domenica 27 luglio 2025

BATISSEURS DE PAIX

 


UNION PANAFRICAINE DE BATISSEURS DE PAIX

Panafrican Union

 of Peace Builders

S/C CIPCRE, B.P. 1256 Bafoussam, Cameroun Tél. : + 237 694 03 30 42


FACE A LA RÉCURRENCE 

DE LA VIOLENCE, 

L’UPABP PROPOSE UNE VOIE DE LA PAIX

Lettre de l’Union Panafricaine de Bâtisseurs de Paix (UPABP) sur les guerres en cours dans le  monde en général et en Afrique en particulier.

C’est un truisme d’affirmer qu’aujourd’hui notre monde croule sous le poids des conflits, des guerres ouvertes ou larvées. Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest de la planète, le bruit des bottes, les  déflagrations des tirs de canons, le tonnerre des avions de combat, le vrombissement de véhicules  militaires et les sifflements de missiles, la destruction de la vie humaine, la défiguration de l’architecture  urbaine et le saccage des écosystèmes, expriment à souhait la violence qui s’est emparée des êtres  humains. Cette dérive destructrice a pour causes principales l’envie, la cupidité, la convoitise, la volonté  de puissance de nations, voire de groupes ethniques sur d’autres, etc. 

Comment comprendre cette violence  devenue endémique ? Comment préparer la paix pour se protéger de la guerre ? L’Union Panafricaine de  Bâtisseurs de Paix (UPABP) insiste pour un changement de paradigme.

1 - Un monde qui a perdu la raison

L’humanité se comporte comme si elle avait perdu la raison. On n’entend que des appels à la  guerre partout. Les nations les plus puissantes sont devenues les plus belliqueuses : les Etats-Unis, la  Russie, la Chine, l’Union Européenne, Israël, Inde, Pakistan, etc. Et au lieu de négocier la paix, ce qui  serait plus sage, les autres nations recherchent aussi, fabriquent ou achètent des armes sophistiquées, y  compris nucléaires, soi-disant pour se protéger. On prépare la guerre pour se protéger de la guerre, comme  si on avait oublié qu’on récolte précisément ce qu’on a semé !

Résultat ? Le monde est à feu et à sang. L’Afrique est très impliquée là-dedans : d’après WBW,  25 sur les 45 pays où est présente une guerre qui fait au moins 1 000 morts par an se trouvent en Afrique1.  L’Est de la RDC tient une bonne place dans ce palmarès macabre : ce pays martyr saigne depuis plus de  trente ans et la guerre n’y a pas cessé malgré un accord de paix récemment signé à Washington entre le  Rwanda et la RDC. On peut en effet négocier et même signer des accords dont on sait pertinemment qu’ils  ne seront jamais mis en pratique car ils servent un tout autre objectif : temporiser pour pouvoir s’armer  ou se réarmer.

Les journalistes et les réseaux sociaux rapportent les faits de guerre comme des commentateurs  de match de football, félicitant les services de renseignement israéliens, ukrainiens ou rwandais, pour leur  « excellent travail » en Sibérie, en Iran ou en RDC, épiloguant sur les incursions touarègues au Mali et au  Niger et les conflits interethniques dans de nombreux pays en Afrique. 

Entretemps les morts se comptent par centaines de milliers et même par millions en RDC. Les  familles sont brisées et séparées. L’économie des pays en guerre se délite, suivie par des troubles sociaux. Des lanceurs d’alerte et d’autres bonnes volontés appellent à retrouver un peu plus de raison à travers  d’innombrables lettres adressées aux responsables par des institutions des Nations unies et des Eglises.  L’UPABP se joint à ces cris d’alarme pour proposer une démarche spécifique.

2 - Recadrage : profiter des catastrophes pour épanouir la vie

La guerre et les fléaux qui l’accompagnent2sont tellement récurrents que si l’on veut arrêter cette  récurrence, il faut d’abord lui donner un sens. Pourquoi ces catastrophes à répétition ? A quoi servent les  catastrophes dans nos vies ? Nous choisissons de penser qu’elles servent d’épreuves pour nous aider à  faire l’expérience d’une vie à l’épreuve de la mort, c’est-à-dire l’expérience, au cœur du relatif, de la 

1 https://worldbeyondwar.org/militarism-mapped/.

2 Voir notre Lettre à l’humanité sur la construction de la paix face aux fléaux majeurs de notre temps, mai 2022.

Vie comme elle est censée être : absolue, sans contraire et éternelle. Pour intégrer cette vérité qu’il n’y a  que la vie, que même la mort n’est qu’un révélateur de la vie (« révéler », c’est dévoiler, enlever le  voile), il faut passer par le feu, c’est-à-dire traverser les catastrophes et « passer outre, vivant ».

La vérité, c’est que pareille conscience de la vie ne s’éveille que lentement, de catastrophes  surmontées en catastrophes surmontées. Notre culture et notre éducation, quel que soit par ailleurs le  terroir où nous sommes venus au monde, ne nous prédisposent guère à entreprendre la vie déjà conscients de cette vérité. Le commun de ceux qu’on appelle à tort « mortels » (c’est seulement en passant outre la  mort qu’on se rend compte que justement, personne n’est mortel !) sait rarement au départ que « passer  outre, vivant » est une règle du jeu de la vie. Voilà pourquoi souvent « on y reste », à mijoter dans son jus  au cœur et au creux des catastrophes, au lieu d’en profiter pour épanouir la vie.

Mais comment « profiter des catastrophes pour épanouir la vie » ? En utilisant la loi des  contraires3: quand il fait froid, vous augmentez la chaleur ; quand il fait chaud, vous augmentez la  fraicheur, etc. Alors quand il fait guerre à l’extérieur, vous augmentez la paix à l’intérieur. La guerre  apporte avec elle les niveaux de conscience inférieurs, destructeurs de la société : la honte, la culpabilité,  l’apathie, le chagrin, la peur, la colère, l’avidité, l’orgueil. La loi des contraires nous invite à leur opposer  les niveaux de conscience supérieurs, bâtisseurs d’une société en équilibre : le courage, la neutralité, la  bonne volonté, l’acceptation, la raison, l’amour, la joie, la paix et l’illumination.4

Tant que nous ne comprenons pas cette loi des contraires qui transforme ce que nous appelons « le  mal » en « provocation » (appel en avant) du bien, nous n’arrêterons jamais la récurrence de la violence  dans notre monde. Nous continuerons à la condamner des lèvres tout en l’exerçant à notre tour de toutes  les façons : en pensée, en émotions, en paroles, par action et par omission de venir en aide à personnes en  danger à Gaza, en RDC et ailleurs. 

3 - Préparer la paix pour se protéger de la guerre

Face à la récurrence de la violence dans le monde, l’UPABP enseigne comment préparer la paix  pour se protéger de la guerre. Elle ne s’indigne pas, ne condamne rien ni personne – sachant pertinemment  que chacun, compte tenu de son modèle de réalité, croit être dans son bon droit ! Elle ne s’adresse pas  qu’à quelques-uns, va-t’en-guerre invétérés ou bâtisseurs de paix patentés. Elle s’adresse à tous ceux qui  ont des oreilles pour entendre, pour rappeler à l’humain sa qualité de créateur. Elle désire montrer le  chemin qui va du triangle dramatique « victime - bourreau - faux sauveur », triangle récurrent, au triangle  dynamique « créateur - challengeur – coach », la dynamique de la souveraineté5de chacun d’entre nous.  Car c’est en cultivant sa souveraineté qu’on met, d’abord pour soi-même, un terme à la récurrence de la  violence : on cesse alors de la subir et de l’exercer en retour, même en pleine guerre, par la magie du  recadrage. Quand la souveraineté de chacun est enfin reconnue et cultivée consciemment, cela contribue  à l’arrêt de la récurrence de la violence dans la société.

Il s’agit d’une démarche exigeante, que les bâtisseurs de paix qui y sont formés sont censés mettre  à la portée de la population. Elle n’interfère pas avec les autres démarches qui essaient d’arrêter le carnage.  Elle leur fournit le soubassement qui leur manque et leur apporte la clef de la mise hors-jeu de la violence  dans la gestion de nos conflits. Nous présentons ici quatre outils qui sont enseignés à l’Université de Paix  en Afrique, le Campus dont les Lauréat.e.s sont les membres de l’UPABP : la Bonne Puissance la  créativité consciente, les ingrédients de la posture juste et les fondamentaux de l’éthique des liens.

(1) La Bonne Puissance

La Bonne Puissance est la maturité de l’humanité dans l’être humain. Elle coïncide avec l’éveil  de sa divinité intérieure. Ce n’est pas une question de religion, mais de spiritualité qui est une fonction  naturelle de l’être humain, fonction que les manipulateurs de l’humanité essaient de supprimer depuis le 

3 Neale Donald Walsch la définit ainsi dans ses Conversations avec Dieu : « Faute de ce que tu n’es pas, ce que tu es  n’est pas ».

4 Voir l’échelle des niveaux de conscience dans David R. HAWKINS, Cartographie de la conscience, une échelle de  conscience éprouvée pour la réalisation de votre plein potentiel, édition Ariane, 2022, pp.55-71.  5 Lire David EMERALD, Le pouvoir de TED (The Empowerment Dynamic – La dynamique de la souveraineté), 2016.

commencement. Car ils savent qu’un être humain conscient de sa transcendance devient indomptable,  raison pour laquelle ils tentent de toutes leurs forces de gommer cette transcendance en imposant  matérialisme et transhumanisme. 

La conscience de la transcendance anime la Stabilité qu’on obtient en se souvenant de sa véritable  identité de SOUL (Single Outflow of the Universal Life - âme - Emanation Singulière de la Vie  Universelle - Energie Vitale) et qui apporte assurance en éradiquant la peur de mourir; l’Energie qu’on  récolte grâce à la pratique de l’art de vivre en ses sept domaines (respiration, alimentation, détente,  autoguérison, relation, pensée, réalisation de soi) apporte joie et force de vivre, et protège contre la  résignation ; l’Union qu’active la reconnaissance du fait que « nous sommes tous UN à la racine de notre  être - l’Energie Vitale, quelle que soit par ailleurs notre moralité », apporte accueil inconditionnel d’autrui.  Elle nous projette directement au-delà de l’ego en désactivant l’exclusion automatique de l’autre que l’ego  a la fâcheuse tendance à considérer d’abord comme un concurrent, voire un ennemi.

(2) La créativité consciente

Le travail en profondeur sur nous-mêmes passe également par la prise de conscience de la  créativité que sont nos croyances, première force qui attire les expériences que nous traversons. Prenons  toujours le temps d’ausculter nos croyances et de nous débarrasser de celles qui sont fausses, surtout celles  qui essaient de nous enfermer dans le matérialisme ou, à l’autre bout, de nous pousser à l’évasion hors du  monde tel qu’il va. Nous sommes en effet là pour bâtir le paradis sur terre en y manifestant la Gloire du  Dieu dont nous sommes chacun une individualisation unique.

Nos pensées sont la deuxième force qui concocte les expériences que nous traversons. Alors  surveillons notre mental pour le vider des pensées mortifères qui ne viennent pas de nous mais de notre  socio-culture. Apprenons à nous servir de notre propre entendement au lieu de suivre comme des  moutons de Panurge les injonctions et mandements d’« autorités » extérieures.

Nos émotions sont la troisième force qui donne vie aux expériences que nous traversons. Car les  émotions sont magnétiques et attirent ce qui leur ressemble, c’est-à-dire ce qui vibre à leur fréquence. Les  niveaux de conscience inférieurs nourrissent des émotions de basse fréquence qui nous attirent des  expériences indésirables ; les niveaux de conscience supérieurs nourrissent des émotions de haute  fréquence qui nous attirent des expériences réjouissantes. Alors développons des émotions de grande  fréquence là où des émotions de basse fréquence tendent à nous enfermer dans des pièges mortifères.

Nos paroles sont la quatrième force qui donne forme aux expériences que nous traversons. Alors,  comme on dit, tournons sept fois notre langue dans notre bouche avant de proférer ce que nous disons  ou écrivons sur les réseaux sociaux. Qu’il ne sorte de notre bouche comme de notre plume que des  bénédictions. Car chaque malédiction que nous proférons retombera également sur nous !

Nos actions sont la cinquième force qui crée les expériences que nous traversons. Alors cessons  d’agir machinalement et soyons présents à nos attitudes et comportements.

Enfin, nos réactions sont la dernière force qui met en mouvement les expériences que nous  traversons. Alors apprenons à passer de la réaction à la création. Car quand nous réagissons, nous ne  sommes pas maîtres de la situation, tandis que quand nous agissons, nous sommes aux commandes  car l’initiative vient de vous.

(3) Les ingrédients de la posture juste

C’est la posture juste qui permet d’exercer la Bonne Puissance en temps réel. Adopter la posture  juste c’est :

(3.1) Etre enraciné dans les jambes et dans la Conscience Divine à l’intérieur de soi qui, d’après  Lettre du Christ 1 (www.christsway.co.za), est « croissance, nutrition et nourriture,  guérison, protection et satisfaction des besoins, dans un système de loi et d’ordre ».

(3.2) Etre redressé dans sa colonne vertébrale et dans sa souveraineté individuelle, laquelle  consiste à obéir d’abord à son âme et à dire non à toute autorité extérieure qui voudrait nous  faire sortir de notre nature intrinsèque de « caregiver » - « donneur de soin » afin de nous  amener à quelque œuvre de maltraitance ou de meurtre.

(3.3) Ouvrir son cœur, c’est-à-dire d’abord adopter l’assise juste : comme dit Thierry Janssen,  ancien chirurgien et psychothérapeute belge à qui est emprunté le concept de posture juste6,  « je me pose, je me dépose, je me repose », puis « j’ouvre mon cœur, j’écoute le silence à  l’intérieur et je deviens le silence ».

- Je me pose : « Je prends une pose dans le temps et une posture dans l’espace ». - Je me dépose : « Je focalise mon attention sur les mouvements de ma respiration ». - Je me repose : « Je veille à relâcher toute tension dans la mâchoire et j’expire la bouche 

légèrement entrouverte. Je me laisse traverser par le souffle. Je ne retiens rien ». - J’ouvre mon cœur : « Je profite de chaque inspiration pour augmenter le volume de ma cage  thoracique, comme si un ballon gonflait à l’intérieur de ma poitrine. Ouvrir le cœur  « physiquement » et « énergétiquement » est nettement plus puissant que n’importe quel bon  sentiment ». 

- J’écoute le silence à l’intérieur : « Je profite de l’apaisement du mental pour porter mon  attention sur ce qui est au-delà de son activité ordinaire. Au-delà des sensations, des émotions  et des pensées, j’écoute le silence qui est toujours là, tout au fond, à l’arrière-fond. »

- Je deviens le silence : « Impression de dissolution dans un océan de paix et de lumière. Joie  intense. Larmes à la fois des souffrances traversées et du bonheur révélé. Infinie gratitude.  Béatitude. Paix. Sérénité. Sensation d’unité à l’intérieur et à l’extérieur. Plénitude. Absorption  dans ce qui est. Sentiment d’union à tout ce qui est. Acceptation. Illumination. Eveil. »

(3.4) Être centré, ce que les Japonais appellent cultiver le Hara, “centre vital de l’être humain”.  Ce centre est le cœur de la posture juste qui, note KG Dürckheim, « représente la seule voie  d’accès vers une stature qui exprimerait, à l’encontre de toute division dualiste, l’unité de  l’Être. Parce que, pour y parvenir on doit se libérer de toute emprise exercée par le petit moi  qui produit des crispations localisées, la situation qui se crée est celle d’abandon de l’Ego. »7

(3.5) Être fluide dans la solidarité universelle : cela signifie qu’il n’y a plus de blocage dans la  circulation de l’énergie interne dans le système énergétique. La fluidité énergétique est  l’antidote de la rigidité qui apporte la violence dans les conflits. Grâce à elle, nous passons de  la logique de la guerre à la logique de la danse et transformons nos conflits en « confluents ».  Cela nous permet de profiter de nos conflits pour « devenir ensemble plus puissants » comme  deux cours d’eau qui se rencontrent et dansent ensemble pour s’harmoniser avant de continuer  ensemble leur chemin vers l’océan. Nous coulons tous de et vers l’océan de la Conscience  Universelle ! Imaginons les belligérants en RDC, en Ukraine, en Palestine, en Iran, etc.  dépassant leurs rigidités respectives pour « danser intelligemment leurs conflits », au lieu de  continuer à « se battre comme des demeurés »8et devenant « ensemble plus puissants » grâce  à la reconnaissance et l’assouvissement l’un par l’autre des besoins de chacun.

(4) L’éthique des liens

La paix à laquelle nous aspirons, est recherche d’harmonie à quatre niveaux existentiels : la paix  avec soi-même, avec son semblable, avec son environnement et avec la transcendance. Chaque acte posé  doit s’intégrer dans cette dynamique qui, à la fois, doit nous pousser à :

- Transcender les souffrances que nous subissons et nous repentir des blessures que nous  infligeons aux autres à travers la prise de conscience et la reconnaissance du dommage causé  à autrui, l’engagement à réparer ou à compenser ledit dommage, la maitrise de soi et le  renoncement à la vengeance, au ressentiment, à la rancœur et à la haine ;

- Nous engager dans la réparation des liens sociaux brisés, le rétablissement des victimes dans  leurs droits, leur déculpabilisation, leur réhabilitation dans le groupe ou dans la communauté ; - Restaurer les liens brisés entre l’Homme et son environnement ;

- Entretenir la présence du divin dans nos vies.

6 Thierry JANSSEN, La posture juste. Comment inventer un monde en harmonie avec soi, les autres et la nature, éd.  L’iconoclaste, Paris, 2020, p.57-65.

7 Karlfried Graf DÜRCKHEIM, Hara. Centre vital de l’homme, éd. Le courrier du livre, Paris, 1974, p.214-220. 8Il faut déshonorer la guerre, car il n’y a pas en elle d’intelligence de la vie : que de la stupidité.

Ce travail sur soi dans ses quatre dimensions, nous devrions l’enseigner à nous-mêmes, dans les  communautés ecclésiales, les organisations de la société civile et dans les établissements scolaires avec  pour objectifs de semer les graines de la paix dans les consciences afin que, de proche en proche, elles  germent et fleurissent et par effet d’entrainement, ouvrent des perspectives pour un meilleur vivre  ensemble.

Conclusion

Face à la récurrence de la violence dans le monde, l’UPABP propose une voie de la paix fondée  sur un nouveau paradigme qui repose sur quatre piliers : la Bonne Puissance, la créativité consciente, la  posture juste et l’Ethique des liens. Pour nous, chacun.e est invité à expérimenter cette démarche, en  commençant par rentrer à l’intérieur de soi-même car c’est là que se trouve la porte de sortie de la violence  actuelle. Une telle approche, à la fois pédagogique et thérapeutique, souligne l’importance cruciale des  changements personnels pour provoquer des changements plus larges dans le monde et le transformer.  Elle s’inscrit dans la dynamique de la non-conformité par rapport au monde et de la transformation telle  que mise en exergue dans Romains 12 : 2 : « Ne vous conformez pas au siècle présent ; soyez plutôt  transformés par le renouvellement de l’esprit afin de discerner ce qui est bon, agréable et parfait ».

Dans un siècle de fer et de fureur où la violence dicte sa loi, l’UPABP nous invite à nous éloigner  des pratiques et valeurs mortifères qui règnent autour de nous pour nous transformer par la Bonne  Puissance, la Créativité consciente, la Posture juste et l’Ethique des liens, outils de base que nous avons  patiemment forgés pour contribuer à l’arrêt de la récurrence de la violence dans le monde. Ce travail  commence au-dedans de nous. Il est d’abord individuel. Puis il devient social par sa logique interne. Car  c’est ensemble, dans la concertation et le consensus, que nous allons transmuter nos horreurs en splendeur.

Aussi appelons-nous toutes les bonnes volontés : responsables politiques, administratifs,  traditionnels, de la société civile, confessions religieuses, familles, etc. à examiner de près la présente  proposition pour se l’approprier en vue de sauver nos sociétés de cette violence qui les détruit. De cette  manière, nous induirons des changements significatifs et positifs dans notre conscience et construirons  ensemble une paix juste et durable. 

Fait à Bafoussam, le 16 juillet 2025

 Pour l’UPABP

Le Président du Conseil d’Administration et d’Animation

Rév. Dr. Jean Blaise KENMOGNE, PhD, Fondateur et Directeur Général CIPCRE


martedì 22 luglio 2025

ST. AUGUSTINE TEACHER

 


St. Augustine, 

schoolteacher, 

teacher of faith 

and Christian orator




- by Father Giuseppe Oddone *

 The Election of Leo XIV: An Invitation to Draw Closer to St. Augustine

 Cardinal Robert Francis Prevost, former General of the Augustinian Order from 2001 to 2013, and then missionary bishop in the diocese of Chiclayo in Peru from 2014 to 2023, was elected Pope on May 8, 2025. He was finally recalled to Rome by Pope Francis in January 2023 and appointed Prefect of the Dicastery of Bishops, President of the Pontifical Commission for Latin America, and created Cardinal on September 20, 2023. He took the name Leo XIV. The election of a spiritual son of Saint Augustine as Supreme Pontiff represents an invitation to deepen the profound and meaningful bond he has with this Saint. It is an inner affinity that immediately manifested itself in various ways: first and foremost as a religious man, because his spiritual formation was and continues to be directly inspired by the life, writings, and spirituality of the great Doctor of the Church, who emphasized community life, the search for God, interiority, fraternal love, and service to the Church. Before becoming Pope, as Superior General, Fr. Robert Francis Prevost was moderator and director of the Augustinianum Patristic Institute in Rome. This institute is a leading center of study specializing in patristics, with a particular focus on the works and spirituality of St. Augustine. In the early years of his priesthood, after his academic training, from 1988 to 1999, the current Pope served as a formator of seminarians in Peru, in the diocese of Trujillo, and as a teacher of Canon Law, Patristics, and Morals, modernizing the figure of St. Augustine as a teacher. The episcopal and papal coat of arms of Leo XIV is typically Augustinian: beneath the papal tiara and the two keys, one gold and the other silver, signs of papal power, the heraldic shield is divided transversely into two parts: above, on a blue field, a lily, the traditional symbol of the Virgin Mary; below, on a white field, the red book, which represents both the word of God and the works of Saint Augustine; the book is surmounted by a purple-red heart crowned with flames and pierced by an arrow. This is a clear reference to Sacred Scripture and its allegorical interpretation, which refers to the human heart as the target of God's love: Lam . 3,1: “ Posuisti quasi signum ad sagittam ” (You have placed me as a target for your arrow) and to Confessions IX,2,3: “ Sagittaveras tu cor meum charitate tua ” (You have pierced my heart with your love). The episcopal and papal motto of Pope Leo is also taken from Saint Augustine and alludes to the mystery of the Church as Christus totus , the mystical body of Christ: In Illo Uno Unum (Exposition on Psalm 127:3) or “in that One (Christ) we are one”. With these words, Augustine underlines the unity of Christians in Christ, despite their multiplicity. This motto is a clear sign of Augustine’s influence on his pontificate and on his vision of the Church. Even when he presented himself on the loggia of Saint Peter’s he quoted another famous Augustinian phrase, which served as the backdrop to his entire speech: For you I am a bishop, with you I am a Christian. It is taken from a speech by Augustine, which sums up his pastoral method and which is worth quoting in its entirety: “At the moment in which I fear to be for you, I am consoled by the fact of being with you. For you I am a bishop, with you I am a Christian. That name is a sign of the office received, this of grace, that is an occasion of danger, this of salvation." (Sermo 340,1).

Augustine schoolteacher

Augustine was born in Tagaste, in present-day Algeria, in 354 AD. His initial training was in grammar and rhetoric, fundamental disciplines in Roman education of the time, which guided him toward political and legal careers. From a young age, he displayed a keen intelligence and an innate aptitude for Latin, distinguishing himself for his ability to understand and manipulate language with wordplay, parallelisms and antitheses, rhymes and assonances, musical and rhythmic clauses to conclude a sentence, his mastery of various oratorical styles, and his attentiveness to his audience. He studied the manuals of the great Latin rhetoricians, particularly Cicero and Quintilian, and he especially loved the poet Virgil, absorbing his style and depth of thought. This classical foundation, though initially aimed at a secular career, proved fundamental to his future work as a teacher, and later as a preacher and writer, providing him with the tools to express complex concepts clearly and effectively. As a bishop, he himself wrote a comprehensive treatise on rhetoric, De doctrina. christiana , addressed in particular to all those who have teaching and preaching roles in the Church. After his initial studies, he expanded his education in Tagaste and Madaura and completed it in Carthage.

Augustine then embarked on a career as a rhetoric instructor and began his teaching career: this lasted thirteen years, from 373 to 386, first in Thagaste, then in Carthage, then one of the most important cities of the Roman Empire, where he worked for several years. Here his reputation grew rapidly, attracting numerous students. However, dissatisfied with the moral conduct of his students and the superficiality of his colleagues, he decided to move. His next stop was Rome, where he hoped to find more disciplined students and a more stimulating environment. Although his Roman experience was not entirely without disappointments, it was a period of further professional growth. His search for a more prestigious position eventually took him to Milan, which at the time was the de facto capital of the Western Empire. There, in 384 AD, he obtained the imperial chair of rhetoric, the most prestigious of all. His time as a teacher in this city not only honed his oratory skills, but also allowed him to delve deeper into the dynamics of communication and learning. Milan proved to be a decisive turning point in his life. He came into contact with Bishop Ambrose; he was profoundly influenced by his preaching and intellectual depth, and in 387 Augustine converted to Christianity and was baptized.

Augustine, teacher of faith and Christian orator

Having become a Christian and later a priest and bishop, Augustine reconsidered his teaching. He confessed that in the past he had sold a victorious eloquence and had served vanity. He felt the need to scale back the ideals of the school of which he had been a disciple and teacher, to place himself at the service not of vanity and worldly success, but of truth; he proposed a new model of teacher and orator with a cultural background drawn not only from the disciplines of rhetoric, but above all from faith and Sacred Scripture. From this perspective, the Christian teacher's primary task is to enlighten the mind, to penetrate the heart of the student or listener, and to inspire faith. For this reason, he must first experience the ascent to God: an interior journey, a navigation, a race, a climb up the ladder of beings until he personally touches God in Jesus Christ, the Word of God. But the Word descended to us in the mystery of creation, the incarnation, Sacred Scripture, the Church, the poor, and continues to descend in Christian teaching and preaching. The Christian teacher or orator, sometimes with personal suffering but always in charity, must humble himself with the little ones, adapting to their language and their understanding. Between teacher and disciple, between preacher and orator, a form of mutual indwelling must be created that fosters an intimate exchange of feelings and concepts. The love of Christ, who humbled himself to death on the cross, is the soul and motivation of all teaching and preaching: all of us, teacher and students, preachers and listeners, are his fellow disciples. Christ also revolutionized language, which must be essentially humble, because it is a message of salvation addressed to all men, especially the least and the marginalized, usually described in traditional pagan rhetoric with a contemptuous and caricatural language.

The Christian orator and the distinction between the three styles

Augustine recognizes the importance and necessity of the sermo humilis for Christian preaching. The main idea is that human speech must reflect the word of the living God, which descends and penetrates like a sword to the marrow of the soul and like a plow into the field of the heart. However, he does not reject rhetoric, but Christianizes it. For him, the beauty and effectiveness of language are not ends, but tools at the service of divine truth. He therefore returns to the traditional distinction of classical rhetoric: the simple style if you need to teach, the moderate or moderate style if you want to delight and please the audience, the sublime style if you need to persuade. However , an effective preacher must be able to switch easily from one style to another depending on the topic and the desired effect on the audience. All of Augustine's sermons manifest this flexibility, and demonstrate how rhetoric, far from being an empty technique, can be a powerful vehicle for truth and salvation. A Christian preacher or writer must be able to vary his style depending on his objectives. His suggestions can also be useful for teachers facing diverse classes or in particular emotional situations.

The humble or simple style

The Christian orator predominantly uses a simple style when teaching and presenting the mysteries of faith to believers or explaining Sacred Scripture. This requires a familiar, conversational tone that bridges distances and is sensitive to emotional reactions. Augustine also seeks to establish a dialogue with his audience, making them actors rather than listeners; at times, he even engages in dialogue with the New Testament figures being discussed, such as Peter, Paul, Martha, and Zacchaeus. Then there is the dialectical and argumentative aspect, which awakens the intelligence, presenting the truth of faith with clarity and simplicity of language and resolving difficulties, primarily for believers along the lines of crede ut intelligas : an invitation to ignite one's faith in order to understand. For Augustine, faith strengthens intelligence. The simple style makes particular use of the sentence, that is, an unexpected, sharp, and penetrating phrase, sustained by intense emotion, which brings together two opposite poles: time and eternity, misery and mercy, earthly suffering and heavenly bliss, sin and grace, man and God. The middle or temperate style. Augustine also appreciated the middle style, which was much sought after by his listeners. Its purpose was to please and delight listeners, and it was particularly used in celebrating Christian feasts: the mystery of the Trinity, the Incarnation with the relationship between the human and divine natures in Christ, the birth of Jesus, his earthly life, the Passion, the Resurrection, the beauty of creation. This style does not have an autonomous function, as it did for pagan orators and sophists, but is always at the service of the simple style that teaches, or the sublime style that persuades. In creating beauty and delight, the middle style employs several techniques of which Augustine is an unsurpassed master and model: parallelism of structure and thought, figures of rhythm and sound with alliteration and assonance, the antitheses inherent in the very structure of the Christian faith, and gradations, generally with simple and very short sentences that insistently hammer home an idea, echoing one another and becoming imprinted in the memory through rhythmic clauses and rhyme, leading the listener from external delight to the truth expressed in the Christian mystery. The Sublime Style When the Christian orator must convert or inspire love of God and of one's brothers or sorrow for scandals in the Church, he adopts a new form of style, the sublime style. It presupposes an intense emotional charge, an inner suffering in the face of the errors of Christians caught up in avarice, lust, and scandal. In the sublime style, fervor of soul is essential: rhetorical ornaments are not directly sought, but arise from emotional impetus. Typically, one resorts almost unconsciously to figures of thought such as insistent and broken questions, apostrophes to listeners, illuminating metaphors, examples from the past, accumulations of terms with enumerations and paradoxes, in some cases biting irony, but also anaphoras and epiphoras, that is, sentences that begin and end with the same word. It is important to reconstruct and demolish the psychological defense mechanisms that the listener unconsciously experiences. Augustine employs sublime style in some of his sermons, particularly when he seeks, without moralistic acidity but with brotherly compassion, to dissuade Christians from avarice, adultery, sexual disorder, the plague of prostitution and immoral entertainment, proposing and demolishing the motivations of his listeners who believed this to be a sign of civilization and freedom. With equally intense emotional charge, with a rhythm broken as if by a sob, Augustine addresses his faithful and those who had sought refuge in the province of Africa, speaking of the destruction of Rome in 410 at the hands of Alaric, and demonstrating the falsity of the objections of those who blamed the Christians for this enormous misfortune, a sign of the empire's decline. It must be added, however, that a good Christian orator knows how to vary the styles within his speech and move from an ornate and empathetic style, predominantly in the introduction, to a simple style in presenting Christian truth, to arrive at the sublime style in persuading listeners to concretely live their faith. A final Augustinian observation: to be a good Christian orator, you must first be a prayerful person, because we and our speeches are in God's hands. It is the Spirit of God who "in that hour," the hour of our address to our brothers, intervenes in the orator's words and makes them effective.

*AIMC and UCIIM national ecclesiastical assistent


 

mercoledì 16 luglio 2025

A VOICE OF REASON -


 Verein katholischer deutscher Lehrerinnen

e.V. (VkdL)

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PRESSE-INFORMATION

 

Unterstützung für Bischof Robert Barron: Eine Stimme der Vernunft verdient Anerkennung – Kritik darf nicht zur Einschränkung der Meinungsfreiheit führen Essen, 16. Juli 2025 - Mit großer Freude und voller Überzeugung begrüßt der VkdL die Verleihung des renommierten Josef-Pieper-Preises an den US-amerikanischen Bischof Robert Barron. Als intellektuell profilierter Theo-loge, versierter Prediger und Initiator zahlreicher missionarischer Projekte verkörpert Bischof Barron wie kaum ein anderer den Geist Josef Piepers: die Verbindung von Glauben, Vernunft und kulturellem Engagement.

Umso befremdlicher nehmen wir die öffentliche Kritik u. a. des Diözesan- komitees, der kfd (Katholische Frauengemeinschaft Deutschlands) sowie einiger Münsteraner Professoren und insbesondere die geplante Mahnwache wahr, zu welcher der BDKJ (Bund der Deutschen Katholischen Jugend) aufgerufen hat. Diese Proteste richten sich nicht gegen ein konkretes Fehl-verhalten, sondern gegen die theologische und gesellschaftliche Position-ierung Bischof Barrons – eine Position, die tief in der kirchlichen Lehre ver-wurzelt ist und innerhalb des Spektrums legitimer katholischer Mein-ungsäußerung steht.

Die Preisverleihung an Bischof Barron ist keine Provokation, sondern eine Würdigung seines geistlichen und intellektuellen Beitrags zur gegen-wärtigen Kirche. In einer Zeit wachsender Polarisierung innerhalb wie außer-halb der Kirche mahnt er zur Besonnenheit, zur Treue zur Tradition und zu einer konstruktiven Auseinandersetzung mit den Herausforderungen unserer Zeit.

Wir sehen in der geplanten Mahnwache und den damit verbundenen öffent-lichen Angriffen nicht nur eine Geringschätzung des Preisträgers, sondern auch eine besorgniserregende Tendenz zur Einschränkung der Meinungs-freiheit innerhalb der Kirche. Pluralität und Dialog sind dann glaubwürdig, wenn sie auch Stimmen aushalten, die nicht dem Mainstream folgen –gerade dann, wenn sie argumentativ stark und pastoral verantwortet auftreten.

Wir rufen daher zur Sachlichkeit, zur gegenseitigen Achtung und zur offenen Debatte auf. Bischof Barron verdient Respekt – nicht nur wegen seiner herausragenden intellektuellen Leistungen, sondern auch wegen seines unermüdlichen Einsatzes für eine missionarische Kirche, die nicht sich selbst, sondern Christus verkündet.

Die Verleihung des Josef-Pieper-Preises ist ein starkes Zeichen für die Freih-eit des Denkens innerhalb der katholischen Kirche. Wir stehen geschlossen hinter dieser Entscheidung.

info@vkdl.de

PRESS RELEASE

 

Support for Bishop Robert Barron: A voice of reason deserves recognition – criticism must not lead to a restriction of freedom of expression. Essen, July 16, 2025 – The Association of Catholic Churches (VkdL) welcomes with great joy and full conviction the awarding of the prestigious Josef Pieper Prize to the US Bishop Robert Barron. As an intellectually distinguished theologian, accomplished preacher, and initiator of numerous missionary projects, Bishop Barron embodies the spirit of Josef Pieper like no other: the combination of faith, reason, and cultural commitment.

 We therefore find the public criticism from, among others, the Diocesan Committee, the kfd (Catholic Women's Association of Germany), and several Münster professors all the more disconcerting, and especially the planned vigil called for by the BDKJ (Federation of German Catholic Youth). These protests are not directed against specific misconduct, but against Bishop Barron's theological and social stance—a position deeply rooted in Church doctrine and within the spectrum of legitimate Catholic expression.

The award to Bishop Barron is not a provocation, but rather an appreciation of his spiritual and intellectual contribution to the contemporary Church. In a time of growing polarization within and outside the Church, he urges prudence, loyalty to tradition, and a constructive engagement with the challenges of our time.

We see the planned vigil and the associated public attacks not only as a disregard for the award winner, but also as a worrying trend toward restricting freedom of expression within the Church. Plurality and dialogue are credible when they also tolerate voices that do not follow the mainstream—especially when they present strong arguments and act with pastoral responsibility.

We therefore call for objectivity, mutual respect, and open debate. Bishop Barron deserves respect – not only for his outstanding intellectual achievements, but also for his tireless commitment to a missionary Church that proclaims Christ, not itself.

The awarding of the Josef Pieper Prize is a strong sign of freedom of thought within the Catholic Church. We stand united behind this decision.

 

info@vkdl.de

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Soutien à l'évêque Robert Barron : une voix de la raison mérite d'être reconnue - la critique ne doit pas conduire à une restriction de la liberté d'expression Essen, le 16 juillet 2025 - C'est avec une grande joie et une pleine conviction que le VkdL salue l'attribution du prestigieux prix Josef Pieper à l'évêque américain Robert Barron. En tant que théologien intellectuellement distingué, prédicateur accompli et initiateur de nombreux projets missionnaires, l'évêque Barron incarne l'esprit de Josef Pieper comme aucun autre : le lien entre la foi, la raison et la culture.

Fiançailles.

Nous trouvons les critiques publiques, entre autres, d’autant plus étranges. du comité diocésain, de la kfd (Association des femmes catholiques d'Allemagne) ainsi que de quelques professeurs de Münster et en particulier de la veillée prévue, demandée par la BDKJ (Association de la jeunesse catholique allemande). Ces protestations ne sont pas dirigées contre une faute particulière, mais contre la position théologique et sociale de l’évêque Barron – une position qui est profondément enracinée dans la doctrine de l’Église et qui s’inscrit dans le spectre de l’expression catholique légitime.

L’attribution de ce prix à l’évêque Barron n’est pas une provocation, mais une reconnaissance de sa contribution spirituelle et intellectuelle à l’Église contemporaine. À une époque de polarisation croissante à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église, il appelle à la prudence, à la loyauté envers la tradition et à un engagement constructif face aux défis de notre temps.

Nous voyons dans la veillée prévue et les attaques publiques qui y ont été associées non seulement un manque de respect envers le lauréat, mais aussi une tendance inquiétante à restreindre la liberté d’expression au sein de l’Église. La pluralité et le dialogue sont crédibles lorsqu’ils tolèrent également des voix qui ne suivent pas le courant dominant – en particulier lorsqu’elles présentent des arguments solides et des déclarations pastoralement responsables.

Nous appelons donc à l’objectivité, au respect mutuel et au débat ouvert. L’évêque Barron mérite le respect – non seulement pour ses réalisations intellectuelles exceptionnelles, mais aussi pour son engagement inlassable envers une Église missionnaire qui proclame le Christ, et non elle-même.

L’attribution du prix Josef Pieper est un signe fort de liberté de pensée au sein de l’Église catholique. Nous sommes unis derrière cette décision.

info@vkdl.de

 

PRESIONE SOLTAR

 

Apoyo al obispo Robert Barron: Una voz de la razón merece reconocimiento – la crítica no debe conducir a una restricción de la libertad de expresión Essen, 16 de julio de 2025 - Con gran alegría y plena convicción, la VkdL acoge con satisfacción la concesión del prestigioso Premio Josef Pieper al obispo estadounidense Robert Barron. Como teólogo intelectualmente distinguido, predicador consumado e iniciador de numerosos proyectos misioneros, el obispo Barron encarna el espíritu de Josef Pieper como ningún otro: la conexión entre la fe, la razón y la cultura.

Compromiso.

Nos parecen aún más extrañas las críticas públicas, entre otras. del comité diocesano, de la kfd (Asociación de Mujeres Católicas de Alemania), así como de algunos profesores de Münster y, en particular, de la vigilia prevista, que había convocado la BDKJ (Asociación de Jóvenes Católicos Alemanes). Estas protestas no están dirigidas contra ninguna conducta específica, sino contra la posición teológica y social del obispo Barron, una posición que está profundamente arraigada en la doctrina de la Iglesia y cae dentro del espectro de la expresión católica legítima.

El premio al obispo Barron no es una provocación, sino un reconocimiento a su contribución espiritual e intelectual a la Iglesia contemporánea. En un tiempo de creciente polarización tanto dentro como fuera de la Iglesia, él llama a la prudencia, a la lealtad a la tradición y a un compromiso constructivo con los desafíos de nuestro tiempo.

En la vigilia planificada y los ataques públicos asociados a ella no sólo vemos una falta de respeto hacia el ganador del premio, sino también una preocupante tendencia a restringir la libertad de expresión dentro de la Iglesia. La pluralidad y el diálogo son creíbles cuando también toleran voces que no siguen la corriente principal, especialmente cuando presentan argumentos fuertes y declaraciones pastoralmente responsables.

Por eso pedimos objetividad, respeto mutuo y debate abierto. El obispo Barron merece respeto, no sólo por sus destacados logros intelectuales, sino también por su incansable compromiso con una iglesia misionera que proclama a Cristo, no a sí misma.

La concesión del Premio Josef Pieper es un fuerte signo de libertad de pensamiento dentro de la Iglesia Católica. Nos mantenemos unidos detrás de esta decisión.

info@vkdl.de