venerdì 24 giugno 2022

P. ALBERT KABUGE A L'UNESCO-CCIC

 Le Père Albert Kabuge, représentant de l'UMEC-WUCT à l'UNESCO a été élu au Conseil d'administration du Centre catholique international de l'UNESCO. Nous le remercions pour son engagement généreux.


 INTERVENTION 

du P. ALBERT  KABUGE 

AU CCIC – 

ASSEMBLEE GENERALE

 

Son Excellence Mgr Eric SOVIGUIDI, Représentant du Saint-Siège auprès de l’Unesco,

Chers membres du Conseil d’Administration du Centre Catholique International de Coopération avec l’UNESCO - CIC, chers membres des organisations et associations, je tiens à vous saluer en cette occasion et je vous remercie pour ce moment que vous me donner pour vous présenter notre expérience si cela peut nous aider tous à faire mieux et aussi pour rester à votre écoute pour nous aider à grandir dans cette famille du CCIC.

La dernière rencontre que nous avons eue ensemble m’a beaucoup ému en écoutant les différentes interventions sur les actions qui sont réalisées dans le monde par cette grande structure, je me disais, voilà ce lieu qui peut nous permettre à répandre l’Esprit Missionnaire par l’éducation à la vie, et à la foi. Une structure qui vise la formation de l’homme intégrale.

1.      Une brève présentation

 Je suis religieux salésien de Don Bosco depuis 1998, je suis originaire de la RD Congo de la Province du Haut-Katanga au Sud-Est. Je viens de la structure qui s’appelle UMEC « Union Mondiale des Enseignants Catholiques » qui est née en 1951, je l’ai connue en 2016 en Italie, cette Union fait son effort dans le domaine de l’éducation dans les écoles et les universités en encourageant les initiatives et les expériences de la formation religieuse, morale et professionnelle des éducateurs. Dans sa mission l’UMEC réalise un travail de synodalité de poursuivre le système éducatif qui se fait avec les acteurs principaux à savoir les parents, les enseignants et les élèves ou étudiants, cela favorise le lien éducatif et responsabilise chacun dans la communauté éducative. Les membres de l’UMEC m’ont demandé de représenter cette organisation auprès de l’UNESCO et du CCIC, et avec l’accord de notre supérieur religieux je suis parmi vous pour cette mission.

2.      La Joie d’être au CCIC,  et les différents lieux d’expérience

 

Etre parmi vous me permet de vous parler de ma motivation d’entrer chez les Salésiens de Don Bosco et dans ces organisations et arriver au CCIC, c’est avec le souci de me donner pour les adultes de demain, donc les jeunes. J’ai voulu disposer ma vie pour eux dans ces organisations et ainsi je suis dans la congrégation qui a pour charisme « l’éducation des jeunes » et qui cherche à les éduquer dans des écoles formelles, informelles, par la formation professionnelle, et par les oratoires et avec tout cela nous visons l’éducation complète et la formation de l’homme intégral « dans le domaine moral, spirituel, intellectuel. » ; le salésien vise la formation de « Tout l’homme ».

Ainsi dans toutes ces expériences dans différents pays où j’ai été, mon expérience missionnaire je l’ai vécue et je continue à la vivre dans sept  pays : Togo, Benin, Côte d’Ivoire, Italie, Burkina Faso, la RD Congo, et la France  dans la période de 2000 à 2022, ainsi nous sommes à 22 ans d’expérience auprès de jeunes dans le domaine d’éducation.

-            Au Togo dans un Centre Professionnel comme professeur des jeunes, et en paroisse comme chargé de l’Enfance Missionnaire du doyenné Lomé EST.

-            Au Bénin à Porto-Novo j’y ai été pour les activités des vacances avec les jeunes, moment d’accompagnement et de formation.

-          En Côte d’Ivoire à Abidjan, j’y ai travaillé parmi les jeunes comme responsable du foyer des jeunes en rupture familiale, et comme aumônier des jeunes dans la Pastorale Nationale des Salésiens de Don Bosco : Khorogo, Duékoué, et Abidjan »

-          Au Burkina Faso j’y ai été avec un confrère espagnol, c’est dans le cadre de la fondation d’une nouvelle œuvre dans la périphérie de Ouagadougou, en même temps j’y ai travaillé comme délégué d’animation missionnaire de toute la Province d’Afrique Occidentale qui constituait sept pays. Et j’enseignais dans une communauté des religieuses.

-          En RD Congo, j’ai fait la mission à l’Est du Congo à Uvira, à Lubumbashi et après j’ai été nommé pour la pastorale salésienne des jeunes, l’animation missionnaire, la famille salésienne de toute la Province du Congo. Dans ce pays en dehors de ces responsabilités citées j’ai été professeur dans une école secondaire, chargé de la discipline et dans notre Institut Supérieur de Philosophie.

-          En dehors des ces pays que je viens de citer, j’ai participé à plusieurs colloques, congrès, forums dans différents pays et dans mon pays.

3.      Les différents critères qui orientent notre action

Cette présentation dans le cadre de notre expérience, pour une bonne éducation j’essaie de mettre en pratique  les quatre critères d’une œuvre salésienne et avec le système préventif :

Nous essayons d’orienter toute œuvre salésienne en visant un esprit de vivre l’éducation avec ce qui suit : « Œuvre éducative : Une Maison qui accueille, qui est une famille où se sont chez soi ; une Ecole où on forme à la vie, une Eglise où on éduque à la Foi, une Cour de récréation où on crée l’amitié, la proximité et la fraternité, … », et le système préventif qui s’appuie sur la Raison, Religion et l’Affection.

4.      Une expérience qui appelle à m’ouvre à l’Autre « Altérité dans le monde l’éducation »

Mon expérience d’accompagnement des jeunes comme éducateur, professeur, missionnaire, religieux j’ai été convaincu que dans cette mission d’éducateur chrétien il faut vivre l’ouverture aux autres, avoir un regard d’altérité face aux autres religions, je dis cela avec la mission vécue en Afrique de l’Ouest et surtout au Burkina Faso, où nous avons ouvert l’œuvre dans un quartier où beaucoup d’enfants étaient musulmans. Fallait-il utiliser des termes techniques de la rencontre des religions ou du dialogue interreligieux !!!! Non, nous avons opté le dialogue de vie, le dialogue d’expérience et du vivre ensemble ainsi cela nous a permis d’avoir beaucoup d’enfants et la collaboration avec beaucoup de parents même musulmans dans le respect. Ainsi dans tous les milieux om j’ai été nos œuvres sont ouvertes par les activités offertes à tout le monde. Dans cette expérience de la rencontre je découvre qu’il faut un esprit de simplicité et d’acceptation de l’autre pour construire un monde meilleur.

5.      Expérience qui se réfère à la parole de Dieu – 

Actes 1, 8 « MSF 24 »

Visez l’homme intégral est la mission poursuivie, les deux objectifs qui nous guident c’est de former l’honnête citoyen et un bon chrétien ou croyant. Ainsi nous visons à former à la citoyenneté et aux valeurs chrétiennes. Et dans ma petite expérience pour être avec les jeunes, j’ai essayé d’élaborer avec eux une orientation, un mot d’ordre, comme devise qui nous oriente pour répandre l’Esprit Missionnaire, nous avons pu utiliser ce terme : « Missionnaires Sans Frontières 24h/24 » et cette devise qui se réfère à la parole biblique qui est dans les Actes 1,8 : « Vous allez recevoir une puissance  de l’Esprit Saint, vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. »

C’est un verset qui me guide depuis 2004 et je travaille avec pour exprimer cet esprit du dialogue avec les autres, l’accueil sans exception, faire attention aux périphéries géographiques et existentielles.

Tout en vous remerciant, avec le CCIC, je pense que nous marcherons dans cette perspective de nous ouvrir en interne, donc entre nous et au monde qui a besoin de notre présence et de notre réponse sous les différentes formes. Voici quelques considérations :

+ Dans cette mission dans différents pays j’ai vécu des joies et des peines que je ne saurais pas expliquer tout cela fait partie de la mission. Une peine que je peux souligner qui nous a permis de nous adapter pour accompagner les jeunes, et les chrétiens, c’est  la période de la pandémie je travaillais en RDC, avec les jeunes et d’autres collaborateurs,  nous avons pu user de l’intelligence pour ainsi créer des réunions, des animations, des messes online….et nous avons pu partager de la nourriture avec une ONG-ADEPESSIDI d’une jeune fille congolaise qui a consacré sa vie pour les enfants.

+ Nous avons sensibilisé via internet les jeunes  et nous avons lutté contre coronavirus.

+ Dans toutes les actions de nous donner pour sauver des vies des enfants en ruptures familiales, appelés enfants de la rue, en formant les jeunes dans les écoles pour leur avenir.

+ Dans ce travail nous avons constaté que notre travail a été reconnu par les autorités de la place et d’autres organisations : le ministère de la santé nous a donné une attestation reconnaissant que nous avons parmi les personnes qui ont lutté contre le virus ; les différentes maisons de la presse écrite et des chaines des télévisions officielles,  et catholiques publiaient aussi les actions que nous faisons.

+ Présenter ces précisions, c’est pour dire que nous avons eu des interventions dans différents domaines et lieux : « dans les écoles primaires, universitaires, des centres professionnels, dans les paroisses, les domaines des oratoires, dans les centres de santé,…»

Remerciements

Son Excellence Mgr Eric SOVIGUIDI, chers membres du Conseil d’Administration du CCIC, chers membres des organisations et associations, au terme de cette intervention je tiens à vous remercier pour votre attention, écoute de ma petite expérience dans le monde d’éducation, dans le monde des responsables  de demain qui sont les jeunes et les enfants.  Et notons que nous sommes responsables de l’avinir. Je vous remercie.               

  Père Albert Kabuge, SDB – Membre de l’UMEC au CCIC-Paris, 21 Juin 2022

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