sabato 1 novembre 2025

LES ECOLES EN ZONES DE CONFLIT

 


du monde de l’éducation

Intervention de Monseigneur Gabriel SAYAOGO

 « Les écoles catholiques en zones de conflit 

et les meilleures pratiques face aux défis »


INTRODUCTION

Eminences, Excellences, Révérends, Eminents professeurs, Mesdames et Messieurs,

Trois pays de l’Afrique Sahélienne luttent pour leur survie. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali et du Niger qui ont d’ailleurs formé ce qu’on appelle « l’Alliance des Etats du Sahel » (AES). Ces pays vivent les mêmes situations face aux caprices du climat, face à la guerre qui les frappe, face aux conditions de développement, face à leur destin. Pour ma participation à ce panel il m’a été demandé de parler des « écoles catholiques en zones de conflit et les meilleures pratiques face aux défis. » Malgré ce que les trois pays vivent en commun, je ne parlerai que de ce qui touche directement l’école catholique du Burkina Faso. Ce n’est pas que je veuille faire des exclusions, mais je préfère ne pas trop embrasser au risque de mal étreindre.

De manière rapide, je parlerai de trois points : Ce qui prévaut au Burkina Faso aujourd’hui, pourquoi l’attachement de l’Eglise à l’école catholique et les pratiques face aux défis de l’école catholique dans une zone de turbulence.

I. LA SITUATION DU BURKINA FASO

Voilà bientôt une quinzaine d’années, depuis 2011, que le pays fait face à des menaces récurrentes d’ordre sécuritaire et politique. Les citoyens d’une certaine génération vivent dans un sentiment de dégradation des garanties du passé, dans un sentiment d’ébranlement de ce dont les habitants du pays des hommes intègres tiraient orgueil et fierté, la cohésion sociale, la paix et la sécurité. En plus des attaques à répétition de groupes armés agissant même sur le plan international, le pays connaît des affrontements intercommunautaires. Ces affrontements sont isolés mais ils sont présents. On note çà et là des conflits entre communautés, des conflits fonciers, des conflits liés à l’exploitation des ressources, des querelles de leadership, des conflits de succession royale, etc.

Impactant la vie sociale et même économique, ces situations ont des répercussions sur le secteur de l’éducation scolaire. L’avenir de tout pays se joue sur le terrain de l’éducation. Aujourd’hui encore, au Burkina Faso, quand on commence une année scolaire, on ne sait pas si on va la terminer. Il est vrai que les mouvements de grève des élèves, les mouvements de boycott des cours ou des examens n’existent plus, mais dans les zones rurales nous vivons sous le spectre des actes terroristes : des écoles sont détruites, des enfants fréquentent sous des arbres ou sous des paillottes ; en certains endroits, les classes sont surpeuplées parce que l’école existante est au carrefour de plusieurs villages ; le déplacement internes des populations contraint à la fermeture d’écoles. En dépit de ces réalités, l’éducation scolaire et surtout celle catholique tient debout.   

II. L’EGLISE CATHOLIQUE ET SON ECOLE

Les missionnaires qui ont annoncé pour la première fois l’Evangile de la liberté au Burkina Faso ne sont pas venus uniquement avec la Bible. Ils nous ont apporté ce qu’ils étaient aussi : des infirmiers, des enseignants, des ingénieurs des ponts et chaussées, des experts agronomes, etc. C’est ainsi qu’avec l’annonce de l’Evangile, se sont mises en places des actions sociales telle l’ouverture d’écoles. La première école catholique du pays a vu le jour en 1900. 

Ayant opté de manière préférentielle pour les pauvres, bon nombre des œuvres sociales de l’Eglise sont effectivement du social. Or, quand on fait du social, il n’y a que deux alternatives : soit on a soi-même les reins solides, soit il faut compter sur la bonne volonté de tierces personnes. La manne peut tomber pendant quarante ans, mais un jour elle cessera de tomber. Quand vous engagez des enseignants il faut les payer. Eux n’ont pas fait de vœu de pauvreté comme les religieux et les religieuses. Eux ne vivent pas non plus d’honoraires de messes comme les prêtres. Suite donc à certaines difficultés de gestion, l’Eglise s’est vu obligée de céder ses écoles à l’Etat. Cela a été effectif en octobre 1969.

Voyant dans l’école une forme de sa présence dans le milieu scolaire, avec un sursaut d’orgueil, l’Eglise a organisé des assises nationales sur l’éducation catholique en 1996. Ces assises ont abouti à des résolutions et l’Eglise a entrepris des démarches pour redemander à l’Etat de lui rétrocéder ses écoles. Depuis l’an 2000, selon la demande de l’Eglise catholique, l’Etat lui rétrocède des écoles. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la situation actuelle n’est guère meilleure. Les danseurs ont changé mais la danse est restée la même. A cela s’ajoutent les effets du terrorisme que j’ai décrits un peu plus haut. Qu’à cela ne tienne, l’école fait partie de la mission d’enseignement de l’Eglise. Y renoncer serait renier une des trois fonctions reçues du Christ. Des stratégies sont alors pensées et mises en œuvre pour maintenir l’école catholique malgré les défis qui sont siens.

III. LES BONNES PRATIQUES DE L’ECOLE CATHOLIQUE FACE A SES DEFIS EN ZONES DE CONFLITS

1. La protection des domaines scolaires

La menace terroriste est omni présente. Malgré les précautions prises ou à prendre, on n’est jamais à l’abri de leurs actes violents et aveugles. Il vaut, cependant, mieux prévenir que guérir, dit l’adage. Beaucoup de domaines de nos écoles sont ouverts aux passages des riverains, des animaux en divagation et constituent des terres de prédation pour les gens mal intentionnés. Une des actions en cours est la protection des propriétés scolaires par des murs.

2. La prière pour le retour de la paix

L’adage nous enseigne qu’il faut d’abord vivre avant de penser à philosopher. La paix étant le nouveau nom du développement, fidèle à sa culture, l’école catholique invite toujours les enfants à la prière pour qu’advienne la paix. Ainsi, chaque jour, à la première heure des classes le matin et à leur fermeture le soir, les enfants prient pour demander la paix. Ils prient aussi pour la santé de leurs parents qui se soucient de leur éducation. Ils prient pour les autres acteurs de l’éducation pour que ces derniers aient toujours à cœur, le bien de l’apprenant et de la société.      

3. L’éducation à la résilience

Les obstacles à un bon déroulement des programmes scolaires au sein de l’éducation catholique sont omniprésents. Nous espérons que cela prendra fin un jour. Notre espérance va du fait que Dieu n’est pas sourd à nos supplications et que rien de ce qui est fruit de l’imagination ou de l’action de l’homme n’est éternel. Aucune hégémonie n’est perpétuelle. Les conflits dont le terrorisme peuvent sembler insurmontables aujourd’hui. Le gardien d’Israël ne sommeille pas. A l’école catholique nous enseignons à nos enfants à vivre avec toute adversité et même à la dépasser. Malgré les réalités des vents contraires, les enfants ne doivent pas rester dans une position de victimisation. Personne ne vaincra le terrorisme à leur place. Ce sont eux qui le vaincront. Et pour y arriver ils doivent accepter de travailler. Une bonne partie de notre éducation est centrée sur la valeur du travail. Nul ne peut se développer sans le travail. Nul donc ne peut vaincre le mal sans le travail. 

4. La politique de la prudence

La méditation de certains passages de l’Ecriture Sainte nous dit que Dieu place ses prophètes comme des guetteurs, des sentinelles. Ces veilleurs doivent avertir le peuple d’Israël des dangers qui le menacent. A l’école catholique, nous enseignons les enfants à être vigilants sur tout ce qui peut être suspect et qui pourrait permettre à l’adversaire de surprendre les acteurs de l’éducation, soit en prenant position en leur sein, soit en posant des actes regrettables.

5. L’esprit de solidarité

Qu’il soit question de développement ou de lutte contre le terrorisme, personne ne peut le réaliser seul. Rien ne se construit sans les autres, rien ne se fait en se fermant aux autres. A l’école catholique on enseigne aux enfants et aux jeunes à savoir assumer le passé de notre histoire et à lever le regard vers l’avenir. Pleurer sur son passé, se plaindre de son présent ne servent à rien. Ce qui est utile c’est de se lancer dans la conquête de sa liberté et de son développement.    

CONCLUSION

Tout être vivant, et de manière particulière l’être humain, a des besoins naturels qu’il doit continuellement satisfaire, s’il veut toujours répondre à cette qualification de « vivant. » N’est pas seulement vivant celui qui existe, celui qui se meut, mais aussi et surtout celui qui apporte une plus-value à la vie. Telle est la mission que se donne l’école catholique. Se souciant pour l’avenir du pays, elle réfléchit à l’enseignement qu’elle donne aux jeunes, et réfléchit également à l’éducation que ces derniers reçoivent. Ils ne sont pas nés pour traverser la vie mais pour vivre. L’école catholique se doit de leur inculquer des ambitions : celles du développement, de la cohésion sociale, de la fraternité, de dignité et de souveraineté. 

 + Gabriel SAYAOGO  - Archevêque de Koupéla       

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venerdì 31 ottobre 2025

INTERIORITY, UNITY, LOVE AND JOY


 DISCORSO DEL SANTO PADRE LEONE XIV

AGLI EDUCATORI IN OCCASIONE DEL


AR  - DE  - EN  - ES  - FR  - IT  - PL  - PT

[Multimedia]

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Nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo.
La pace sia con voi!
 

Cari fratelli e sorelle, buongiorno e benvenuti!

Sono molto contento di potervi incontrare: educatori provenienti da tutto il mondo e impegnati ad ogni livello, dalla Scuola elementare all’Università.

Come sappiamo, la Chiesa è Madre e Maestra (cfr S. Giovanni XXIII, Lett. enc. Mater et magistra, 15 maggio 1961, 1), e voi contribuite a incarnarne il volto per tanti alunni e studenti alla cui educazione vi dedicate. Grazie infatti alla luminosa costellazione di carismi, metodologie, pedagogie ed esperienze che rappresentate, e grazie al vostro impegno “polifonico” nella Chiesa, nelle Diocesi, in Congregazioni, Istituti religiosi, associazioni e movimenti, voi garantite a milioni di giovani una formazione adeguata, tenendo sempre al centro, nella trasmissione del sapere umanistico e scientifico, il bene della persona.

Anch’io sono stato insegnante nelle Istituzioni educative dell’Ordine di Sant’Agostino e vorrei perciò condividere con voi la mia esperienza, riprendendo quattro aspetti della dottrina del Doctor Gratiae che considero fondamentali per l’educazione cristiana: l’interiorità, l’unità, l’amore e la gioia. Sono principi che vorrei diventassero i cardini di un cammino da fare insieme, facendo di questo incontro l’inizio di un percorso comune di crescita e arricchimento reciproco.

Circa l’interiorità, Sant’Agostino dice che «il suono delle nostre parole percuote le orecchie, ma il vero maestro sta dentro» (In Epistolam Ioannis ad Parthos Tractatus 3,13), e aggiunge: «Quelli che lo Spirito non istruisce internamente, se ne vanno via senza aver nulla appreso» (ibid.). Ci ricorda, così, che è un errore pensare che per insegnare bastino belle parole o buone aule scolastiche, laboratori e biblioteche. Questi sono solo mezzi e spazi fisici, certamente utili, ma il Maestro è dentro. La verità non circola attraverso suoni, muri e corridoi, ma nell’incontro profondo delle persone, senza il quale qualsiasi proposta educativa è destinata a fallire.

Noi viviamo in un mondo dominato da schermi e filtri tecnologici spesso superficiali, in cui gli studenti, per entrare in contatto con la propria interiorità, hanno bisogno di aiuto. E non solo loro. Anche per gli educatori, infatti, frequentemente stanchi e sovraccarichi di compiti burocratici, è reale il rischio di dimenticare ciò che S. John Henry Newman sintetizzava con l’espressione: cor ad cor loquitur (“il cuore parla al cuore”) e che S. Agostino raccomandava, dicendo: «Non guardare fuori. Ritorna a te stesso. La verità risiede dentro di te» (De vera religione, 39, 72). Sono espressioni che invitano a guardare alla formazione come a una via su cui insegnanti e discepoli camminano insieme (cfr S. Giovanni Paolo II, Cost. ap. Ex corde Ecclesiae, 15 agosto 1990, 1), consapevoli di non cercare invano ma, al tempo stesso, di dover cercare ancora, dopo aver trovato. Solo questo sforzo umile e condiviso – che nei contesti scolastici si configura come progetto educativo –  può portare alunni e docenti ad avvicinarsi alla verità.

E veniamo così alla seconda parola: unità. Come forse sapete, il mio “motto” è: In Illo uno unum. Anche questa è un’espressione agostiniana (cfr Ennaratio in Psalmum 127, 3), che ricorda che solo in Cristo troviamo veramente unità, come membra unite al Capo e come compagni di viaggio nel percorso di continuo apprendimento della vita.

Questa dimensione del “con”, costantemente presente negli scritti di Sant’Agostino, è fondamentale nei contesti educativi, come sfida a “decentrarsi” e come stimolo a crescere. Per questa ragione, ho deciso di riprendere e attualizzare il progetto del Patto Educativo Globale, che è stato una delle intuizioni profetiche del mio venerato predecessore, Papa Francesco. Del resto, come insegna il Maestro di Ippona, il nostro essere non ci appartiene: «La tua anima – dice – […] non è più tua, ma di tutti i fratelli» (Ep. 243, 4, 6). E se ciò è vero in senso generale, lo è a maggior ragione nella reciprocità tipica dei processi educativi, in cui la condivisione del sapere non può che configurarsi come un grande atto d’amore.

Infatti proprio questa – amore – è la terza parola. Fa tanto riflettere, in merito, un distico agostiniano che afferma: «L’amore di Dio è il primo che viene comandato, l’amore del prossimo è il primo che si deve praticare» (In Evangelium Ioannis Tractatus 17, 8). In campo formativo, allora, ciascuno potrebbe chiedersi quale sia l’impegno posto per intercettare le necessità più urgenti, quale lo sforzo per costruire ponti di dialogo e di pace, anche all’interno delle comunità docenti, quale la capacità di superare preconcetti o visioni limitate, quale l’apertura nei processi di co-apprendimento, quale lo sforzo di venire incontro e rispondere alle necessità dei più fragili, poveri ed esclusi. Condividere la conoscenza non è sufficiente per insegnare: serve amore. Solo così essa sarà proficua per chi la riceve, in sé stessa e anche e soprattutto per la carità che veicola. L’insegnamento non può mai essere separato dall’amore, e una difficoltà attuale delle nostre società è quella di non saper più valorizzare a sufficienza il grande contributo che insegnanti ed educatori danno, in merito, alla comunità. Ma facciamo attenzione: danneggiare il ruolo sociale e culturale dei formatori è ipotecare il proprio futuro, e una crisi della trasmissione del sapere porta con sé una crisi della speranza.

E l’ultima parola-chiave è gioia. I veri maestri educano con un sorriso e la loro scommessa è di riuscire a svegliare sorrisi nel fondo dell’anima dei loro discepoli. Oggi, nei nostri contesti educativi, preoccupa veder crescere i sintomi di una fragilità interiore diffusa, a tutte le età. Non possiamo chiudere gli occhi davanti a questi silenziosi appelli di aiuto, anzi dobbiamo sforzarci di individuarne le ragioni profonde. L’intelligenza artificiale, in particolare, con la sua conoscenza tecnica, fredda e standardizzata, può isolare ulteriormente studenti già isolati, dando loro l’illusione di non aver bisogno degli altri o, peggio ancora, la sensazione di non esserne degni. Il ruolo degli educatori, invece, è un impegno umano, e la gioia stessa del processo educativo è tutta umana, una «fiamma che fonde insieme le anime e di molte ne fa una sola» (S. Agostino, Confessiones, IV, 8,13).

Perciò, carissimi, vi invito a fare di questi valori – interioritàunitàamore e gioia – dei “punti cardine” della vostra missione verso i vostri allievi, ricordando le parole di Gesù: «Tutto quello che avete fatto a uno solo di questi miei fratelli più piccoli, l’avete fatto a me» (Mt 25,40). Fratelli e sorelle, vi ringrazio per il lavoro prezioso che svolgete! Vi benedico di cuore e prego per voi.

 

sabato 25 ottobre 2025

JUBILEE - CONFERENCE PROGRAM



 We are pleased to publish the program of the Jubilee of Education and the conferences organized by UMEC-WUCT

Nos complace publicar el programa del Jubileo de la Educación y las conferencias organizadas por UMEC-WUCT

Nous sommes heureux de publier le programme du Jubilé de l'Éducation et des conférences organisées par l'UMEC-WUCT

Abbiamo il piacere di pubblicare il programma del Giubileo dell'Educazione e delle Conferenze organizzate da UMEC-WUCT


https://wuctnews.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/10/jubilee-cnference-program-umec-wuct.pdf



venerdì 24 ottobre 2025

JUBILE' MESSAGE DE L'ARCHEVEQUE VINCENT DOLLMANN

 


MESSAGE DE L’ARCHEVEQUE VINCENT DOLLMANN

Assistent Ecclésiastique de l’UMEC-WUCT

Notre congrès international coïncide cette année avec le Jubilé du monde éducatif à Rome. Que nous y participions physiquement ou par internet, c’est pour nous une occasion d’expérimenter la beauté de l’universalité de l’Eglise et de renouveler notre participation à sa mission d’éducation des intelligences et des cœurs.

Les temps de prière, de rencontres et de réflexion se font à la lumière de la fête de la Toussaint. Alors que nous célébrons dans une même fête nos saints patrons et tous ceux qui ont servi l’Evangile dans la discrétion, chacun de nous est interpelé par le Seigneur lui-même : veux-tu, à travers les responsabilités et les activités de ta vie, devenir un saint ?

Le saint professeur et cardinal John-Henry Newman qui sera proclamé par le Pape, docteur de l’Eglise, lors de la messe de la Toussaint, peut soutenir notre chemin de sainteté. Dans une de ses homélies, comme jeune prêtre anglican, saint John-Henry encourageait ainsi les fidèles : « Pendant que nous peinons à façonner nos cœurs sur le modèle de sainteté offert par notre Père Céleste, il est réconfortant pour nous de savoir […] que le Saint Esprit dans sa grâce est toujours avec nous et nous permet de triompher de notre propre esprit et de le changer » (Sermon août 1826)

 A vous, éducateurs et enseignants, beau et saint jubilé dans l’espérance du Christ.

 

X Vincent DOLLMANN

Archevêque de Cambrai

 

MESSAGE FROM L'ARCHEVEQUE VINCENT DOLLMANN

Ecclesiastical Assistant of the UMEC-WUCT

 Our international conference coincides with the Jubilee of the world of education in Rome. Whether we participate physically or via the internet, there is an opportunity for us to experience the beauty of the universality of the Church and to renew our participation in its mission of education of intelligences and hearts.

The times of prayer, meeting and reflection are based on the light of the Toussaint party. Even if our celebrities at the same time celebrate our saintly patrons and all those who serve the Gospel in discretion, why are we asked by the Seigneur him: well, through the responsibilities and activities of this life, must he be a saint?

The saint professor and Cardinal John-Henry Newman here evening proclaimed by the Pope, docteur de l'Eglise, lors of the mass of the All, able to support our chemin de saint. In one of his homilies, as a young Anglican priest, Saint John-Henry encourages his faithful ones: « Pendant that we pray to our hearts in the way of saintliness offered by our Heavenly Father, it is comforting for us to know […] that the Saint Esprit in his grace is toujours with us and we allow us to triumph of our own spirit and changer » (Sermon August 1826)

 To you, educators and teachers, a beautiful and holy jubilee in the hope of Christ. 

XVincent DOLLMANN, Archbishop of Cambrai

 

MENSAJE DE L'ARCHEVEQUE VINCENT DOLLMANN

Asistente Eclesiástico de la UMEC-WUCT

 Nuestra conferencia internacional coincide con el Jubileo del mundo de la educación en Roma. Ya sea que participemos presencialmente o por internet, tenemos la oportunidad de experimentar la belleza de la universalidad de la Iglesia y renovar nuestra participación en su misión de educar las inteligencias y los corazones.

Los momentos de oración, encuentro y reflexión se basan en la luz de la fiesta de Toussaint. Aunque nuestras celebridades celebran al mismo tiempo a nuestros santos patronos y a todos aquellos que sirven al Evangelio con discreción, ¿por qué el Señor nos pregunta: «Bueno, por las responsabilidades y actividades de esta vida, ¿debe ser un santo?»

El santo profesor y cardenal John-Henry Newman, proclamado esta tarde por el Papa, doctor de la Iglesia, santos de la Misa de Todos, capaces de apoyar nuestro camino de santo. En una de sus homilías, siendo joven sacerdote anglicano, San John-Henry anima a sus fieles: «Mientras oremos a nuestros corazones por el camino de la santidad que nos ofrece nuestro Padre Celestial, nos reconforta saber […] que el Espíritu Santo, en su gracia, siempre nos acompaña y nos permite triunfar por nuestro propio espíritu y transformación» (Sermón de agosto de 1826).

 A vosotros, educadores y maestros, un hermoso y santo jubileo en la esperanza de Cristo.

 XVicente DOLLMANN, Arzobispo de Cambrai

 

MESSAGGIO DELL'ARCIVESCOVO VINCENT DOLLMANN

Assistente Ecclesiastico dell'UMEC-WUCT

 Quest'anno, il nostro congresso internazionale coincide con il Giubileo del Mondo dell'Educazione a Roma. Che partecipiamo di persona o online, è un'opportunità per noi di sperimentare la bellezza dell'universalità della Chiesa e di rinnovare la nostra partecipazione alla sua missione di educare menti e cuori.

I momenti di preghiera, incontro e riflessione si svolgono alla luce della Festa di Tutti i Santi. Mentre celebriamo i nostri santi patroni e tutti coloro che hanno servito il Vangelo in segreto, ognuno di noi è sfidato dal Signore stesso: vuoi diventare santo attraverso le responsabilità e le attività della tua vita? Il santo professore e cardinale John Henry Newman, che sarà proclamato Dottore della Chiesa dal Papa durante la Messa di Tutti i Santi, può sostenere il nostro cammino verso la santità. In una delle sue omelie da giovane sacerdote anglicano, San Giovanni Enrico incoraggiava i fedeli: "Mentre ci sforziamo di plasmare i nostri cuori secondo il modello di santità offerto dal nostro Padre Celeste, è confortante per noi sapere [...] che lo Spirito Santo nella Sua grazia è sempre con noi e ci permette di trionfare sulle nostre menti e di cambiarle" (Sermone, agosto 1826).

 A voi, educatori e insegnanti, un giubileo bello e santo, nella speranza di Cristo.

 X Vincent DOLLMANN, Arcivescovo di Cambrai



venerdì 3 ottobre 2025

PRESERVING HUMAN VOICES AND FACES


 Comunicato del Dicastero 

per la Comunicazione: 

Tema per la LX Giornata Mondiale 

delle Comunicazioni Sociali 2026

 

[B0682]

 




Testo in lingua italiana

Traduzione in lingua francese

Traduzione in lingua inglese

Traduzione in lingua spagnola

Traduzione in lingua portoghese

Questo il tema che il Santo Padre Leone XIV ha scelto per la 60.ma Giornata Mondiale delle Comunicazioni Sociali, che si celebrerà nel 2026:

Testo in lingua italiana

Custodire voci e volti umani

Negli ecosistemi comunicativi odierni, la tecnologia influenza le interazioni in modo mai conosciuto prima – dagli algoritmi che selezionano i contenuti nei feed di notizie fino all’intelligenza artificiale che redige interi testi e conversazioni. Il genere umano ha oggi possibilità impensabili solo pochi anni fa. Ma sebbene questi strumenti offrano efficienza e ampia portata, non possono sostituire le capacità unicamente umane di empatia, etica e responsabilità morale. La comunicazione pubblica richiede giudizio umano, non solo schemi di dati. La sfida è garantire che sia l’umanità a restare l’agente guida. Il futuro della comunicazione deve assicurare che le macchine siano strumenti al servizio e al collegamento della vita umana, e non forze che erodono la voce umana.

Abbiamo grandi opportunità. Allo stesso tempo, i rischi sono reali. L’intelligenza artificiale può generare contenuti accattivanti ma fuorvianti, manipolatori e dannosi, replicare pregiudizi e stereotipi presenti nei dati di addestramento, e amplificare la disinformazione simulando voci e volti umani. Può anche invadere la privacy e l’intimità delle persone senza il loro consenso. Un’eccessiva dipendenza dall’IA indebolisce il pensiero critico e le capacità creative, mentre il controllo monopolistico di questi sistemi solleva preoccupazioni circa la centralizzazione del potere e le disuguaglianze.

È sempre più urgente introdurre nei sistemi educativi l’alfabetizzazione mediatica, alla quale si aggiunge anche l’alfabetizzazione nel campo di IA (MAIL ovvero Media and Artificial Intelligence Literacy). Come cattolici possiamo e dobbiamo dare il nostro contributo, affinché le persone – soprattutto i giovani – acquisiscano la capacità di pensiero critico e crescano nella libertà dello spirito.

[01213-IT.01] [Testo originale: Italiano]

Traduzione in lingua francese

Préserver les voix et les visages humains

Dans les écosystèmes de la communication d'aujourd'hui, la technologie influence comme jamais auparavant les interactions – des algorithmes qui sélectionnent les contenus dans les fils d'actualités jusqu’ à l'intelligence artificielle qui rédige des textes et des conversations entières. L'humanité dispose aujourd'hui de possibilités qui étaient inimaginables quelques années auparavant. Mais même si ces outils sont efficaces et ont une grande portée, ils ne peuvent pas remplacer les capacités uniquement humaines comme l'empathie, l'éthique et la responsabilité morale. La communication publique nécessite un jugement humain, pas seulement des schémas de données. Le défi est de garantir que l'humanité reste aux commandes. Dans l'avenir de la communication les machines doivent être des instruments au service du lien et de la vie humaine, et non des forces qui érodent la voix humaine.

Nous avons de grandes opportunités. Parallèlement, les risques sont réels. L'intelligence artificielle peut générer des contenus captivants mais trompeurs, manipulateurs et nuisibles, elle peut reproduire les préjugés et les stéréotypes présents dans les données d'entraînement, et elle peut amplifier la désinformation en simulant des voix et des visages humains. Elle peut aussi envahir la vie privée et l'intimité des personnes sans leur consentement. Une dépendance excessive à l'IA affaiblit la pensée critique et les capacités créatives, tandis que le contrôle monopolistique de ces systèmes soulève des préoccupations sur la centralisation du pouvoir et sur les inégalités.

Il est donc devenu urgent d'introduire l'alphabétisation médiatique dans les systèmes éducatifs, à laquelle s’ajoute aussi l'alphabétisation autour de l’IA (MAIL : Media and Artificial Intelligence Literacy). Comme catholiques, nous pouvons et devons contribuer afin que tous – en particulier les jeunes – acquièrent la capacité de penser de manière critique et grandissent dans la liberté de l'esprit.

[01213-FR.01] [Texte original: Italien]

Traduzione in lingua inglese

Preserving human voices and faces

In today’s communication ecosystems, technology influences interactions more than ever before - from algorithms curating news feeds to AI authoring entire texts and conversations.

Humanity today has possibilities that were unimaginable just a few years ago. But while these tools offer efficiency and reach, they cannot replace the uniquely human capacities for empathy, ethics and moral responsibility. Public communication requires human judgment, not just data patterns. The challenge is to ensure that humanity remains the guiding agent. The future of communication must be one where machines serve as tools that connect and facilitate human lives, rather than erode the human voice.

We have great opportunities. At the same time, the risks are real. AI can generate engaging but misleading, manipulative and harmful information, replicate biases and stereotypes from its training data, and amplify disinformation through simulation of human voices and faces. It can also invade people’s privacy and intimacy without their consent. Overreliance on AI weakens critical thinking and creative skills, while monopolized control of these systems raises concerns about centralization of power and inequality.

It has become thus urgent to introduce Media Literacy in the educational systems, or even Media and Artificial Intelligence Literacy (MAIL). As Catholics we can and should give our contribution, so that people – especially youth – acquire the capacity of critical thinking, and grow in the freedom of the spirit.

[01213-EN.01] [Original text: Italian]

Traduzione in lingua spagnola

Preservar las voces y rostros humanos

En los ecosistemas comunicativos actuales, la tecnología influye en las interacciones como nunca antes: desde los algoritmos que seleccionan los contenidos en los feeds de noticias hasta la inteligencia artificial que redacta textos y conversaciones completas. La humanidad hoy tiene posibilidades impensables hace solo unos años. Pero, aunque estas herramientas ofrecen eficiencia y alcance, no pueden reemplazar las capacidades exclusivamente humanas de empatía, ética y responsabilidad moral. La comunicación pública requiere juicio humano, no solo patrones de datos. El desafío es garantizar que sea la humanidad la que siga siendo el agente guía. El futuro de la comunicación debe ser uno donde las máquinas sean herramientas al servicio y a la conexión de la vida humana, y no fuerzas que erosionen la voz humana.

Tenemos grandes oportunidades. Al mismo tiempo, los riesgos son reales. La inteligencia artificial puede generar contenidos atractivos pero engañosos, manipulativos y dañinos, replicar prejuicios y estereotipos presentes en los datos de entrenamiento, y amplificar la desinformación mediante la simulación de voces y rostros humanos. También puede invadir la privacidad y la intimidad de las personas sin su consentimiento. Una dependencia excesiva de la IA debilita el pensamiento crítico y las habilidades creativas, mientras que el control monopolístico de estos sistemas genera preocupaciones sobre la centralización del poder y las desigualdades.

Es urgente introducir la alfabetización mediática en los sistemas educativos, e incluso la alfabetización en Medios e Inteligencia Artificial (MAIL). Como católicos, podemos y debemos dar nuestra contribución, para que las personas – especialmente los jóvenes – adquieran la capacidad de pensar críticamente y crezcan en la libertad del espíritu.

[01213-ES.01] [Texto original: Italiano]

 Traduzione in lingua portoghese

Preservar vozes e rostos humanos

Nos ecossistemas comunicativos de hoje, a tecnologia influencia as interações de maneira nunca antes conhecida – desde os algoritmos que selecionam conteúdo nos feeds de notícias até à inteligência artificial que redige inteiros textos e conversas. A humanidade hoje tem possibilidades impensáveis há apenas alguns anos. Contudo, embora essas ferramentas ofereçam eficiência e alcance, elas não podem substituir as capacidades unicamente humanas de empatia, ética e responsabilidade moral. A comunicação pública exige julgamento humano, não apenas esquemas de dados. O desafio é garantir que a humanidade continue sendo o agente orientador. O futuro da comunicação deve garantir que as máquinas sejam ferramentas a serviço e à conexão da vida humana, e não forças que corroem a voz humana.

Temos grandes oportunidades. Ao mesmo tempo, os riscos são reais. A inteligência artificial pode gerar conteúdos envolventes, mas enganosos, manipulativos e prejudiciais, replicar preconceitos e estereótipos presentes nos dados de treinamento, e amplificar a desinformação ao simular vozes e rostos humanos. Também pode invadir a privacidade e a intimidade das pessoas sem o seu consentimento. Uma dependência excessiva da IA enfraquece o pensamento crítico e as habilidades criativas, enquanto o controle monopolista desses sistemas levanta preocupações sobre a centralização do poder e as desigualdades.

Assim, torna-se cada vez mais urgente introduzir a alfabetização mediática nos sistemas educacionais, ou até mesmo a alfabetização no campo da IA (MAIL, ou seja, Media and Artificial Intelligence Literacy). Como católicos, podemos e devemos dar a nossa contribuição, para que as pessoas – especialmente os jovens – adquiram a capacidade de pensar criticamente e cresçam na liberdade do espírito.

[01213-PO.01] [Texto original: Italiano]

Press Vatican Va

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sabato 27 settembre 2025

ANTIQUA ET NOVA

 


Vatican document examines potential 

and risks of AI

In a Note on the relationship between artificial intelligence and human intelligence, the Dicasteries for the Doctrine of the Faith and for Culture and Education highlight the potential and the challenges of artificial intelligence in the areas of education, the economy, labour, health, human and international relations, and war.

 By Salvatore Cernuzio

 The Pope’s warnings about Artificial Intelligence in recent years provide the outline for “Antiqua et Nova,” the “Note on the relationship between artificial intelligence and human intelligence,” that offers the results of a mutual reflection between the Dicastery for the Doctrine of the Faith and the Dicastery for Culture and Education. The new document is addressed especially to “those entrusted with transmitting the faith,” but also to “those who share the conviction that scientific and technological advances should be directed toward serving the human person and the common good” [5].

In 117 paragraphs, “Antiqua et Nova” highlights challenges and opportunities of the development of Artificial Intelligence (AI) in the fields of education, economy, work, health, relationships, and warfare. In the latter sphere, for instance, the document warns of the AI’s potential to increase “the instruments of war well beyond the scope of human oversight and precipitating a destabilizing arms race, with catastrophic consequences for human rights” [99].

Dangers and progress

Specifically, the document lists not only the risks but also the progress associated with AI, which it encourages as “part of the collaboration of man and woman with God” [2]. However, it does not avoid the concerns that come with all innovations, whose effects are still unpredictable.

Distinguishing between AI and human intelligence

Several paragraphs of the Note are devoted to the distinction between AI and human intelligence. Quoting Pope Francis, the document affirms that “the very use of the word ‘intelligence’ in connection to AI ‘can prove misleading’… in light of this, AI should not be seen as an artificial form of human intelligence, but as a product of it” [35]. “Like any product of human ingenuity, AI can also be directed toward positive or negative ends” [40]. “AI ‘could introduce important innovations’” [48] but it also risks aggravating situations of discrimination, poverty, “digital divide,” and social inequalities [52]. “the concentration of the power over mainstream AI applications in the hands of a few powerful companies raises significant ethical concerns,” including “the risk that AI could be manipulated for personal or corporate gain or to direct public opinion for the benefit of a specific industry” [53].

War

With reference to war, “Antiqua et Nova” stresses that autonomous and lethal weapons systems capable of “identifying and striking targets without direct human intervention are a “cause for grave ethical concern” [100]. It notes that Pope Francis has called for their use to be banned since they pose “an ‘existential risk’ by having the potential to act in ways that could threaten the survival of entire regions or even of humanity itself” [101]. “This danger demands serious attention,” the document says, “reflecting the long-standing concern about technologies that grant war ‘an uncontrollable destructive power over great numbers of innocent civilians,’ without even sparing children” [101].

Human relations

On human relations, the document notes that AI can lead to “harmful isolation” [58], that “anthropomorphizing AI” poses problems for children's growth [60] and that misrepresenting AI as a person is “a grave ethical violation” if this is done “for fraudulent purposes.” Similarly, “using AI to deceive in other contexts—such as education or in human relationships, including the sphere of sexuality—is also to be considered immoral and requires careful oversight” [62].

Economy and labour

The same vigilance is called for in the economic-financial sphere. “Antiqua et Nova” notes that, especially in the field of labour, “while AI promises to boost productivity… current approaches to the technology can paradoxically deskill workers, subject them to automated surveillance, and relegate them to rigid and repetitive tasks” [67].

Health

The Note also dedicates ample space to the issue of healthcare. Recalling the “immense potential” in various applications in the medical field, it warns that if AI were to replace the doctor-patient relationship, it would risk “worsening the loneliness that often accompanies illness” [73]. It also warns that “the integration of AI into healthcare also poses the risk of amplifying other existing disparities in access to medical care,” with the risk of “reinforcing a ‘medicine for the rich’ model, where those with financial means benefit from advanced preventative tools and personalized health information while others struggle to access even basic services” [76].

Education

In the field of education, “Antiqua et Nova” notes that “AI presents both opportunities and challenges.” If used prudently, AI can improve access to education and offer “immediate feedback” to students [80]. One problem is that many programmes “merely provide answers instead of prompting students to arrive at answers themselves or write text for themselves”; which can lead to a failure to develop critical thinking skills [82]. The note also warns of the “biased or fabricated information” and “fake news” some programmes can generate [84].

Fake News and Deepfakes

On the subject of fake news, the document warns of the serious risk of AI “generating manipulated content and false information” [85], which becomes worse when it is spread with the aim of deceiving or causing harm [87]. “Antiqua et Nova” insists that “Those who produce and share AI-generated content should always exercise diligence in verifying the truth of what they disseminate and, in all cases, should ‘avoid the sharing of words and images that are degrading of human beings, that promote hatred and intolerance, that debase the goodness and intimacy of human sexuality or that exploit the weak and vulnerable’” [89].

Privacy and control

On privacy and control, the Note points out that some types of data can go so far as to touch “upon the individual’s interiority, perhaps even their conscience” [90], with the danger of everything becoming “a kind of spectacle to be examined and inspected” [92]. Digital surveillance “can also be misused to exert control over the lives of believers and how they express their faith” [90].

Common home

On the topic of the care of creation, “Antiqua et Nova” says, “AI has many promising applications for improving our relationship with our ‘common home’” [95]. “At the same time, current AI models and the hardware required to support them consume vast amounts of energy and water, significantly contributing to CO2 emissions and straining resources” [96]

The relationship with God

Finally, the Note warns against the risk of humanity becoming “enslaved to its own work” [105]. Artificial intelligence, “Antiqua et Nova” insists, “should be used only as a tool to complement human intelligence rather than replace its richness” [112].

 

DICASTERO PER LA DOTTRINA DELLA FEDE - DICASTERO PER LA CULTURA E L'EDUCAZIONE

 ANTIQUA ET NOVA

Nota sul rapporto tra intelligenza artificiale e intelligenza umana

Note on the Relationship Between
Artificial Intelligence and Human Intelligence

 [DE - EN - ES - FR - IT]


 

Vatican News

PHILIPPINES - COMMON GOOD

  

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 Politics and the Pursuit of 

the Common Good


Our class discussion on September 20, 2025 explored the current issues related to politics and governance. We reflected on the principles that should guide leadership and policy. Conversely, we also discussed the realities that often complicate these principles. In this paper, I would like to integrate insights from our recent discussions, Giovanni Perrone’s reflections on education and leadership, and our shared observations on the current political landscape especially in the Philippines.

For me, leadership should not be measured by speeches or promises, but by tangible results that benefit the people. Recent political issues in the Philippines forced us to ask: do actions really align with our national values and goals? This kind of alignment could narrow the painful gap between promises and results.

When we turned to political systems, our discussion on decentralization offered valuable insights. The examples of BARMM and CAR in the Philippines show that even with devolved powers, governance is still a constant balancing act with the national government. Both regions highlight the lesson that a nation should hold on to a shared identity while still allowing its regions to govern in ways that reflect their unique needs. Aside from local connections, the presence of international observers in Philippine politics shows how connected it is to global relationships and shared democratic values.

Moreover, our conversation on the “eminent disaster” bill is important. Giving the president the power to declare such a state is necessary in times of crisis, but it also carries risks of abuse. If misused to suppress dissent, it could undermine democracy itself. This raised an ethical question that connects back to St. Thomas’ idea of prudence that is the virtue of thinking carefully before acting, and ensuring decisions are rooted in truth and justice. For politics to truly serve the people, it must be anchored in this virtue.

In the end, our discussions left me with three strong convictions. First, leadership is not about holding power but about using it wisely with prudence and a clear focus on the common good. Second, governance must be honest, evidence-based, and grounded in data. Lastly, true leaders rise above personal or cultural loyalties to serve the broader community. The pursuit of the national common good is a lifelong journey.

Giovanni Perrone’s reflections on education and leadership as keys to good governance deeply resonate with these reflections. His emphasis on leadership as a service rooted in values, foresight, and responsibility aligns with the ethical standards a leader should carry. As a PhD student in Development Studies, I am reminded that education is not just the transmission of knowledge but a transformative journey. Perrone’s call to rediscover joy and the virtue of hope challenges me to approach governance as a technical and moral endeavor. Whether crafting policy or building theory, our task is to serve the common good with compassion and a deep sense of purpose.

 Learning Paper No. 6 - Sto Tomas University Manila - Philippines

Politique et recherche du bien commun

Notre discussion en classe du 20 septembre 2025 a exploré les enjeux actuels liés à la politique et à la gouvernance. Nous avons réfléchi aux principes qui devraient guider le leadership et les politiques. Inversement, nous avons également abordé les réalités qui complexifient souvent ces principes. Dans cet article, je souhaite intégrer les enseignements tirés de nos discussions récentes, les réflexions de Giovanni Perrone sur l'éducation et le leadership, ainsi que nos observations partagées sur le paysage politique actuel, notamment aux Philippines.

Pour moi, le leadership ne doit pas se mesurer à des discours ou des promesses, mais à des résultats tangibles qui profitent à la population. Les récents enjeux politiques aux Philippines nous ont amenés à nous demander : les actions sont-elles réellement en phase avec nos valeurs et nos objectifs nationaux ? Un tel alignement pourrait réduire l'écart douloureux entre promesses et résultats.

En ce qui concerne les systèmes politiques, notre discussion sur la décentralisation a apporté des éclairages précieux. Les exemples de la BARMM et de la CAR aux Philippines montrent que, même avec des pouvoirs décentralisés, la gouvernance reste un exercice d'équilibre permanent avec le gouvernement national. Les deux régions illustrent la leçon selon laquelle une nation doit préserver une identité commune tout en permettant à ses régions de gouverner selon des modalités qui reflètent leurs besoins spécifiques. Au-delà des liens locaux, la présence d'observateurs internationaux dans la politique philippine témoigne de son ancrage dans les relations internationales et les valeurs démocratiques communes.

Par ailleurs, notre discussion sur le projet de loi sur les « catastrophes imminentes » est importante. Donner au président le pouvoir de proclamer un tel État est nécessaire en temps de crise, mais comporte également des risques d'abus. Utilisé à mauvais escient pour réprimer la dissidence, il pourrait saper la démocratie elle-même. Cela a soulevé une question éthique qui renvoie à la notion de prudence de Saint Thomas, à savoir la vertu de réfléchir attentivement avant d'agir et de s'assurer que les décisions sont fondées sur la vérité et la justice. Pour que la politique serve véritablement le peuple, elle doit être ancrée dans cette vertu.

En fin de compte, nos discussions m'ont permis de dégager trois convictions fortes. Premièrement, le leadership ne consiste pas à détenir le pouvoir, mais à l'utiliser à bon escient, avec prudence et en se concentrant clairement sur le bien commun. Deuxièmement, la gouvernance doit être honnête, fondée sur des preuves et des données. Enfin, les véritables leaders transcendent les loyautés personnelles ou culturelles pour servir la communauté au sens large. La quête du bien commun national est un cheminement de toute une vie.

Les réflexions de Giovanni Perrone sur l'éducation et le leadership, clés d'une bonne gouvernance, résonnent profondément avec ces réflexions. Son insistance sur le leadership comme un service ancré dans les valeurs, la prévoyance et la responsabilité s'inscrit dans le droit fil des normes éthiques que tout leader devrait porter. En tant que doctorant en études du développement, je me rappelle que l'éducation n'est pas seulement la transmission de connaissances, mais un cheminement transformateur. L'appel de Perrone à redécouvrir la joie et la vertu de l'espoir m'incite à aborder la gouvernance comme une démarche technique et morale. Qu'il s'agisse d'élaborer des politiques ou de construire des théories, notre tâche est de servir le bien commun avec compassion et un profond sens du devoir.

Document d'apprentissage n° 6