venerdì 1 marzo 2024

LA LANGUE MATERNELLE


 JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LANGUE MATERNELLE

 

UMEC/WUCT 

POUR LA LANGUE MATERNELLE

 

par Albert Kabuge*

 

Notre organisation UMEC-WUCT a participé le 21 février 2024 à la Journée Internationale de la Langue Maternelle. C’était une occasion de découvrir comment   l’UNESCO s’intéresse à la première langue qu’une personne apprend dans son milieu familial avec ses parents. Avec l’évolution actuelle de la technologie est-il important dans l’aujourd’hui organiser des rencontres sur la langue maternelle ? Pour certains esprits parler en langue maternelle c’est un signe de recul, de manque d’évolution.

Cette journée a répondu aux attentes des participants en précisant les raisons, les motifs des langues maternelles dans notre vie.

Les conférences et échanges ont été ténus en clarifiant cette préoccupation « Pourquoi l’éducation multilingue ? L’éducation multilingue, qu’est-ce que c’est ? »

Après tous les débats nous avons retenu l’importance de la langue maternelle, qui est la première langue que l’enfant apprend en famille, et nous sommes appelés à la développer et à l’encourager, elle permet la compréhension, la cohésion.

Les intervenants ont précisé que l’Education Multilingue est l’utilisation d’au moins trois langues dans l’Education : « La langue maternelle, la langue régionale ou nationale et la langue internationale. »

 Quelques aspects particuliers dans cette éducation :

-        Une éducation multilingue de qualité contribue à la construction d’avenirs durables du fait qu’elle facilite la participation et l’inclusion dans la société ; elle donne accès à de nouvelles connaissances et expressions culturelles ; elle forge la citoyenneté mondiale et des sociétés inclusives.

-        L’Education dans la langue maternelle contribue à l’éducation de qualité car elle facilite l’apprentissage, améliore les capacités d’apprendre d’autres langues

Nous tenons à remercier tous les intervenants à cette grande Journée qui nous invite à regarder nos langues maternelles dans le sens positif, ce sont elles qui nous font introduire dans la société et elles font le pont pour les langues nationales ou internationales. Notre gratitude s’adresse aux personnes suivantes : « Madame Stefania Giannini, Sous-directrice générale pour l’UNESCO qui a introduit  en précisant l’importance de la tenue de cette journée et elle encourage tous les participants. »

Cette célébration du 21 février qui a été enrichie avec la présentation de deux thèmes modérés par Monsieur Carlos Vargas, chef de la Section pour le développement et par madame Rokhaya Diawara, spécialiste de programme UNESCO et ces présentations étaient suivies de panels :

 1.      L’éducation multilingue fondée sur la langue maternelle est une composante-clé d’un apprentissage de qualité.

2.      L’éducation est un pilier de l’apprentissage intergénérationnel.

Cette journée nous a permis d’écouter  plusieurs panelistes venant de divers horizons, nous nous permettons de citer quelques-uns en partageant en bref leur pensée qui a marqué notre esprit  sur l’éducation multilinguiste :

-        Madame Isabelle Cros, nous interpelle sur l’Ecriture créative en contexte plurilingue et numérique. »  Elle a fondé le Concours Inalco de la nouvelle plurilingue.

-        Madame Nono Andriamiseza : Sa présentation a exprimé son plaidoyer pour l’intégration de l’éducation multilingue fondée sur la ou les langues maternelles dans les politiques et pratiques éducatives inclusives.

-        Monsieur Stephen Bestbier, il développe en Afrique du Sud le projet Snapplify. Dans son discours il a présenté son travail de la mise en œuvre de la Bibliothèque électronique grande échelle dans le monde entier. Il a interpelé l’assemblée sur l’autonomisation des jeunes esprits en mettant un accent particulier sur l’accès à la langue maternelle. Pour ce faire, il faudra que tous les enfants et les jeunes disposent des outils pour accéder au monde du savoir grâce à la lecture.

Etant participant à cette journée de la langue maternelle, un RETOUR de qualité a été ressenti dans les interventions des participants en faisant appel aux spécialistes du jour en ces termes : « Tous ont apprécié ces initiatives riches qui interpellent toute personne, ainsi madame Nono a lancé un cri de collaboration avec toutes les personnes, les ONGs qui peuvent contribuer, participer à encourager les langues maternelles à ne pas hésiter de souscrire. En outre il a été demandé de penser comment les ONGs qui ont des membres dans des milieux lointains, ruraux et qui manquent tous les outils technologiques, quelles sont les pratiques à mettre en place pour arriver à éduquer par la langue maternelle et qui conduira après aux deux autres langues. »

Une journée profonde et qui appelle les éducateurs dans ce domaine des langues maternelles à s’engager en première position à apprendre la langue du milieu pour ainsi transmettre les connaissances aux enfants, aux jeunes et aux adultes.

Le chemin multinguiste est encore long, il suffit de se mettre ensemble pour penser à réaliser un projet et encourager les créativités à l’exemple de monsieur Mohammed Ayman qui éducateur et fondateur de « 10 Minute School », avec cette école il plus de 15 millions d’abonnés sociaux, il enseigne les mathématiques, l’anglais et le développement des compétences.

L’Union Mondiale des Enseignants Catholique encourage ses initiatives dans ce domaine des langues maternelles et félicite tous les organisateurs de ces conférences. Et elle sera disponible à collaborer à cette grande mission éducative par les langues qui nous permettent de communiquer et de construire un monde de paix et de fraternité dans la langue comprise par le peuple local. Courage à tous dans ce vaste terrain qui nous appelle à revisiter nos langues.

 

*Représentant UMEC-WUCT auprès de l’UNESCO à Paris



 

                                

 


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