Résumé de la réunion fédérale annuelle du VkdL
Les membres du VkdL, « Verein Katholischer
Lehrerinnen in Deutschland », se sont retrouvées à Würzburg pour leur réunion
annuelle générale et la remise du prix « Pauline Herber », nommé
d’après la fondatrice du VkdL.
Lors des conférences, qui s’étalaient sur deux jours et demi, la présidence du Vkdl reportait sur les activités de l’année passée. La présidente, Ursula Maria Fehlner avait participé à plusieures manifestations du monde catholique, comme au jubilé des 75 ans de l’hebdomadaire catholique « Die Tagespost ». A cette occasion elle avait été interviewée sur l’importance des modèles à suivre dans la vie chrétienne. Le VkdL a été également présent avec des stands lors de fêtes diocésaines et de manifestations spéciales sur des lieux de pèlerinage. Il a répondu à l’invitation du nonce Monseigneur Eterovic à participer à une réception à Berlin lors de la date anniversaire de l’élection du Pape François. Etant donné que Madame Fehlner a participé à plusieurs conférences organisées par les anciens étudiants de Josef Ratzinger / Benoît XVI, elle a profité de l’occasion pour attirer l’attention sur l’existence du VkdL. Notre Association a également publié une nouvelle résolution qui concerne les droits d’autodétermination des enfants-trans. Tout en s’adressant aux enseignants, cette résolution cherche à sensibiliser le grand public pour les suites physiques et psychiques des transformations du sexe qui sont maintenant juridiquement admises pour des jeunes à partir de quatorze ans sans avoir besoin du consentement de leurs parents. A part cette résolution, la présence médiale du VkdL a été élargie par un compte sur Instagram avec des contributions régulières et sur YouTube avec des présentations de réunions et de discours.
Sujet
de la réunion annuelle : « La Science remplacée par
l’Idéologie : Danger pour l’Education et Formation »
On peut observer un penchant de la politique sociale
actuelle on observe un penchant très clair de remplacer le débat scientifique
sur certains sujets - comme par exemple la politique du genre, la politique
concernant la (non-) protection de la vie - par des considérations
idéologiques. Il en était ainsi pendant la politique contre le corona ou
bien des jeunes ont été privés d’un environnement social, nécessaire pour leur
bien-être et ou beaucoup de personnes âgées ont été abandonnés dans une
solitude déprimante. Est-ce que ces mesures ont été vraiment
proportionnelles ? Est-ce que la concision de la liberté individuelle et
collective était adaptée ? Trop
souvent, ces mesures ont été prises sans penser aux conséquences à long terme.
Quels sont les fondements de l’éducation pour que les
jeunes gens puissent s’épanouir dans une juste liberté, en développant un sens
de responsabilité pour eux-mêmes et les autres ? Pour pouvoir s’appuyer
sur une vue positive de la vie en général ? Pour trouver un sens de la
vie ? La Politique actuelle
souligne sans cesse le besoin et le droit à l’individualisme. De surcroît, l’être
humain est sujet de recherches concernant son adaptabilité à des processus
purement techniques ; on se sert de plus en plus de méthodes d’évaluation
basées sur des algorithmes pour rendre l’être humain transparent à tous
les niveaux. Les conséquences à long terme pour la santé psychique, le bien
commun et la solidarité sociale sont peu abordées par les acteurs politiques et
les médias.
Remise du prix « Pauline Herber » au Professeur Dr. Paul Cullen, Université de Münster / Westphalie
Le prix honore l’engagement d’une personne ou d’une
association dans le domaine de la formation et de la science, engagement qui
est basée sur l’image chrétienne de l’être humain.
Originaire d’Irlande, né en 1960, il a grandi pendant la
guerre civile, où les catholiques ont dû subir de nombreuses agressions de la
part de leurs citoyens et de la part de l’Etat britannique. Marqué par cette
expérience, il a investi ses efforts personnels dans la défense des droits de
l’homme, qu’on ne peut pas diviser en plusieurs niveaux, mais qui sont des
droits sans différence pour chaque être.
Paul Cullen est également Président de l’Association « Des médecins pour la vie » et membre de l’Association fédérale du Droit à la Vie. Dans de nombreuses prises de position relatives aux questions d’éthique biomédicale, il a défendu le droit à la vie dès son début jusqu’à sa fin naturelle. Enraciné dans la foi catholique, il a toujours cherché le dialogue avec les scientifiques et à faire valoir le point de vue chrétien dans la vision de l’homme. Avec cela, il suit un proverbe irlandais selon lequel personne n’a encore été étouffé par la Vérité. Ceci l’a aussi amené à mettre en garde devant l’idéologie du transhumanisme, qui n’est autre qu’un détournement de la vision de l’homme crée par et à l’image de Dieu. Par opposition, le transhumanisme propage une vision de l’homme créateur de lui-même. Les moyens mis en route sont - en dehors de la digitalisation croissante et l’intelligence artificielle - l’usage de dates personnelles, qui sont insoucieusement mises à disposition publique. Parlant de ses faits, il constate souvent qu’il ne suffit pas de prendre note de la Vérité : il faut aussi la Volonté de la connaître et de la mettre en œuvre. Avec regret, Paul Cullen observe que les cours donnés à l’université sont de plus en plus marqués de réflexions idéologiques. C’est pourquoi les écoles, dès la maternelle sont d’une importance primordiale pour sensibiliser l´intelligence des jeunes et leur recherche de la Vérité. De ce fait, la vocation et le rôle des enseignants pour immuniser les enfants et les jeunes contre ces courants idéologiques mérite tout soutien et appréciation.
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