giovedì 13 agosto 2020

15 august: MON AME EXALTE - MY SOUL MAGNIFIES - ENGRADECE MI ALMA

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Dans l’Evangile de la solennité de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, la Vierge Sainte prie en disant: «Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur» (Lc 1, 46-47). Considérons les verbes de cette prière: exalte et exulte. Deux verbes: «exalte» et «exulte». On exulte quand il se passe quelque chose de si beau qu’il ne suffit pas de se réjouir intérieurement, dans l’âme, mais l’on veut exprimer son bonheur avec tout son corps: alors on exulte. Marie exulte en raison de Dieu. Qui sait si à nous aussi il est arrivé d’exulter pour le Seigneur: nous exultons pour un résultat obtenu, pour une belle nouvelle, mais aujourd’hui Marie nous apprend à exulter en Dieu. Pourquoi? Parce que lui — Dieu — fait «des merveilles» (cf. v. 49).

Les merveilles sont rappelées par l’autre verbe: exalter. «Mon âme exalte». Exalter. En effet, exalter signifie magnifier une réalité pour sa grandeur, pour sa beauté... Marie exalte la grandeur du Seigneur, elle le loue en disant qu’il est véritablement grand. Dans la vie, il est important de chercher de grandes choses, sinon on se perd derrière beaucoup de petites choses. Marie nous montre que, si nous voulons que notre vie soit heureuse, il faut mettre Dieu à la première place, parce que Lui seul est grand. Combien de fois, en revanche, nous vivons en suivant des choses de peu d’importance: préjugés, rancœurs, rivalités, envies, illusions, biens matériels superflus… Que de mesquinités dans la vie! Nous le savons. Aujourd’hui, Marie invite à lever les yeux vers les «merveilles» que le Seigneur a accomplies en elle. En nous aussi, en chacun de nous, le Seigneur fait des merveilles. Il faut les reconnaître et exulter, exalter Dieu pour ces grandes choses.

Ce sont les «merveilles» que nous fêtons aujourd’hui. Marie est montée au ciel: petite et humble, elle reçoit la première la plus haute gloire. Elle, qui est une créature humaine, l’une de nous, atteint l’éternité dans son âme et dans son corps. Et elle nous y attend, comme une mère attend que ses enfants rentrent à la maison. En effet, le peuple de Dieu l’invoque comme «porte du ciel». Nous sommes en chemin, pèlerins vers notre maison d’en-haut. Aujourd’hui, nous regardons Marie et nous voyons le but. Nous voyons qu’une créature a été élevée dans la gloire de Jésus Christ ressuscité, et cette créature ne pouvait être qu’elle, la Mère du Rédempteur. Nous voyons qu’au paradis, avec le Christ, le nouvel Adam, il y a aussi elle, Marie, la nouvelle Eve et cela nous apporte du réconfort et de l’espérance dans notre pèlerinage ici-bas.

La fête de l’Assomption de Marie est un rappel pour nous tous, en particulier pour ceux qui sont affligés par des doutes et des tristesses et qui vivent en regardant par terre, qui ne réussissent pas à lever les yeux. Regardons vers le haut, le ciel est ouvert; il n’inspire pas la crainte, il n’est plus distant parce que, sur le seuil du ciel, il y a une mère qui nous attend et qui est notre mère. Elle nous aime, elle nous sourit et nous secourt avec sollicitude. Comme toutes les mères, elle veut le meilleur pour ses enfants et elle nous dit: «Vous êtes précieux aux yeux de Dieu; vous n’êtes pas faits pour les petites satisfactions du monde mais pour les grandes joies du ciel». Oui, parce que Dieu est joie, il n’est pas ennui. Dieu est joie. Laissons la Vierge Marie nous prendre par la main. Chaque fois que nous prenons en main le chapelet et que nous la prions, nous faisons un pas en avant vers le grand but de la vie.

Laissons-nous attirer par la vraie beauté, ne nous laissons pas engloutir par les mesquineries de la vie, mais choisissons la grandeur du ciel. Que la Vierge Sainte, Porte du ciel, nous aide à regarder chaque jour avec confiance et joie, où est notre vraie maison, où se trouve celle qui nous attend comme une mère.

 In the  Solemnity of the Assumption of Mary Most Holy, the Holy Virgin prays with these words: “My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Saviour” (Lk 1:46-47). Let us look at the two verbs in this prayer: magnifies and rejoices. Two verbs: “magnifies” and “rejoices”. We rejoice when something so wonderful happens that it is not enough to rejoice within, in our soul, but rather we wish to express our happiness with our whole body: thus we rejoice. Mary rejoices because of God. Who knows whether we too have ever rejoiced for the Lord? We rejoice over a successful result and over good news, but today Mary teaches us to rejoice in God. Why? Because he — God — does “great things” (v. 49).

The other verb: to magnify refers to great things. “My soul magnifies”. To magnify. Indeed magnifying means to extol a reality for its greatness, for its beauty ... Mary exalts the Lord’s greatness; she praises him saying that he is truly great. It is important to seek great things in life; otherwise one becomes bemused by many trivialities. Mary shows us that in order to live a happy life, we should put God in first place because he alone is great. How many times instead, we are distracted by things of little value: prejudice, resentment, rivalry, envy, illusions, superfluous material goods.... How much pettiness there is in life! We know this. Today Mary invites us to raise our gaze to the “great things” that the Lord carried out in her. The Lord does many great things in us too, in each of us. We must recognize them and rejoice, magnify God for these great things.

Today we are celebrating the “great things”. Mary is assumed into heaven: small and humble, she is the first to receive the highest glory. She, a human creature, one of us, attains eternity in soul and body. And there she awaits us as a mother waits for her children to come home. Indeed the People of God invoke her as the Gate of Heaven. We are on a journey, pilgrims towards the home that is up there. Today we look to Mary and we see the finish line. We see that a creature was assumed into the Glory of the Risen Jesus Christ, and that creature could not have been but her, the Mother of the Saviour. We see that Mary, the new Eve, is in heaven, together with Christ, the New Adam; she is also there, and this gives us comfort and hope on our pilgrimage here below.

The feast of the Assumption of Mary is a call to each of us, especially those who are afflicted by doubt and sadness, and live with their gaze turned down, unable to raise their glance. Let us look up. Heaven is open. It does not inculcate fear. It is no longer distant because on the threshold of Heaven, a mother, our mother, is awaiting us. She loves us, she smiles at us and she thoughtfully assists us. Like every mother she wants the best for her children and she says to us: “You are precious in God’s eyes; you were not made for the small satisfactions of the world, but rather for the great joy of heaven”. Yes because God is joy, not boredom. God is joy. Let us allow Our Lady to take us by the hand. Each time that we hold the Rosary in our hands and pray to her, we are taking a step forward, towards the great destination of life.

Let us allow ourselves to be attracted by true beauty. Let us not be befuddled by the trivialities of life, but rather let us choose the greatness of Heaven. May the Holy Virgin, Gate of Heaven, help us daily to trustfully and joyfully look to where our true home is, where she is awaiting us like a mother.

 En el Evangelio de hoy, solemnidad de la Asunción de María Santísima, la Virgen Santa reza diciendo: «Engrandece mi alma al Señor y mi espíritu se alegra en Dios, mi Salvador» (Lc 1,46-47). Veamos los verbos de esta oración: engrandece y alegra (en latín exsultavit, exulta, n. de la r.) Dos verbos: “engrandece” y “exulta”. Exultamos cuando sucede algo tan hermoso que no basta con regocijarse dentro, en el alma, sino que queremos expresar la felicidad con todo el cuerpo: entonces exultamos. María exulta por Dios. Quién sabe si también nosotros nos ha pasado que exultásemos por el Señor: exultamos por un resultado obtenido, por una noticia buena, pero hoy María nos enseña a exultar en Dios. ¿Por qué? Porque Él ―Dios― hace «grandes cosas» (cf. v. 49).

Las grandes cosas las recuerda el otro verbo: engrandecer. “Engrandece mi alma”. Engrandecer. En efecto, engrandecer significa exaltar una realidad por su grandeza, por su belleza... María exalta la grandeza del Señor, lo alaba diciendo que es verdaderamente grande. En la vida es importante buscar cosas grandes, de lo contrario uno se pierde detrás de tantas cosas pequeñas. María nos demuestra que si queremos que nuestra vida sea feliz, Dios debe ocupar el primer lugar, porque sólo Él es grande. Cuántas veces, en cambio, vivimos persiguiendo cosas de poca importancia: prejuicios, rencores, rivalidades, envidias, ilusiones, bienes materiales superfluos... ¡Cuántas pequeñeces en la vida! Lo sabemos. Hoy María nos invita a levantar la mirada a las «grandes cosas» que el Señor ha cumplido en ella. También en nosotros, en cada uno de nosotros, el Señor hace tantas cosas grandes. Debemos reconocerlas y exultar, engrandecer a Dios, por estas grandes cosas.

Son las «grandes cosas» que celebramos hoy. María es asunta al cielo: pequeña y humilde, es la primera en recibir la gloria más alta. Ella, que es una criatura humana, una de nosotros, llega a la eternidad en cuerpo y alma. Y allí nos espera, como una madre espera que sus hijos vuelvan a casa. En efecto, el pueblo de Dios la invoca como "puerta del cielo". Nosotros estamos en camino, peregrinos a la casa de allá arriba. Hoy miramos a María y vemos la meta. Vemos que una criatura ha sido asunta a la gloria de Jesucristo resucitado, y esa criatura sólo podía ser ella, la Madre del Redentor. Vemos que en el paraíso, junto con Cristo, el nuevo Adán, está también ella, María, la nueva Eva, y esto nos da consuelo y esperanza en nuestra peregrinación aquí abajo.

La fiesta de la Asunción de María es una llamada para todos nosotros, especialmente para los que están afligidos por las dudas y la tristeza, y miran hacia abajo, no pueden levantar la mirada. Miremos hacia arriba, el cielo está abierto; no infunde miedo, ya no está distante, porque en el umbral del cielo hay una madre que nos espera y es nuestra madre. Nos ama, nos sonríe y nos socorre con delicadeza. Como toda madre, quiere lo mejor para sus hijos y nos dice: “Sois preciosos a los ojos de Dios; no estáis hechos para las pequeñas satisfacciones del mundo, sino para las grandes alegrías del cielo”. Sí, porque Dios es alegría, no aburrimiento. Dios es alegría. Dejémonos llevar por la mano de la Virgen. Cada vez que tomamos el Rosario en nuestras manos y le rezamos, damos un paso adelante hacia la gran meta de la vida.

Dejémonos atraer por la verdadera belleza, y no absorber por las pequeñeces de la vida, escojamos, en cambio, la grandeza del cielo. ¡Qué la Santísima Virgen, Puerta al Cielo, nos ayude a mirar con confianza y alegría cada día al lugar donde está nuestro verdadero hogar, donde está Ella, que como madre nos espera!

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