Message
pour le temps pascal
Jeunes et adultes, formateurs et étudiants,
appelés à être témoins du Christ ressuscité.
Nous connaissons la belle tradition venue
d’Orient où les Chrétiens se saluent le jour de Pâques en échangeant cette
profession de foi : « Le Christ est ressuscité », « Le
Seigneur est vraiment ressuscité ».
C’est un cri d’espérance pour notre monde en prise avec les souffrances
des conflits et avec la peur pour l’avenir de la planète. Par sa
résurrection, le Christ n’a pas quitté notre monde, mais il peut désormais se
manifester concrètement à lui comme le Vivant présent à chacune de nos
existences. Avec le Christ ressuscité, un commencement est toujours possible,
même pour celui qui semble avoir pris un chemin d’impasse ou qui fait l’expérience
de chutes. Avec le Christ, notre vie peut s’ouvrir à l’expérience
pascale, peut devenir une succession de commencements. Sa fidélité, il nous
l’offre chaque jour, à chaque instant.
Croire au commencement
toujours possible et s’y engager, c’est là une attitude éducative fondamentale pour
tout enseignant et formateur.
Dans l’Exhortation
Christus vivit du 25 mars dernier, le Pape François rappelle aux jeunes
comme aux adultes que « la pastorale des jeunes doit toujours inclure des
temps qui aident à renouveler et à approfondir l’expérience personnelle de
l’amour de Dieu et de Jésus-Christ vivant » (n.214). Cela est valable pour
toute pastorale et donc pour tout programme éducatif.
Dans la conclusion
de l’Exhortation, le Pape en souligne l’urgence et invite les jeunes à presser le
pas pour être les témoins de la Bonne Nouvelle résumée par le titre : « Il
vit, le Christ, notre espérance » (n. 1).
Le temps pascal
veut nous faire entrer dans la course de Marie-Madeleine et des apôtres Pierre
et Jean vers le tombeau vide et de là vers le vaste monde pour y proclamer le
Christ ressuscité, unique espérance des hommes. Réjouissons-nous si les jeunes
à l’image de saint Jean courent plus vite que nous.
Avec les mots du
Pape en conclusion de son Exhortation, nous pouvons leur demander :
« Et quand vous arriverez là où nous ne sommes pas encore arrivés, ayez la
patience de nous attendre » (n. 299).
Le Seigneur est
vraiment ressuscité, il est notre espérance.
X Vincent Dollmann
Archevêque
de Cambrai – Assistent Ecclesiastique UMEC-WUCT
Avril
2019
Nessun commento:
Posta un commento