mercoledì 31 luglio 2024

L'ACTUALITE' DE SAINT IGNACE DE LOYOLA

 
Saint Ignace de Loyola: 

«Maître du discernement spirituel»

 Pour discerner la volonté de Dieu, le disciple de Jésus accueille dans le silence et la douceur de l'Esprit de Dieu, la brise de son amour qui nous conduit à la finalité pour laquelle nous sommes tous créés: «louer, vénérer et servir Dieu»

 

-Bruno Franguelli, SJ

 Le mercredi 31 juillet, l’Église célèbre la mémoire de saint Ignace de Loyola, maître du discernement spirituel. Ces dernières années, notamment sous le pontificat du Pape François, jésuite et donc fils de la spiritualité de saint Ignace, le terme ‘discernement’ est devenu un mot clé dans les discours et les documents du Pape. François rêve d'une Église qui s'ouvre librement au discernement des esprits pour identifier les signes de Dieu dans les jours difficiles. Mais après tout, qu’est-ce que le discernement spirituel, comme l’enseigne saint Ignace de Loyola, et comment se fait-il? Pour répondre à cette question, un court texte ne suffirait pas, mais il est possible de proposer une réponse à travers trois aspects: «louer, vénérer et servir Dieu».

 Croire que Dieu œuvre dans notre histoire personnelle

Saint Ignace était un homme vaniteux et fondait sa vie sur le désir intense de conquérir le monde. Ses rêves étant détruits par la défaite dans une bataille qui l'a laissé cloué au lit, il a commencé à repenser sa vie. Lorsqu'il lisait des livres sur la vie du Christ et des saints, il comprit combien sa vie était superficielle et, grâce à de bonnes pensées, il réalisa que Dieu agissait dans son histoire, l'appelant à servir un autre Roi, l'Éternel. Dieu a travaillé dans l’histoire d’Ignace et travaille aussi dans la vie de chacun. La première étape pour discerner sa voix et sa volonté dans nos vies est de croire qu’il est présent, non seulement à la périphérie de notre histoire personnelle, mais à tous les instants. Ce qui conduit à croire qu'Il éveille des pensées, des sentiments et des mouvements qui orientent vers le bien, vers Son service, vers Sa Très Sainte Volonté.

Les enseignements toujours actuels de Saint Ignace de Loyola

Le fondateur de la Compagnie de Jésus, célébré le 31 juillet, reste une figure à suivre pour les jeunes, selon Jesús Zaglul Criado, jésuite de la République dominicaine, assistant ...

Connaître les pièges de l'ennemi de la nature humaine

La lecture de la vie du Christ et des saints a produit des mouvements d’amour et de transformation de vie chez Ignace. Cependant, il se rendit compte que, pendant un moment, il se sentait nostalgique des délices mondains et pervers. Il s’agissait de mouvements contraires. Pendant un instant, des pensées lui vinrent et le conduisirent à rechercher la richesse, la gloire et le pouvoir. Mais il s'est rendu compte que ceux-ci, d'une manière ou d'une autre, après leur passage, laissaient son cœur vide, insatisfait et découragé. Avec cela, il était sûr que ces pensées ne venaient pas de Dieu. Saint Ignace appelle le diable l'ennemi de la nature humaine. En fait, Ignace réalisa que la volonté du diable était de le déshumaniser, de l'amener à l'échec, au découragement, à une vie dénuée de sens. En ce sens, le maître du discernement invite à reconnaître les pièges que l'ennemi de notre nature utilise pour nous attirer, nous séduire et nous tromper. Reconnaître la «queue du serpent», souvent déguisée en «angelo lucis» (ange de lumière), c'est-à-dire avec de faux saints et de bonnes intentions, est essentiel pour discerner les mouvements de l'Esprit de Dieu. Ignace nous enseigne que l'Esprit de Dieu agit doucement, «comme de l'eau répandue sur une éponge», tandis que l'esprit mauvais est grossier et bruyant comme «de l'eau répandue sur une pierre».

Prendre conscience des affections désordonnées

Saint Ignace réalisa que son cœur était plein d'affection. Il se sentait en même temps attiré par les honneurs, par Dieu, par une duchesse, par l'argent, par la renommée, etc. Il pouvait voir que son cœur était comme un placard désordonné. Il ressentait le besoin de remettre les choses en place et d'appeler chaque attirance qu'il ressentait par son propre nom. Il savait qu'il était animé par de bonnes et de mauvaises affections. Que faire alors ? Il comprit qu’il devait en être conscient et ne jamais les ignorer. Dans le discernement ignatien, il est essentiel de ne pas se laisser distraire par les affections. Portez-y une attention particulière : d’où viennent-elles ? Où m'emmènent-elles ? Le disciple de Jésus, selon Ignace de Loyola, ne se laisse jamais emporter, inconsciemment, par ses affections. Au contraire, il fait toujours attention, à ne «se laisser déterminer par aucune affection désordonnée ». Le chrétien qui assume avec maturité sa vie de foi, comme nous l'enseigne saint Ignace, ne prend pas de décisions dans les moments de tempête ou au plus fort de ses passions. Pour discerner la volonté de Dieu, le disciple de Jésus accueille, dans le silence et la douceur de l'Esprit de Dieu, la brise de son amour qui nous conduit à la fin pour laquelle nous sommes tous créés : «louer, vénérer et servir Dieu».

 Les enseignements toujours actuels de Saint Ignace de Loyola


Vatican News


martedì 23 luglio 2024

CONGO - EECO - BULLETIN 48

 

Autorité pédagogique pour accompagner 

par Uwimana Pelage


De nos jours, l’autorité a mauvaise presse. Elle brimerait la liberté individuelle et l’épanouissement personnel. Pourtant, l’autorité juste rend libre d’aimer et, par là même, de trouver le bonheur. En quoi l’autorité est-elle bonne ? Jésus parlait avec autorité, nous dit la Bible. 

 L’autorité est bonne, elle a été voulue par Dieu pour ordonner le monde.

 L’autorité est nécessaire au bon fonctionnement de la Création, elle permet à chaque créature de devenir libre, et ainsi de répondre avec élan à l’Amour Divin. « On peut fonder le pouvoir sur la menace, on ne peut fonder l’autorité que sur la confiance. », disait Saint Jean Bosco. 

Comprendre l’autorité, apprendre à l’exercer avec nos faiblesses humaines, permet de mieux appréhender l’autorité de Dieu, cette autorité pleine d’amour qui ne veut que le bonheur de sa créature désirée de toute éternité. 

Autorité et confiance sont intimement liées. “Je suis doux et humble de cœur”, dit le Christ, alors que scribes et pharisiens s’étonnent de son enseignement dispensé avec autorité. Autorité ne rime pas avec dureté. Le Christ s’est incarné dans une famille, probablement pour donner un lieu privilégié pour comprendre les réalités d’enhaut. 

En outre, l’autorité dépasse le lieu familial : l’autorité régit dans bien des domaines comme la vie scolaire, le monde de l’entreprise, du sport, de la politique, et de toute communauté. Le foyer chrétien et l’école restent les premiers lieux d’apprentissage d’une autorité exercée avec sagesse. ......

BULLETIN 48