 2020

NATALE- NOEL - CHRISTMAS - NAVIDAD - webinar

 


NATALE, perché?  come?

WEBINAR

Venerdì 4 dicembre 2020, ore 16,30 – 19 - Roma

Webinar organizzato da AIMC-Palermo e UMEC-WUCT


Natale: un evento, un mistero, una chiamata

L’annuale ricorrenza delle feste natalizie, connotata da aspetti religiosi, sociali, consumistici   …,

 ci coinvolge ed interroga. La conoscenza dei fatti e dei fenomeni religiosi è necessaria per comprendere la realtà in cui si vive.

 Il Natale è una grande festività cristiana celebrata, in vario modo, in gran parte del mondo. Perciò, siamo sollecitati a fare interagire, nel cammino di preparazione, aspetti teologici, spirituali, storici, sociali e pedagogico-didattici, perché questa festa non sia uno dei tanti eventi da consumare e da riporre - poi- in soffitta o … nella spazzatura.

 

Il webinar ci stimolerà a porci domande, a intravedere percorsi, a tessere relazioni

  Alcuni esperti (che ringraziamo vivamente) ci aiuteranno:

 -         P. Cosimo Scordato, teologo, Pontificia Facoltà Teologica di Sicilia

-         -         Giuliana Paterniti Bardi, insegnante, Saronno

-        -           Sandra Cavallini, insegnante, Livorno

 -         Concluderà S.E. Mons. Vincent Dollmann,

                                                  Arcivescovo di Cambrai, A.E. UMEC-WUCT

 È opportuno iscriversi sollecitamente (entro il 2 dicembre).

Il link di partecipazione sarà comunicato, tramite e-mail*, il giorno prima dell’inizio del webinar.

 Nel caso di sopravvenuta impossibilità a partecipare, vi preghiamo di comunicarlo rapidamente a  sezione.palermo@aimc.it  (allo stesso indirizzo si può scrivere per eventuali comunicazioni).

 

 Link scheda iscrizione:   https://forms.gle/Mqg2wPh4wfk7xuyx7

 

*Vi preghiamo di scrivere con esattezza l’indirizzo di posta elettronica (e-mail)



CAMEROUN - IAPDA - RAPPORT D'ACTIVITES - JIP 2020 - FACONNER LA PAIX


 Link    RAPPORT D'ACTIVITES







venerdì 20 novembre 2020

PANDEMIE ET POLITIQUE DE LA VIE

 Covid-19, vulnérabilité et nécessité de penser l’Ubuntu


comme fondement de la politique de la vie

Emmanuel M. Banywesize *

Je suis heureux de participer, en tant que représentant de l’ACP en Afrique centrale et occidentale et membre de l’UMEC, à ce forum de philosophie, co-organisé par l’ASEPHI et l’UNESCO. Ma communication est intitulée Covid-19, vulnérabilité et nécessité de penser l’Ubuntu comme fondement de la politique de la vie. Je propose au débat quelques prémisses du livre que j’ai publié à Paris, aux éditions du Cygne. Son titre est En finir avec la politique de la différence en Afrique. Leçons des mouvements citoyens et de Covid-19. J’ai choisi d’organiser mon texte autour du questionnement suivant : Quelles leçons philosophiques tirées du surgissement, de la diffusion et des conséquences de la pandémie de Covid-19 ? Quelle philosophie et quelle politique peut-on articuler et promouvoir au regard des impuissances et failles politiques et du désastre humanitaire révélés par cette Covid-19, même si, en Afrique, on se satisfait que celle-ci n’a pas provoquée l’hécatombe redoutée ? Les réponses à ces questions se déclinent ainsi :

1.Cette pandémie a révélé l’illusoire maîtrise humaine de la Matière et tempère l’optimisme généré par le progressisme moderne ;

2.En dépit des inégalités socio-économiques et de la persistante croyance à la supériorité de quelques humains ou de quelque race sur d’autres, la covid-19 établit l’égalité, la fragilité et la vulnérabilité des corps. Elle engage ainsi les humains à reprendre conscience de la responsabilité individuelle et collective vis-à-vis du périssable dont ils sont redevables, à savoir : la vie, la biodiversité et la Cité.

3.La Covid-19 engage à affirmer l’incontournabilité de l’humain et de l’humanisme au détour de la critique de l’économicisme qui subordonne l’humain à l’économie et au marché, et se borne à évaluer une vie à l’aune de sa valeur économique ou de la valeur virtuelle ;

4. Il est nécessaire, sous peine de disparation humaine collective, de tirer un train sur les politiques de la différence et de penser ensemble la politique de la vie articulée entre autres sur l’Ubuntu. Défini et théorisé par Desmond Tutu, Nelson Mandela, Souleymane Bachir Diagne et Kaumba Lufunda, entre autres, il signifie pour moi un humanisme unidiversal qui pose que les humains sont divers et qu’ils ne peuvent se réaliser clôturés chacun sur soi, mais les uns aux risques des autres, aux miroirs des autres, en solidarité et en responsabilité des uns pour les autres....... 

COVID-19, NECESSITE' DE PENSER L'UBUNTU






WORLD CHILDREN'S DAY - JOURNEE MONDIALE DE L'ENFANCE - DIA MUNDIAL DEL NINO

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  • World Children’s Day was first established in 1954 as Universal Children's Day and is celebrated on 20 November each year to promote international togetherness, awareness among children worldwide, and improving children's welfare.

    November 20th is an important date as it is the date in 1959 when the UN General Assembly adopted the Declaration of the Rights of the Child. It is also the date in 1989 when the UN General Assembly adopted the Convention on the Rights of the Child.

    Since 1990, World Children's Day also marks the anniversary of the date that the UN General Assembly adopted both the Declaration and the Convention on children's rights.

    Mothers and fathers, teachers, nurses and doctors, government leaders and civil society activists, religious and community elders, corporate moguls and media professionals, as well as young people and children themselves, can play an important part in making World Children's Day relevant for their societies, communities and nations.

    World Children's Day offers each of us an inspirational entry-point to advocate, promote and celebrate children's rights, translating into dialogues and actions that will build a better world for children.

    This year, the COVID-19 crisis has resulted in a child rights crisis. The costs of the pandemic for children are immediate and, if unaddressed, may last a lifetime.

    It’s time for generations to come together to reimagine the type of world we want to create. On 20 November, kids will reimagine a better world. What will you do?

    Join our #voicesofyouth illustration challenge!

    Are you 13-24 years old and love drawing?

    Do you want to change the world?

    We’re looking for you!

    Together, we can reimagine a greener and more sustainable future, for every child.

    As World Children’s Day approaches, we invite you to draw your interpretation of the world you want to build after COVID-19 and submit your drawings through our Voices of Youth website, following these steps, and join #voicesofyouth illustration challenge!

     Global Issues: Children

    In the aftermath of World War II, the plight of Europe’s children was grave, and a new agency created by the United Nations stepped in to provide food and clothing and health care to these children. In 1953, UNICEF became a permanent part of the UN. Today, the agency works in more than 190 countries and territories, focusing special effort on reaching the most vulnerable and excluded children, to the benefit of all children, everywhere.

     Related observances

    4 June: International Day of Innocent Children Victims of Aggression 

    12 June: World Day Against Child Labour

    12 August: International Youth Day

    11 October: International Day of the Girl Child 

     Why do we mark International Days?

    International days are occasions to educate the public on issues of concern, to mobilize political will and resources to address global problems, and to celebrate and reinforce achievements of humanity. The existence of international days predates the establishment of the United Nations, but the UN has embraced them as a powerful advocacy tool. We also mark other UN observances.