lunedì 30 dicembre 2019

PEACE AS A JOURNEY OF HOPE: DIALOGUE, RECONCILIATION AND ECOLOGICAL CONVERSION - - ar-de-es-fr-it-pl.pt-zh-cn-

MESSAGE OF HIS HOLINESS POPE FRANCISFOR THE CELEBRATION OF THE  53rd WORLD DAY OF PEACE
1 JANUARY 2020

PEACE AS A JOURNEY OF HOPE:
DIALOGUE, RECONCILIATION AND ECOLOGICAL CONVERSION

1. Peace, a journey of hope in the face of obstacles and trial
Peace is a great and precious value, the object of our hope and the aspiration of the entire human family. As a human attitude, our hope for peace is marked by an existential tension that makes it possible for the present, with all its difficulties, to be “lived and accepted if it leads towards a goal, if we can be sure of this goal, and if this goal is great enough to justify the effort of the journey”.[1] Hope is thus the virtue that inspires us and keeps us moving forward, even when obstacles seem insurmountable.
Our human community bears, in its memory and its flesh, the scars of ever more devastating wars and conflicts that affect especially the poor and the vulnerable. Entire nations find it difficult to break free of the chains of exploitation and corruption that fuel hatred and violence. Even today, dignity, physical integrity, freedom, including religious freedom, communal solidarity and hope in the future are denied to great numbers of men and women, young and old. Many are the innocent victims of painful humiliation and exclusion, sorrow and injustice, to say nothing of the trauma born of systematic attacks on their people and their loved ones.
The terrible trials of internal and international conflicts, often aggravated by ruthless acts of violence, have an enduring effect on the body and soul of humanity. Every war is a form of fratricide that destroys the human family’s innate vocation to brotherhood.
War, as we know, often begins with the inability to accept the diversity of others, which then fosters attitudes of aggrandizement and domination born of selfishness and pride, hatred and the desire to caricature, exclude and even destroy the other. War is fueled by a perversion of relationships, by hegemonic ambitions, by abuses of power, by fear of others and by seeing diversity as an obstacle. And these, in turn, are aggravated by the experience of war........

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UNESCO - VOEUX - SEASON'S GREETINGS


domenica 29 dicembre 2019

LOGIQUE ET ARGUMENTATION


Chaque fois qu’un humain produit une idée ou écrit un texte, il produit un monde ou un individu autopoïèse, doté de capacité à se produire lui-même et à se maintenir, voire à évoluer dans une interaction permanente avec son environnement.
Ces assises de Brazzaville auront été un lieu d’autocritique. Et, l’autocritique a une valeur rédemptrice, en ce qu’elle est un moyen d’identifier, avant qu’elles ne se produisent, les failles et les impasses qui risqueraient de nous précipiter dans le désastre ou l’abîme. 
Elles nous ont permis de comprendre le sens et les enjeux de l’aphorisme bachelardien selon lequel, en science (tout comme en philosophie) « Rien n’est donné, tout est construit ».
La philosophie n’est pas une donnée, mais, un construit de la raison, au départ des problèmes qui génèrent l’étonnement, c’est-à-dire la découverte de l’ignorance, laquelle ne peut être dépassée que par la connaissance. 
La philosophie est un construit de la raison qui dis- court, c’est-à-dire qui court d’un lieu à un autre et à tous les autres, pour tenter de comprendre l’objet-problème qui suscite l’étonnement et d’y apporter une solution, fusse-t-elle interrogative. En discourant, on apprend ou on réapprend à comprendre la pensée, l’homme, la société, bref le Monde.
Les uns et les autres ont discouru, après une apostrophe à la pensée de Jean Kinyongo Jeki et les encourageantes leçons des Maîtres Théophile Obenga, Joseph Kouka Campo, Charles Zacharie Bowao, Grégoire Léfouoba, Jean Claude Bayakissa,...
Dans cet élan, on reconnaîtra : Lufunda Kaumba, Marcel Nguimbi, Emmanuel Banywesize Mukambilwa, Louis Mpala Mbabula, Claver Boundja, Evariste Dupont Boboto, Auguste Nsonsissa, Paul Miamboula, Laurent Gankama, Amen Krishna Ndounia, Giscard Kevin Dessinga, Didier Ngalebaye, Akanis Maxime Akanokabia, Florent Malanda Konzo, Pierre Hubert Mfoutou, Anselme Mbemba-Mpandzou, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, Freddy Kasongo Mukambo.

Illustration de couverture : © Pixabay
ISBN : 978-2-343-19074-7 33 e

sabato 21 dicembre 2019

NOEL. CONTEMPLER LE CHRIST. - Message de Msg Dollmann


Meilleurs voeux de l'Assistante Ecclésiastique de l'UMEC-WUCT - Best wishes from the Ecclesiastical Assistant of l'UMEC-WUCT - Los mejores deseos del Asistente Eclesiástico de l'UMEC-WUCT

« Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1,14)

Ce verset de l’évangile n’a cessé d’être mis en musique et proclamé quotidiennement dans la prière de l’Angelus. Le temps de Noël nous invite à contempler le Christ, Verbe de Dieu fait chair et à en tirer les conséquences pour notre vie. C’est l’occasion pour nous d’approfondir notre foi en Jésus, vrai Dieu et vrai homme, comme nous le proclamons dans le Credo.
               Affirmer que le Christ soit vraiment homme, semble aller de soi. A part quelques auteurs en recherche de sensationnel, l’existence de Jésus n’a jamais été mise en doute. Comme chrétiens, nous affirmons que le Christ a reçu de la Vierge Marie une nature identique à la nôtre hormis le péché.
Si le Christ a pris un corps comme le nôtre, il avait également une âme vraiment humaine, il partageait nos sentiments humains. Il savait admirer les lys des champs, il éprouvait de la tendresse pour Jean dont il laissa reposer sa tête sur sa poitrine. Et il était pris par la peur face à la perspective de sa condamnation à mort et de l’atroce supplice de la croix. Il n’a pas eu d’attitude stoïque durant la passion, mais il s’est abandonné à la volonté du Père dans la tristesse et l’angoisse.
Ainsi, en accomplissant la Rédemption sur la croix, il sera bien notre représentant. Quand il offre sa vie à Dieu, il est réellement qualifié pour le faire en notre nom à tous.
               Si le Christ est vraiment homme, l’Ecriture atteste en même temps qu’il est vraiment Dieu. Sa divinité, il l’a notamment révélée par sa prière où il s’adressait à Dieu en le nommant ‘Abba, papa’. Personne jusque-là n’avait osé prier Dieu avec une telle familiarité. Jésus pouvait le faire parce qu’il est le fils de Dieu au sens fort du terme. C’est bien le motif qui a conduit les autorités juives à condamner Jésus à mort.
Aujourd’hui comme hier, nombreux sont ceux qui reconnaissent le Christ comme un être exceptionnel, comme un prophète, mais qui lui récusent l’identité divine. Pour les chrétiens, le Christ est Dieu et peut ainsi communiquer la vie divine aux hommes.
               L’Ecriture et la vie de l’Eglise attestent : Dieu s’est fait chair en Jésus-Christ. Il est à la fois vrai Dieu et vrai homme. Il est bien une seule personne, le Fils bien-aimé de Dieu, une seule personne en deux natures, divine et humaine. En lui, elles ne se confondent pas et ne s’opposent pas non plus. Elles sont intimement unies. Jésus l’exprimera admirablement dans sa prière la veille de sa mort : « Et maintenant, Père glorifie-moi auprès de toi de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que fût le monde » (Jn 17,5).
               La fête de Noël veut nous aider à vivre de notre foi en Jésus vrai Dieu et vrai homme. En partageant notre condition humaine en tout sauf le péché, le Christ a témoigné du prix inestimable que chacun a pour Dieu, quels que soient sa situation sociale ou son état de santé. Bien plus, parce qu’il n’a pas connu le péché, Jésus manifeste l’œuvre de renouvellement de l’humanité que Dieu désire réaliser. L’Incarnation du Fils de Dieu indique que le salut de Dieu est concret ; la vie divine s’offre à toute notre personne, corps et âme et elle veut être en germe dans toute notre existence, avec ses projets et ses échecs.
               Ceux qui entendent le message de Noël sont appelés à promouvoir une civilisation de la vie en commençant par leur entourage familial et professionnel. Ainsi un  sursaut d’humanité viendra renouveler notre monde malade de la course égoïste pour l’avoir et le pouvoir.
               A chaque eucharistie se fait un geste discret mais au combien encourageant pour l’engagement en faveur de la vie. Lors de l’offertoire, avant la présentation du calice, le prêtre y verse le vin et un peu d’eau en disant : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité ».
               « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous ». Nous pouvons même affirmer : « il continue d’habiter parmi nous ». En reconnaissant le Christ, vrai Dieu et vrai homme, nous pouvons accueillir le cadeau de la vie divine qui offre espérance et joie au monde.

   Noël 2019
+ Vincent Dollmann
Archevêque de Cambrai



venerdì 20 dicembre 2019

POPE FRANCIS AND UN SECRETARY-GENERAL ANTÓNIO GUTERRES - EN - ES - IT

 MESSAGE OF HIS HOLINESS POPE FRANCIS
AND UN SECRETARY-GENERAL ANTÓNIO GUTERRES

20 December 2019

Non possiamo, non dobbiamo girarci dall’altra parte ...
No podemos, no debemos mirar para otro lado
We cannot and we must not avert our eyes ..


 EN  - ES  - IT

It is good that we are having this meeting in the days just before Christmas. These are days in which we raise our eyes to heaven and commend to God those people and situations that are closest to our heart. In this gaze, we acknowledge ourselves to be sons and daughters of one Father, brothers and sisters.
We give thanks for all the goodness present in this world, and for all those who freely give of themselves, those who spend their lives in service to others, those who do not give up but keep trying to build a more humane and just society. We know well that we cannot be saved alone.
We cannot and we must not avert our eyes from forms of injustice and inequality, the scandal of world hunger, poverty, children who die because they lack water, food and necessary care.
We cannot avert our eyes from abuse of any kind against our children. Together we must combat this scourge.
We cannot close our eyes before those of our brothers and sisters who, because of conflicts and acts of violence, dire poverty or climatic changes, leave their countries and often meet with a tragic fate.
We cannot remain indifferent when human dignity is trampled and exploited, when human life is attacked, whether that of the unborn or of any other person in need of care.
We cannot and must not look the other way when in many parts of our world the followers of different religious confessions are persecuted.
The misuse of religion to incite hatred, violence, oppression, extremism and blind fanaticism cries out to God, as does the use of religion to force others into exile or to marginalize them.
But the arms race and nuclear rearmament also cry out to God. Not only the use but also the possession of nuclear arms is immoral; they have so great a destructive capacity that the mere possibility of an accident represents a baleful threat for humanity.
May we not remain indifferent before the many wars still being fought, in which so many innocent people die.
Trust in dialogue between individuals and between nations, in multilateralism, in the role of the international organizations, and in diplomacy as an instrument for appreciation and understanding, is indispensable for the building of a peaceful world.
We need to realize that we belong to a single human family and to care for our earth, which in every generation God entrusts to our care so that we can cultivate it and hand it down as a legacy to our children. A commitment to the reduction of polluting emissions and to an integral ecology is urgently needed: let us do something before it is too late.
May we also hear the voice of all those young people who help us to realize what is happening in today’s world and who ask us to be peacemakers and builders, all together and not individually, of a more humane and just civilization.
May Christmas, in its authentic simplicity, remind us that the most important thing in life is love.

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