martedì 28 giugno 2022

REFUGEE DAY


Time for host countries

 to introspect, 

says Archbishop Buti.

South Africa’s Archbishop of Johannesburg, Buti Tlhagale, O.M.I., urges countries that host refugees to domesticate international law and practices of welcoming refugees.

-  Paul Samasumo – Vatican City.

As South Africa joins the world in commemorating World Refugee Day, Archbishop Buti has said the day should be used to focus attention on the host country where refugees presently reside.

Acceptance and inclusivity 

“Does the host country conform to the rights, or has it domesticated international law and practices of welcoming refugees and providing them with the necessary documents and means of survival? More importantly, has the domestication of international practices of welcoming and protecting refugees been accompanied by an equally vigorous promotion of the acceptance and inclusivity of refugees by the citizens of communities of the host country. Refugees have a right to seek employment in the host country,” said Archbishop Buti.

In South Africa, the Archbishop observed that refugees are often among foreign truck drivers who are harassed and violently prevented from carrying out their duties. “This violates their right to employment,” he said. He added, “In South Africa, this equally applies to refugees whose businesses are set alight during service delivery protests across the country.”

The scapegoating of refugees

Archbishop Buti further noted that refugees often become scapegoats for complex failures within local communities. They are then tagged with extremely harmful generalisations that put them in harm’s way.

“In South Africa, people on the move, without distinction if they are migrants and refugees, have experienced rejection, harsh treatment and being named ‘foreigners’ with negative connotations. They have been called ‘outsiders,’ the ‘unwanted’ even though some of them have been here since the dawn of the South African democracy, 27 years ago. They have been falsely accused of ‘stealing’ jobs that should be given to local people. When there are ‘service delivery’ protests, that is, violent complaints about the provision of water, electricity, housing, roads etc., people on the move become scapegoats. They bear the brunt of the anger of the local people. Their stores are often looted and even set alight. They are accused of selling drugs and are said to be involved in human trafficking,” said the prelate of Johannesburg.

Challenging countries that originate refugees

For Archbishop Buti, World Refugee Day is indeed a day for expressing solidarity with refugees, but it is also a time to remind the leadership of the countries of origin of the untold pain, suffering and even the untimely death of its citizens.

“While it is important to protect and improve the lives of refugees every single day, international days like World Refugee Day help the world focus global attention on the plight of those fleeing conflict or persecution,” he said.

 

Vatican News

 

venerdì 24 giugno 2022

P. ALBERT KABUGE A L'UNESCO-CCIC

 Le Père Albert Kabuge, représentant de l'UMEC-WUCT à l'UNESCO a été élu au Conseil d'administration du Centre catholique international de l'UNESCO. Nous le remercions pour son engagement généreux.


 INTERVENTION 

du P. ALBERT  KABUGE 

AU CCIC – 

ASSEMBLEE GENERALE

 

Son Excellence Mgr Eric SOVIGUIDI, Représentant du Saint-Siège auprès de l’Unesco,

Chers membres du Conseil d’Administration du Centre Catholique International de Coopération avec l’UNESCO - CIC, chers membres des organisations et associations, je tiens à vous saluer en cette occasion et je vous remercie pour ce moment que vous me donner pour vous présenter notre expérience si cela peut nous aider tous à faire mieux et aussi pour rester à votre écoute pour nous aider à grandir dans cette famille du CCIC.

La dernière rencontre que nous avons eue ensemble m’a beaucoup ému en écoutant les différentes interventions sur les actions qui sont réalisées dans le monde par cette grande structure, je me disais, voilà ce lieu qui peut nous permettre à répandre l’Esprit Missionnaire par l’éducation à la vie, et à la foi. Une structure qui vise la formation de l’homme intégrale.

1.      Une brève présentation

 Je suis religieux salésien de Don Bosco depuis 1998, je suis originaire de la RD Congo de la Province du Haut-Katanga au Sud-Est. Je viens de la structure qui s’appelle UMEC « Union Mondiale des Enseignants Catholiques » qui est née en 1951, je l’ai connue en 2016 en Italie, cette Union fait son effort dans le domaine de l’éducation dans les écoles et les universités en encourageant les initiatives et les expériences de la formation religieuse, morale et professionnelle des éducateurs. Dans sa mission l’UMEC réalise un travail de synodalité de poursuivre le système éducatif qui se fait avec les acteurs principaux à savoir les parents, les enseignants et les élèves ou étudiants, cela favorise le lien éducatif et responsabilise chacun dans la communauté éducative. Les membres de l’UMEC m’ont demandé de représenter cette organisation auprès de l’UNESCO et du CCIC, et avec l’accord de notre supérieur religieux je suis parmi vous pour cette mission.

2.      La Joie d’être au CCIC,  et les différents lieux d’expérience

 

Etre parmi vous me permet de vous parler de ma motivation d’entrer chez les Salésiens de Don Bosco et dans ces organisations et arriver au CCIC, c’est avec le souci de me donner pour les adultes de demain, donc les jeunes. J’ai voulu disposer ma vie pour eux dans ces organisations et ainsi je suis dans la congrégation qui a pour charisme « l’éducation des jeunes » et qui cherche à les éduquer dans des écoles formelles, informelles, par la formation professionnelle, et par les oratoires et avec tout cela nous visons l’éducation complète et la formation de l’homme intégral « dans le domaine moral, spirituel, intellectuel. » ; le salésien vise la formation de « Tout l’homme ».

Ainsi dans toutes ces expériences dans différents pays où j’ai été, mon expérience missionnaire je l’ai vécue et je continue à la vivre dans sept  pays : Togo, Benin, Côte d’Ivoire, Italie, Burkina Faso, la RD Congo, et la France  dans la période de 2000 à 2022, ainsi nous sommes à 22 ans d’expérience auprès de jeunes dans le domaine d’éducation.

-            Au Togo dans un Centre Professionnel comme professeur des jeunes, et en paroisse comme chargé de l’Enfance Missionnaire du doyenné Lomé EST.

-            Au Bénin à Porto-Novo j’y ai été pour les activités des vacances avec les jeunes, moment d’accompagnement et de formation.

-          En Côte d’Ivoire à Abidjan, j’y ai travaillé parmi les jeunes comme responsable du foyer des jeunes en rupture familiale, et comme aumônier des jeunes dans la Pastorale Nationale des Salésiens de Don Bosco : Khorogo, Duékoué, et Abidjan »

-          Au Burkina Faso j’y ai été avec un confrère espagnol, c’est dans le cadre de la fondation d’une nouvelle œuvre dans la périphérie de Ouagadougou, en même temps j’y ai travaillé comme délégué d’animation missionnaire de toute la Province d’Afrique Occidentale qui constituait sept pays. Et j’enseignais dans une communauté des religieuses.

-          En RD Congo, j’ai fait la mission à l’Est du Congo à Uvira, à Lubumbashi et après j’ai été nommé pour la pastorale salésienne des jeunes, l’animation missionnaire, la famille salésienne de toute la Province du Congo. Dans ce pays en dehors de ces responsabilités citées j’ai été professeur dans une école secondaire, chargé de la discipline et dans notre Institut Supérieur de Philosophie.

-          En dehors des ces pays que je viens de citer, j’ai participé à plusieurs colloques, congrès, forums dans différents pays et dans mon pays.

3.      Les différents critères qui orientent notre action

Cette présentation dans le cadre de notre expérience, pour une bonne éducation j’essaie de mettre en pratique  les quatre critères d’une œuvre salésienne et avec le système préventif :

Nous essayons d’orienter toute œuvre salésienne en visant un esprit de vivre l’éducation avec ce qui suit : « Œuvre éducative : Une Maison qui accueille, qui est une famille où se sont chez soi ; une Ecole où on forme à la vie, une Eglise où on éduque à la Foi, une Cour de récréation où on crée l’amitié, la proximité et la fraternité, … », et le système préventif qui s’appuie sur la Raison, Religion et l’Affection.

4.      Une expérience qui appelle à m’ouvre à l’Autre « Altérité dans le monde l’éducation »

Mon expérience d’accompagnement des jeunes comme éducateur, professeur, missionnaire, religieux j’ai été convaincu que dans cette mission d’éducateur chrétien il faut vivre l’ouverture aux autres, avoir un regard d’altérité face aux autres religions, je dis cela avec la mission vécue en Afrique de l’Ouest et surtout au Burkina Faso, où nous avons ouvert l’œuvre dans un quartier où beaucoup d’enfants étaient musulmans. Fallait-il utiliser des termes techniques de la rencontre des religions ou du dialogue interreligieux !!!! Non, nous avons opté le dialogue de vie, le dialogue d’expérience et du vivre ensemble ainsi cela nous a permis d’avoir beaucoup d’enfants et la collaboration avec beaucoup de parents même musulmans dans le respect. Ainsi dans tous les milieux om j’ai été nos œuvres sont ouvertes par les activités offertes à tout le monde. Dans cette expérience de la rencontre je découvre qu’il faut un esprit de simplicité et d’acceptation de l’autre pour construire un monde meilleur.

5.      Expérience qui se réfère à la parole de Dieu – 

Actes 1, 8 « MSF 24 »

Visez l’homme intégral est la mission poursuivie, les deux objectifs qui nous guident c’est de former l’honnête citoyen et un bon chrétien ou croyant. Ainsi nous visons à former à la citoyenneté et aux valeurs chrétiennes. Et dans ma petite expérience pour être avec les jeunes, j’ai essayé d’élaborer avec eux une orientation, un mot d’ordre, comme devise qui nous oriente pour répandre l’Esprit Missionnaire, nous avons pu utiliser ce terme : « Missionnaires Sans Frontières 24h/24 » et cette devise qui se réfère à la parole biblique qui est dans les Actes 1,8 : « Vous allez recevoir une puissance  de l’Esprit Saint, vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. »

C’est un verset qui me guide depuis 2004 et je travaille avec pour exprimer cet esprit du dialogue avec les autres, l’accueil sans exception, faire attention aux périphéries géographiques et existentielles.

Tout en vous remerciant, avec le CCIC, je pense que nous marcherons dans cette perspective de nous ouvrir en interne, donc entre nous et au monde qui a besoin de notre présence et de notre réponse sous les différentes formes. Voici quelques considérations :

+ Dans cette mission dans différents pays j’ai vécu des joies et des peines que je ne saurais pas expliquer tout cela fait partie de la mission. Une peine que je peux souligner qui nous a permis de nous adapter pour accompagner les jeunes, et les chrétiens, c’est  la période de la pandémie je travaillais en RDC, avec les jeunes et d’autres collaborateurs,  nous avons pu user de l’intelligence pour ainsi créer des réunions, des animations, des messes online….et nous avons pu partager de la nourriture avec une ONG-ADEPESSIDI d’une jeune fille congolaise qui a consacré sa vie pour les enfants.

+ Nous avons sensibilisé via internet les jeunes  et nous avons lutté contre coronavirus.

+ Dans toutes les actions de nous donner pour sauver des vies des enfants en ruptures familiales, appelés enfants de la rue, en formant les jeunes dans les écoles pour leur avenir.

+ Dans ce travail nous avons constaté que notre travail a été reconnu par les autorités de la place et d’autres organisations : le ministère de la santé nous a donné une attestation reconnaissant que nous avons parmi les personnes qui ont lutté contre le virus ; les différentes maisons de la presse écrite et des chaines des télévisions officielles,  et catholiques publiaient aussi les actions que nous faisons.

+ Présenter ces précisions, c’est pour dire que nous avons eu des interventions dans différents domaines et lieux : « dans les écoles primaires, universitaires, des centres professionnels, dans les paroisses, les domaines des oratoires, dans les centres de santé,…»

Remerciements

Son Excellence Mgr Eric SOVIGUIDI, chers membres du Conseil d’Administration du CCIC, chers membres des organisations et associations, au terme de cette intervention je tiens à vous remercier pour votre attention, écoute de ma petite expérience dans le monde d’éducation, dans le monde des responsables  de demain qui sont les jeunes et les enfants.  Et notons que nous sommes responsables de l’avinir. Je vous remercie.               

  Père Albert Kabuge, SDB – Membre de l’UMEC au CCIC-Paris, 21 Juin 2022

LOS JOVENES Y EL AMOR

 



mercoledì 22 giugno 2022

MOVEMENTS AND NEWS COMMUNITIES


 "Movements and New Communities. 
Identity in the Synodal Path of the Church"

Card. Farrell and Dr. Ghisoni speak at the conference organized by the Focolare Movement

 Last June 20, the Pontifical Lateran University (PUL) hosted a theological conference entitled, "Movements and New Communities. Identity in the Synodal Path of the Church," organized together with the Sophia University Institute of the Focolare Movement.

After the opening speeches by Card. Kevin Farrell and Margaret Karram, President of the Focolare Movement, there were several contributions that were theological, canonical and at the same time experiential in nature, on the identity of the Movements and new communities in the path required by the 2021-2023 Synod.

Testimonies included those of Moysés Louro de Azevedo Filho, Founder and General Moderator of the Shalom Catholic Community; Iraci Silva Leite, Co-founder of the Family of Hope; Daniela Martucci, Vice President of the Nuovi Orizzonti Community; and Michel-Bernard De Vregille of the Emmanuel Community. The day provided many insights to be identified in this new "stage of maturity," such as the fruits and challenges for the movements and new communities, whose charismatic scope was emphasized by Card. Marc Ouellet.

The theme of the fruits that can be reaped and offered to the synodal journey was the focus of the talk by Mary Healy, Professor of Sacred Scripture; among these were: the living encounter with the Lord, the proclamation of the Gospel in today's context and the evangelization of the peripheries.

Instead, those who spoke mostly about the challenges were Msgr. Piero Coda, Secretary General of the International Theological Commission, according to whom the movements are called to a complete renewal in the context of a synodal Church; and Elena Di Bernardo, PUL Canon Law Professor, according to whom, in looking at the future of these realities, the need for a more suitable juridical formulation capable of fully expressing their charismatic identity is noted.

Dr. Linda Ghisoni, Undersecretary of the Dicastery for the Laity, Family and Life, making use of the concept of dialectical polarities, invited everyone to pay attention to particularly relevant aspects, such as the person-institution and praxis-statutes relations.

At the end of such a productive conference, many reflections still remain open, being that the synodal path is a "crucial stage" of the movements, as noted by Bishop Piero Coda.

This is a phase in which one must make memory of the beginnings, in the openness to the future, and in which one must be ready to accept the "narrative" challenge of the charisms - in the words of Prof. Luigino Bruni, Economist - in order to be able to collect and return "the precious pearl" of the beginnings to the younger generations in a new way.

SPEEK BY UNDER SECRETARY