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Politics and the Pursuit of
the Common Good
Our class discussion on September 20, 2025 explored the current
issues related to politics and governance. We reflected on the principles that
should guide leadership and policy. Conversely, we also discussed the realities
that often complicate these principles. In this paper, I would like to
integrate insights from our recent discussions, Giovanni Perrone’s reflections
on education and leadership, and our shared observations on the current
political landscape especially in the Philippines.
For me, leadership should not be measured by speeches or
promises, but by tangible results that benefit the people. Recent political
issues in the Philippines forced us to ask: do actions really align with our
national values and goals? This kind of alignment could narrow the painful gap
between promises and results.
When we turned to political systems, our discussion on
decentralization offered valuable insights. The examples of BARMM and CAR in
the Philippines show that even with devolved powers, governance is still a
constant balancing act with the national government. Both regions highlight the
lesson that a nation should hold on to a shared identity while still allowing
its regions to govern in ways that reflect their unique needs. Aside from local
connections, the presence of international observers in Philippine politics
shows how connected it is to global relationships and shared democratic values.
Moreover, our conversation on the “eminent disaster” bill is
important. Giving the president the power to declare such a state is necessary
in times of crisis, but it also carries risks of abuse. If misused to suppress
dissent, it could undermine democracy itself. This raised an ethical question
that connects back to St. Thomas’ idea of prudence that is the virtue of
thinking carefully before acting, and ensuring decisions are rooted in truth
and justice. For politics to truly serve the people, it must be anchored in
this virtue.
In the end, our discussions left me with three strong
convictions. First, leadership is not about holding power but about using it
wisely with prudence and a clear focus on the common good. Second, governance
must be honest, evidence-based, and grounded in data. Lastly, true leaders rise
above personal or cultural loyalties to serve the broader community. The
pursuit of the national common good is a lifelong journey.
Giovanni Perrone’s reflections on education and leadership as
keys to good governance deeply resonate with these reflections. His emphasis on
leadership as a service rooted in values, foresight, and responsibility aligns
with the ethical standards a leader should carry. As a PhD student in
Development Studies, I am reminded that education is not just the transmission
of knowledge but a transformative journey. Perrone’s call to rediscover joy and
the virtue of hope challenges me to approach governance as a technical and
moral endeavor. Whether crafting policy or building theory, our task is to
serve the common good with compassion and a deep sense of purpose.
Politique et recherche du bien commun
Notre discussion en classe du 20 septembre 2025 a exploré les enjeux actuels liés à la politique et à la gouvernance. Nous avons réfléchi aux principes qui devraient guider le leadership et les politiques. Inversement, nous avons également abordé les réalités qui complexifient souvent ces principes. Dans cet article, je souhaite intégrer les enseignements tirés de nos discussions récentes, les réflexions de Giovanni Perrone sur l'éducation et le leadership, ainsi que nos observations partagées sur le paysage politique actuel, notamment aux Philippines.
Pour moi, le leadership ne doit pas se mesurer à des discours ou des promesses, mais à des résultats tangibles qui profitent à la population. Les récents enjeux politiques aux Philippines nous ont amenés à nous demander : les actions sont-elles réellement en phase avec nos valeurs et nos objectifs nationaux ? Un tel alignement pourrait réduire l'écart douloureux entre promesses et résultats.
En ce qui concerne les systèmes politiques, notre discussion sur la décentralisation a apporté des éclairages précieux. Les exemples de la BARMM et de la CAR aux Philippines montrent que, même avec des pouvoirs décentralisés, la gouvernance reste un exercice d'équilibre permanent avec le gouvernement national. Les deux régions illustrent la leçon selon laquelle une nation doit préserver une identité commune tout en permettant à ses régions de gouverner selon des modalités qui reflètent leurs besoins spécifiques. Au-delà des liens locaux, la présence d'observateurs internationaux dans la politique philippine témoigne de son ancrage dans les relations internationales et les valeurs démocratiques communes.
Par ailleurs, notre discussion sur le projet de loi sur les « catastrophes imminentes » est importante. Donner au président le pouvoir de proclamer un tel État est nécessaire en temps de crise, mais comporte également des risques d'abus. Utilisé à mauvais escient pour réprimer la dissidence, il pourrait saper la démocratie elle-même. Cela a soulevé une question éthique qui renvoie à la notion de prudence de Saint Thomas, à savoir la vertu de réfléchir attentivement avant d'agir et de s'assurer que les décisions sont fondées sur la vérité et la justice. Pour que la politique serve véritablement le peuple, elle doit être ancrée dans cette vertu.
En fin de compte, nos discussions m'ont permis de dégager trois convictions fortes. Premièrement, le leadership ne consiste pas à détenir le pouvoir, mais à l'utiliser à bon escient, avec prudence et en se concentrant clairement sur le bien commun. Deuxièmement, la gouvernance doit être honnête, fondée sur des preuves et des données. Enfin, les véritables leaders transcendent les loyautés personnelles ou culturelles pour servir la communauté au sens large. La quête du bien commun national est un cheminement de toute une vie.
Les réflexions de Giovanni Perrone sur l'éducation et le leadership, clés d'une bonne gouvernance, résonnent profondément avec ces réflexions. Son insistance sur le leadership comme un service ancré dans les valeurs, la prévoyance et la responsabilité s'inscrit dans le droit fil des normes éthiques que tout leader devrait porter. En tant que doctorant en études du développement, je me rappelle que l'éducation n'est pas seulement la transmission de connaissances, mais un cheminement transformateur. L'appel de Perrone à redécouvrir la joie et la vertu de l'espoir m'incite à aborder la gouvernance comme une démarche technique et morale. Qu'il s'agisse d'élaborer des politiques ou de construire des théories, notre tâche est de servir le bien commun avec compassion et un profond sens du devoir.
Document d'apprentissage n° 6
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