CONTRE
LA DÉTENTION
DES ENFANTS MIGRANTS
Le BICE se
positionne contre la détention des enfants migrants©Procyk Radek -
ShutterstockLe BICE et six autres ONG appellent l’Assemblée générale de l’ONU à
mieux protéger les droits des enfants migrants et réfugiés.
LA DÉTENTION DES ENFANTS
MIGRANTS
EST UNE VIOLATION DES DROITS DE L’ENFANT
Le 19 septembre 2016, l’Assemblée
générale des Nations Unies a organisé un Sommet pour les réfugiés et les
migrants. L’objectif ? Trouver une approche coordonnée et plus humaine d’une
des crises migratoires les plus graves depuis la Seconde Guerre mondiale.
A l’occasion de
ce Sommet, le BICE s’est associé avec Défense des Enfants International (DEI),
l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), l’Observatoire International
de Justice Juvénile (OIJJ), International Detention Coalition (IDC), la
Fédération Internationale Terre des Hommes (TdH) et Child Rights International
Network (CRIN), pour affirmer que la protection des droits de l’enfant édictée
dans de nombreux traités internationaux doit impérativement être au cœur des
politiques migratoires.
Les sept
organisations ont souligné que les enfants migrants ne doivent pas être
criminalisés ou soumis à des mesures punitives en raison de leur statut
migratoire ou de celui de leurs parents.
La détention
d’un enfant migrant sur la base de ce statut est une violation du principe de
l’intérêt supérieur de l’enfant, énoncé dans la Convention des Nations Unies
relative aux droits de l’enfant.
Les
organisations ont appelé les Etats à aligner leurs pratiques et politiques
migratoires sur les principes de droit international qui régissent la
protection des droits de l’enfant.
ETUDE
GLOBALE SUR LA PRIVATION DE LIBERTÉ DES ENFANTS
Le BICE est
membre de la Plateforme des ONG en charge du pilotage de la future Etude
globale de l’ONU sur la privation de liberté des enfants.
L’objectif de
cette étude est de collecter des données sur la détention des enfants, y
compris dans le cadre de la migration, afin de formuler des recommandations en
vue de prévenir les violations des droits des enfants en détention et de
réduire le nombre d’enfants privés de liberté.
Or, cette étude
prévue par une résolution de l’Assemblée générale de décembre 2014, peine à se
mettre en place.
Le BICE, de
concert avec les autres organisations, plaide ainsi pour que
cette Etude commence le plus rapidement possible.
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