lunedì 24 novembre 2014

25 nov. - INTERNATIONAL DAY FOR ELIMINATION OF VIOLENCE AGAINST WOMEN -

Message de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre 2014
La violence faite aux femmes est l'une des atteintes les plus répandues aux droits humains fondamentaux. Aujourd'hui dans le monde, une femme entre 15 et 44 ans a plus de risque de subir un viol ou des violences domestiques que d’être victime du cancer, d’un accident de voiture, de la guerre ou du paludisme. Une femme sur trois a déjà subi des violences, une fille sur trois a été mariée contre son gré à un âge précoce, et environ 125 millions de filles et de femmes ont déjà subi l’excision/mutilation génitale féminine. C’est inacceptable.
La violence envers les femmes est un phénomène complexe et multiple, qui englobe la violence économique, physique, sexuelle et psychologique. Elle touche toutes les sociétés, développées ou en développement, toutes les classes sociales, et ses conséquences sont dévastatrices pour la société dans son ensemble. Elle coûte des vies, et elle affecte la santé physique et psychologique des femmes, elle construit un climat de peur et de terreur qui les empêche de participer pleinement à la vie des sociétés, et constitue un frein au développement inclusif et durable.
Ces violences ne sont pas des actes isolés : elles s’appuient aussi, trop souvent, sur des discours et des représentations qui cautionnent ou qui autorisent cette violence. Elles s’appuient aussi sur le silence des sociétés, qui ne veulent pas ouvrir les yeux sur les violences dans l’intimité des familles, dans la vie quotidienne, qui fragilisent la pleine réalisation des droits des enfants, et entérinent la reproduction de ces pratiques.
Nous n’avons pas le droit de rester silencieux. Cette année, pour la Journée internationale pour l'élimination de la violence envers les femmes, l'UNESCO marque également le 25e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. En partenariat avec l'Association Adéquations, l’UNESCO publie un guide sur l’impact de la violence faite aux femmes sur les droits de l'enfant, et sur les mesures à prendre pour y faire face. Nous réaffirmons en ce jour notre détermination à comprendre les causes fondamentales de cette violence, qui sont enracinées dans les inégalités de genre, et à mobiliser le pouvoir de l’éducation, pour enseigner le respect mutuel et des droits humains, comme le fondement de sociétés plus justes, plus égalitaires, et donc plus durables.
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Message from Ms Irina Bokova, Director-General of UNESCO, on the occasion of the International Day for the Elimination of Violence against Women, 25 November 2014
Violence against women is one of the most common violations of fundamental human rights. In the world today, a woman between 15 and 44 years of age is at a higher risk of being subjected to rape or domestic violence than falling victim to cancer, a car accident, war or malaria. One in three women has been subjected to violence, one girl in three has been married against her will at an early age and some 125 million girls and women have been subjected to female genital excision/mutilation. This is unacceptable.
Violence against women is a complex and multifaceted phenomenon that encompasses economic, physical, sexual and psychological violence. It occurs in all societies, developed and developing, and in all social classes, and it has devastating consequences on society as a whole. Violence costs lives and it affects women’s physical and psychological well-being. It creates a climate of fear and terror that deters women from participating fully in society and it undermines prospects for inclusive and sustainable development.
These acts of violence are not isolated: they feed, all too often, on statements and ideas that endorse or authorize such violence. They are also fuelled by the silence of societies that wish to remain blind to violence occurring daily behind the closed doors of family homes, which weakens the full achievement of children’s rights and thus perpetuates such practices.

We do not have the right to remain silent. This year, on the International Day for the Elimination of Violence against Women, UNESCO also marks the 25th anniversary of the Convention on the Rights of the Child. In partnership with the Association Adéquations, UNESCO is publishing a guide on the impact of violence against women and on children’s rights, and the measures that must be taken to combat it. On this day, we reiterate our determination to understand the fundamental causes of such violence, which are rooted in gender inequality, and to harness the power of education in order to teach mutual respect and human rights as the foundations for more fair, more egalitarian and, therefore, more sustainable societies. 
 Mensaje de la Directora General de la UNESCO, Irina Bokova, con ocasión del Día Internacional para la Eliminación de la Violencia contra las Mujeres  - 25 de noviembre de 2014

La violencia contra las mujeres es una de las vulneraciones más extendidas de los derechos humanos fundamentales. Hoy día, en el mundo, una mujer que tenga entre 15 y 44 años corre más riesgo de padecer una violación o violencias domésticas que de ser víctima del cáncer, de un accidente de tráfico, de la guerra
o del paludismo. Una de cada tres mujeres ha sido objeto de violencias, a una de cada tres muchachas la han casado contra su voluntad a edad precoz y aproximadamente 125 millones de muchachas y mujeres han padecido la excisión/mutilación genital femenina. Es inaceptable.
La violencia contra las mujeres es un fenómeno complejo y múltiple, que engloba la violencia económica, física, sexual y psicológica. Se da en todas las sociedades, lo mismo desarrolladas que en desarrollo, en todas las clases sociales, y tiene consecuencias devastadoras para el conjunto de la sociedad. Cuesta vidas y afecta a la salud física y psicológica de las mujeres, crea un clima de miedo y de terror que les impide participar plenamente en la vida de las sociedades y es un freno para el desarrollo incluyente y sostenible.
Esas violencias no son actos aislados: además se basan con demasiada frecuencia en discursos y representaciones que caucionan o que autorizan esa violencia. Se basan también en el silencio de las sociedades, que no quieren abrir los ojos y ver las violencias que tienen lugar en la intimidad de las familias, en la vida cotidiana, que fragilizan la plena realización de los derechos de la infancia y avalan la reproducción de semejantes prácticas.

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